Je ne supporte pas...

[MadCat1349]

Et je comprend encore moins lorsque ce sont des personnes avec beaucoup de kilos en trop qui le font. J'sais pas mais quand des places plus larges sont disponibles pourquoi venir s'assoir à une place où on se retrouve super serré et où on peut à peine bouger les bras ?

Mais oui ma ptite dame et puis les gros ils sont responsables du trou de la sécu! Et puis franchement ils ont pas honte de se montrer au regard de tous?! Rooh et ils ont qu'à arrêter de manger s'ils veulent maigrir.

Sérieusement remplace beaucoup de kilos en trop par personne de couleur, c'est tout de suite moins drôle hein?

 

[MadCat1349]

Et je comprend encore moins lorsque ce sont des personnes avec beaucoup de kilos en trop qui le font. J'sais pas mais quand des places plus larges sont disponibles pourquoi venir s'assoir à une place où on se retrouve super serré et où on peut à peine bouger les bras ?

Mais oui ma ptite dame et puis les gros ils sont responsables du trou de la sécu! Et puis franchement ils ont pas honte de se montrer au regard de tous?! Rooh et ils ont qu'à arrêter de manger s'ils veulent maigrir.

Sérieusement remplace beaucoup de kilos en trop par personne de couleur, c'est tout de suite moins drôle hein?

Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire 
Désolé si ça a été mal pris.
Ce que je veux dire, c'est pourquoi venir s'assoir à coté de quelqu'un et être ainsi à l'étroit, alors qu'il y a plein d'autres places disponibles dans le bus ?
Enfin bref, ce n'était pas un reproche mais plutôt un truc que j'ai vécu et que je n'ai pas du tout compris.

Je comprends mais ce comportement c'est juste chiant avec tout le monde pas seulement les personnes en surpoids :/ C'était pas la peine de le préciser ^^'

 

[Aly-]

Mais ici quand tu fais à manger pour plusieurs personnes, que ça te prend des heures et qu'en plus tu dois faire un plat différent pour cette personne en faisant bien attention qu'il n'y ait que des choses qu'elle aime, c'est rageant, vraiment. Ne pas aimer la viande, le poisson, les fromages, la volaille (à part le poulet), les légumes, les fruits, beaucoup d'épices, mais aimer tout ce qui est chocolat, macdo, KFC, ... C'est triste dans un sens pour la personne et énervant pour ceux qui doivent faire à manger.

Je fais partie de ces gens Je n'aime rien de rien. Et je déteste d'ailleurs qu'on me demande ce que je mange. C'est tout autant chiant pour moi que pour les gens qui m'invitent, quand ils ne savent pas à quel point je suis difficile. Le fait est que je connais l'effet sur mon corps d'un aliment que je n'aime vraiment pas, aka j'ai la boule dans la gorge et je n'arrive plus rien à ingurgiter. Du coup je préfère ne pas gouter que risque de me sentir comme ça, parce que ça m'empêche complètement de manger même si j'ai quelque chose que j'aime devant moi.

Et, si on veut aller par là, je ne supporte pas les gens qui, lors d'un repas quel qu'il soit durant lequel tu expliques ne pas aimer tel aliment, t'assènent (sûrement en pensant être drôles ou originaux...) : "Mais en fait, ce serait plus rapide de te demander ce que tu aimes plutôt que ce que tu n'aimes pas !". Ou toute autre putain de variante de cette putain de phrase.  Surtout qu'en général, ces personne là ont tendance à te redire la même chose, mot pour mot, à presque tous les repas que tu partagent avec eux. C'est donc devenu un thème récurent des repas de famille où on me reproche toujours la même chose, mais avec le temps, on se permet même d'y ajouter quelques détails. Un merveilleux exemple qui date d'il y a quelques mois et qui a valu à ma cousine une réponse plutôt violente malgré toute ma bonne volonté : "Quoi, mais tu n'aimes pas le fromage ? (Non mais sérieux meuf, ça fait quinze ans qu'on se connaît et depuis tout ce temps, j'ai toujours détesté le fromage ! Rien de nouveau jusque là... ) C'est bizarre parce que d'habitude, tu adores les trucs gras." Hum... 

