Je ne supporte pas...

[Georgia Parker]

@epidaure : ce que tu as fait au supermarché, je le fais aussi je me sens moins seule haha.

Quand je rentrais chez moi après les cours, je partais soit après tout le monde, soit hyper rapidement quand je n'étais pas avec mes amis, car je n'avais aucune envie de me retrouver avec les gens de ma promo. On se connaissait à peine et on avait rien à se dire. En plus je me sens toujours obligée de meubler une conversation et je finis par raconter de la merde.

 

[xLauu]

Je ne supporte pas les gens valides qui se garent sur des places "handicapés". L'autre jour sur un parking, j'ai vu un type s'y garer, sortir de sa voiture et marcher vers le magasin. J'ai jeté un oeil à sa voiture, pas de macaron qui indique qu'il ait le droit de se garer là, du coup je vais lui demander s'il a une autorisation. Je me suis fait traiter de tous les noms, "non mais vous vous prenez pour la police ?" et autres "de toute façon il en reste plein d'autres". Il a sous-entendu qu'il s'était garé là parce qu'il était pressé, mais il a quand même perdu cinq minutes à s'engueuler avec moi. S'il s'était garé à l'autre bout du parking ça lui aurait bouffé moins de temps. Même si effectivement, il y a peu de chances que six voitures transportant des personnes handicapées débarquent en même temps, je trouve que le problème n'est pas là. C'est une loi, on la respecte, point barre... Je dis pas que j'ai toujours respecté toutes les lois du monde, mais là ça peut desservir des personnes qui ont déjà assez de problèmes comme ça.

Je suis totalement d'accord avec toi concernant le respect des lois et en particulier celles des places pour handicapés.
Cependant je trouve qu'il y a souvent "trop" de places pour handicapés dans certains lieux inappropriés.
Une fois je suis allée à la piscine, mais une piscine "parc d'attractions" avec des gigantesques toboggans et tout le blabla. Le parking était plein à ras-bord, sauf dans les deux rangées réservées aux personnes à mobilité réduite, où aucune n'était occupée. Mon amie a du se garer, à contre-coeur, sur une place handicapée, ne serait-ce que pour 2 minutes, le temps de m'accompagner à l'intérieur. Elle s'est pris une contravention de plus de 70 euros.

Evidemment c'est normal. C'est la loi. Mais je pense que cette loi devrait etre un peu changée ; il est important d'apporter plus de bien-etre aux personnes handicapées, mais cela vaut-il vraiment la peine de faire construire des tonnes de places handicapées qui ne servent jamais ? Certaines personnes, c'est vrai, n'en ont absolument rien à faire et traitent d'un irrespect total envers l'invalidité ; mais mon amie et moi étions "obligées" de nous garer là. On l'a reçu en pleine poire et on a senti une certaine injustice.
Et ça n'est jamais arrivé à personne de galérer à trouver une place, et de voir défiler sous nos yeux des innombrables places pour handicapés ?
Bien sur qu'il en faut. Mais il faut les placer logiquement et intelligement, je pense.

 

[Pipistrelle.]

Certaines personnes, c'est vrai, n'en ont absolument rien à faire et traitent d'un irrespect total envers l'invalidité ; mais mon amie et moi étions "obligées" de nous garer là. On l'a reçu en pleine poire et on a senti une certaine injustice.
Et ça n'est jamais arrivé à personne de galérer à trouver une place, et de voir défiler sous nos yeux des innombrables places pour handicapés ?
Bien sur qu'il en faut. Mais il faut les placer logiquement et intelligement, je pense.

Je sais pas mais quand je cherche une place sur un parking plein et que seules les places handicapés sont libres, pour moi ça équivaut quand même à zéro place disponibles et je vais chercher un autre parking... 

 

[Sollena]

Je ne supporte pas les gens qui se collent aux portes des transports des communs et ne laissent pas les gens monter ou descendre, particulièrement dans le métro.

 

[Gros-Câlin]

Je ne supporte pas l'irrespect et la connerie. (Alors que je suis sûre que vous, vous adorez )

Non mais j'étais en partiel, ce matin, et j'essayais de me concentrer sur le texte. Sauf qu'à côté de moi, les profs censées surveiller et faire respecter le calme papotaient tranquillement entre elles
Donc, ok, je veux bien que ce soit chiant de nous surveiller, mais merde, j'arrivais pas à me concentrer sur le texte en anglais parce que j'entendais leur conversation en français.

Bon et sinon, rien à voir, mais les gens dans le métro qui toussent sans mettre leur main devant leur bouche me donnent des envies de meurtre

Ah une fois ça m'est arrivé, en 2e année.
J'arrivais tellement pas à me concentrer, en plus elles étaient juste à ma droite, et ma hauteur.
Tout le monde les regardait, soupirait, elles le voyaient très bien en plus, elles nous regardaient mais continuaient de parler de leur vie.
Et à un moment je bouillais tellement (et je voyais le temps passer et que je comprenais rien à mon sujet) que j'ai dit un truc du style "vous pouvez pas vous taire on est en plein partiel là."
Et là elles m'ont regardé comme ça , se sont barrées, et tout le monde m'a dit merci.
Ce genre de personnes complétement abruties (on est en partiel, on a besoin de silence, c'est évident quand même) ça me met vraiment en colère.