Bref, tout ça pour dire que les gens, faut pas forcément se sentir visés si quelqu'un comme moi refuse de manger votre plat.  Je peux tout à fait comprendre que ça puisse être frustrant pour le cuisinier mais vous n'imaginez pas à quel point "ne rien aimer" est difficile à vivre pour la personne concernée. Je ne compte même plus le nombre de repas où je finissais en larmes étant petite en disant à mes parents "C'est votre faute aussi ! C'est vous qui m'avez faite comme ça ! "  Aujourd'hui, sans même parler des réflexions, la question du repas me stresse à chaque fois que je suis invitée à manger chez quelqu'un, quand je pars en vacances avec des gens, ou même parfois quand je vais au restaurant (). Est-ce que je vais pouvoir manger à ma faim, trouver un plat qui me convient ? Et surtout, est-ce que je vais être capable de décliner un plat sans offenser mes hôtes ?
Du coup, souvent, j'adopte des stratégies : dès l'arrivée, je repère ce que l'on va servir à manger, le type de plat, la garniture et tout ça. Et en fonction, je m'adapte. Si je sais d'avance que ce n'est absolument pas un truc que j'apprécie, je lance innocemment : "oh, je n'ai pas très faim aujourd'hui", même si je crève la dalle. Bien sûr, j'essaie toujours de goûter, je me force un peu à en manger, je fais des efforts, mais ça, ça fonctionne sur une ou deux bouchées, pas sur une assiette. Après, je demande grâce.

Donc voilà, arrêtez d'enfoncer les gens qui n'aiment rien. On a déjà assez souvent conscience d'être des poids sans que l'on n'ait besoin de nous le rappeler sans cesse (et moi ça me rend violente en plus ).

 

[Pipistrelle.]

J'ai dit "je ne comprends pas", mais réellement, ça m'horripile parce que je trouve ça vraiment gênant. Surtout que 50% du temps ça veut dire que la personne va essayer de me taper la discut' alors que j'en ai aucune envie

Après c'est peut-être "mal" de réagir comme ça, je ne sais pas, c'est peut-être l'informatisation et la virtualisation de nos sociétés mondialisées solitaires et les mauvaises moeurs de la jeunesse d'aujourd'hui et la disparition de toute forme de socialisation  Mais ça me met mal à l'aise, j'aime pas être assise à côté de quelqu'un alors qu'il aurait pu se mettre, euh... Au hasard, n'importe où sauf à côté de moi.

Ton post me rappelle un truc que je voulais poster ici :
je ne supporte plus le poncif sur la communication virtuelle qui tuerait la communication réelle, les écrans qui envahissent notre quotidien, etc. Ca me rappelle une conversation surréaliste que j'ai eue avec une vieille dame dans un train, il y a longtemps : j'étais en train d'écouter de la musique sur mon lecteur mp3, et là une mamie fraichement débarquée dans le même compartiment entame la conversation. Bon, ça me fait bien chier d'être dérangée, mais je fais quand même l'effort d'échanger quelques mots avec elle. Presque immédiatement, elle m'enchaine sur la vieille rengaine de "ces technologies qui tuent la communication et à quoi ça sert de parler à des gens au bout du monde si on ne peut plus parler à ses voisins, et patati et patata". Et là, surgit des tréfonds de ma mémoire une vieille pub pour Lycos qui montrait des poilus dans les tranchées et dont le slogan disait que si internet avait existé à l'époque, peut-être que la 1ère GM n'aurait jamais eu lieux. La véracité de cette assertion est discutable, j'en conviens. Mais bon, je lui oppose quand cet argument malgré tout, et là elle me sort avec un aplomb extraordinaire "Oh oui, mais vous savez, les Allemands ont de toutes façons toujours été un peuple belliqueux!"

Voilà, voilà... Bon je ne vous cache pas qu'après ça, je n'ai pas eu trop de scrupules à revisser mes écouteurs dans mes oreilles...

 

[Aiika]

Mais ici quand tu fais à manger pour plusieurs personnes, que ça te prend des heures et qu'en plus tu dois faire un plat différent pour cette personne en faisant bien attention qu'il n'y ait que des choses qu'elle aime, c'est rageant, vraiment. Ne pas aimer la viande, le poisson, les fromages, la volaille (à part le poulet), les légumes, les fruits, beaucoup d'épices, mais aimer tout ce qui est chocolat, macdo, KFC, ... C'est triste dans un sens pour la personne et énervant pour ceux qui doivent faire à manger.

Je fais partie de ces gens Je n'aime rien de rien. Et je déteste d'ailleurs qu'on me demande ce que je mange. C'est tout autant chiant pour moi que pour les gens qui m'invitent, quand ils ne savent pas à quel point je suis difficile. Le fait est que je connais l'effet sur mon corps d'un aliment que je n'aime vraiment pas, aka j'ai la boule dans la gorge et je n'arrive plus rien à ingurgiter. Du coup je préfère ne pas gouter que risque de me sentir comme ça, parce que ça m'empêche complètement de manger même si j'ai quelque chose que j'aime devant moi.

Et, si on veut aller par là, je ne supporte pas les gens qui, lors d'un repas quel qu'il soit durant lequel tu expliques ne pas aimer tel aliment, t'assènent (sûrement en pensant être drôles ou originaux...) : "Mais en fait, ce serait plus rapide de te demander ce que tu aimes plutôt que ce que tu n'aimes pas !". Ou toute autre putain de variante de cette putain de phrase.  Surtout qu'en général, ces personne là ont tendance à te redire la même chose, mot pour mot, à presque tous les repas que tu partagent avec eux. C'est donc devenu un thème récurent des repas de famille où on me reproche toujours la même chose, mais avec le temps, on se permet même d'y ajouter quelques détails. Un merveilleux exemple qui date d'il y a quelques mois et qui a valu à ma cousine une réponse plutôt violente malgré toute ma bonne volonté : "Quoi, mais tu n'aimes pas le fromage ? (Non mais sérieux meuf, ça fait quinze ans qu'on se connaît et depuis tout ce temps, j'ai toujours détesté le fromage ! Rien de nouveau jusque là... ) C'est bizarre parce que d'habitude, tu adores les trucs gras." Hum... 

Bref, tout ça pour dire que les gens, faut pas forcément se sentir visés si quelqu'un comme moi refuse de manger votre plat.  Je peux tout à fait comprendre que ça puisse être frustrant pour le cuisinier mais vous n'imaginez pas à quel point "ne rien aimer" est difficile à vivre pour la personne concernée. Je ne compte même plus le nombre de repas où je finissais en larmes étant petite en disant à mes parents "C'est votre faute aussi ! C'est vous qui m'avez faite comme ça ! "  Aujourd'hui, sans même parler des réflexions, la question du repas me stresse à chaque fois que je suis invitée à manger chez quelqu'un, quand je pars en vacances avec des gens, ou même parfois quand je vais au restaurant (). Est-ce que je vais pouvoir manger à ma faim, trouver un plat qui me convient ? Et surtout, est-ce que je vais être capable de décliner un plat sans offenser mes hôtes ?
Du coup, souvent, j'adopte des stratégies : dès l'arrivée, je repère ce que l'on va servir à manger, le type de plat, la garniture et tout ça. Et en fonction, je m'adapte. Si je sais d'avance que ce n'est absolument pas un truc que j'apprécie, je lance innocemment : "oh, je n'ai pas très faim aujourd'hui", même si je crève la dalle. Bien sûr, j'essaie toujours de goûter, je me force un peu à en manger, je fais des efforts, mais ça, ça fonctionne sur une ou deux bouchées, pas sur une assiette. Après, je demande grâce.

Donc voilà, arrêtez d'enfoncer les gens qui n'aiment rien. On a déjà assez souvent conscience d'être des poids sans que l'on n'ait besoin de nous le rappeler sans cesse (et moi ça me rend violente en plus ).

Oh mais ça tellement du bien de lire quelqu'un qui connaît tout ça Et qui a aussi droit à la fameuse phrase! Je ne la supporte plus, surtout quand des gens que je connais depuis longtemps me posent la question. Maintenant je dis juste "je ne réponds plus à cette question". Et faut pas insister sinon je m'énerve.

Et puis les restos tout ça. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis baladée avec un kinder bueno dans le sac au cas où y avait rien qui me plaisait dans le menu

 

[Napoléon.]

Mais perso, j'ai du mal à comprendre qu'on n'aime rien, ça me parait fou!

 

[Aly-]

@Aiika  C'est clair que le pire, ce sont les personnes que tu connais depuis longtemps, ou sinon celles avec qui tu manges super souvent. Genre, j'ai encore des copines qui s'amusent à me poser la question alors que ça fait juste trois ans qu'on mange ensemble 4 midis par semaine.  Et ça continue de me vexer terriblement.

@Napoléon. et @Maple296 Si ça peut vous rassurer, je mange quand même des trucs hein.  Et sinon, la relativité du goût, c'est quelque chose sur laquelle je me suis toujours interrogée (j'ai même été jusqu'à faire mon TPE sur la question pour tout vous dire (mais ça ne m'a pas apporté plus de réponses )). J'ai toujours regretté de ne pas aimer plus d'aliments différents (plus de légumes surtout), et c'est vrai que parfois à force d'en manger, ça finit par aller un peu mieux. Genre ce midi, j'ai mangé des haricots verts sans trop trop de difficultés alors que ça toujours été un combat pour m'en faire avaler un seul, mais malheureusement ça va aussi dans l'autre sens. Il y a énormément d'aliments que je tolérais plus jeune et qui me donne envie de vomir rien qu'à l'idée d'y toucher maintenant.
Donc voilà, la bouffe et moi, c'est une grande histoire d'amour, mais surtout de haine.

(Et désolée au fait si mon premier message a pu sembler agressif, ce n'était pas du tout le but. )

 

[LyraNightingale]

Je ne supporte pas les gens qui mâchent un chewing-gum en faisant un maximum de bruit, du genre la bouche bien ouverte et le bruit de salive remuée intégré. Ca me file la nausée instantanément, donc quand mon voisin de tgv il y a quelques jours a dégainé son Freedent de manière peu discrète, j'ai du mettre mes écouteurs avec la musique à fond pour ne pas lui vomir dessus :sick2:

 

[Naphtaline]

Je ne supporte pas les gens au cinéma
Entre ceux qui mangent du pop-corn (soyez maudits sur 73 générations - parce que non, le son du film ne masque ni les machouillages, ni les bruits de raclement du cornet), ceux qui font des commentaires à voix haute, ceux qui veulent ab-so-lu-ment une place au milieu...
Enfin c'est de ma faute, j'ai trop été habituée aux salles vides, maintenant que je suis de retour dans une grande ville, ça pique.
(Amies misanthropes, bonsoir)

 

[clo_]

Mon père est kiné dans une zone sensible. Quand les gens ne peuvent pas payer les consultations (souvent donc), ils lui offrent à manger , à nous couscous et blanquettes à volonté !

 

[Lady Stardust]

Et comme l'Etat est mauvais payeur, que les médecins ne sont pas des bénévoles et que ces derniers ont un loyers à payer aussi, on en arrive à cette situation où certaines personnes ne sont pas soignées.

Je comprends bien le truc, ça explique, ok, mais en quoi c'est une excuse? J'ai vu qu'il y avait un projet de loi, il y a quelques années, qui voulait rendre ça illégal... Je ne sais pas, les médecins, ils ont pas un code déontologique?

Explication n'est pas excuse...

Au lieu de marquer un gros "CMU" sur un dossier et de faire moins que le strict minimum en consult' pour cette raison, pourquoi ne pas essayer de s'en prendre à l’État plutôt? (il n'y a aucun recours en justice pour obtenir d'être payé à temps?)

Sinon, je ne comprends pas trop que tu conseilles le secteur privé: à quoi bon y aller s'ils refusent de nous prendre

(perso c'est plutôt le "mal s'occuper de nous" qui me gène, au moins, quand on te refuse pour la CMU, tu sais à quoi t'attendre, pas quand on te fait croire que t'as une vraie consultation...)


PS: je dis "nous" mais je ne suis plus en CMU depuis quelques années, mais à mon retour en France, selon comment ça se présente pour moi niveau boulot, je vais peut-être devoir y retourner...

 

[Aribeth]

@Acathe ton beau-frère me rappelle ma belle-sœur, américaine et elle fait un blocage sur "le poisson".
(mais il y a plus ridicule encore comme blocage, j'ai connu "les sauces", "les fruits" bref.)

Une fois en Martinique, mon frère avait acheté des olives aux anchois et elle en a mangé et re-mangé trouvant que c'était trop bon. Mais mon frère disait "chut chut si vous lui dites, même si elle trouve ça bon la foi d'après elle en remangera pas." WTF ?

L'étape d'après, apéro d'acras de morue. Là j'ai dit à mon frère "t'es fou ça sent trop le poisson elle va te griller." lui "chut chut" ben à la première bouchée, son frère a pris sa raclée hahaha.