 

[Nebraska_]

C'est tellement ça, il fallait que je te cite pour plussoyer en plus du big up tellement ce genre de situation m'embarrasse, je ne sais jamais quoi faire, que ce soit quelqu'un à qui on a déjà vaguement parlé dans la même classe ou pire, quelqu'un qu'on connaît de vue, on sait qu'il nous connaît aussi voire on sait réciproquement comment on s'appelle, on peut donc dire qu'il y a reconnaissance mutuelle dans un environnement étranger sauf que voilà, est-on censé se parler/ s'adresser un regard aimable avec un signe de tête/ se dire bonjour?...
Surtout qu'en général on ne se connaît pas assez pour avoir quelque chose à se dire au-delà de "bonjour ça va".

Le pire, c'est qu'une fois qu'on a croisé le regard de quelqu'un, il est impensable de détourner sciemment la tête ce serait effectivement un affront. D'où moult stratégies pour ne surtout pas croiser le regard de quelqu'un qu'on a aperçu mais tout en restant sur le qui-vive pour réagir aimablement si la personne prend l'initiative d'un salut.

Woh je trouve ça chaud de se prendre autant la tête juste pour ça en fait

 

[Pipistrelle.]

@epidaure , le truc c'est qu'en tant que personne valide, j'estime que je n'ai pas mon mot à dire sur le nombre et l'emplacement des places handicapées, donc je ne vais pas aller en occuper une au prétexte que "moi Chandernagor", je trouve le parking mal foutu. Si tout le monde se met à penser comme ça, c'est même plus la peine de réserver des places aux handicapés. Demander à agrandir le parking je l'admets très bien, mais contester le nombre de places handicapé existantes, non.

 

[Pipistrelle.]

J'imagine que c'est avant tout pour répondre aux besoins des handicapés qu'on décide du nombre de places et de leur emplacement, je doute que ce soit quelque chose qui se décide au hasard... C'est pour ça qu'a priori, en tant que valide j'estime ne pas être la plus à même d'intervenir.
Enfin, je sais pas, il me semble que la prise en compte des handicapés a encore une certaine marge de progrès devant elle, du coup j'ai du mal à concevoir qu'on puisse aller dans le sens inverse et contester ces acquis.

 

[Pipistrelle.]

Par contre je trouve ça dommage que les places handicapées ne soient pas utilisables par les handicapés temporaires (en fauteuil ou béquilles), quand j'ai du passer plus d'un mois en béquille j'avais renoncé à sortir tout simplement, parce que les seules places restantes étaient aux étages et que je pouvais pas prendre les escalators (pas ceux avec les marches). Bref, ça pourrait être mieux "géré" je pense.

Tu es sûre de ça?
Pour le coup ça me parait assez aberrant!

 

[Pipistrelle.]

Les places sont normalement réservées aux GIG-GIC, et il faut avoir un macaron sur le pare-brise pour y avoir droit... J'avais demandé à l'hôpital où j'étais opérée, on m'avait dit que vu la durée et la nature de mon handicap je n'y avais pas droit. Et si on a pas de macaron on se fait verbaliser, donc j'ai pas eu très envie d'essayer.

Je suis allée vérifier sur internet là, je pense que c'est peut être possible d'obtenir la carte de stationnement, mais les dossiers sont vraiment faits pour des personnes handicapées "lourdes", pas pour des personnes qui se sont cassé le pied.

J'imagine que le risque c'est que certaines personnes conservent le macaron et s'en servent une fois leur période de handicap terminée...

En tout cas ça mériterait qu'une solution soit trouvée!

 

[xLauu]

Certaines personnes, c'est vrai, n'en ont absolument rien à faire et traitent d'un irrespect total envers l'invalidité ; mais mon amie et moi étions "obligées" de nous garer là. On l'a reçu en pleine poire et on a senti une certaine injustice.
Et ça n'est jamais arrivé à personne de galérer à trouver une place, et de voir défiler sous nos yeux des innombrables places pour handicapés ?
Bien sur qu'il en faut. Mais il faut les placer logiquement et intelligement, je pense.

Je sais pas mais quand je cherche une place sur un parking plein et que seules les places handicapés sont libres, pour moi ça équivaut quand même à zéro place disponibles et je vais chercher un autre parking... 

On ne parle plus exactement de la même chose ; je ne parle pas de se garer pour plusieurs heures sur une place handicapée, mais d'y rester seulement quelques minutes comme l'homme que citait @Hawley.
Je ne trouve pas irrespectueux que quelqu'un se gare en vitesse pour quelques minutes, à cause d'une urgence par exemple, sur une place handicapée, tant qu'il y en a à côté, qu'on ne gêne pas la circulation, ni empêche à une personne elle-même handicapée d'y accéder.
Je comprends cependant parfaitement que stationner indéfiniment sur une place handicapée fasse preuve d'un total manque de respect.

Mais je pense tout de même que sur certains parkings comme ceux des parcs de loisirs, type attractions, les places pour handicapées sont en trop grande importance. @Chandernagor, je ne vais pas dans le sens inverse : je pense qu'il y a d'autres moyens pour développer l'espace des handicapés que de rajouter des places en masse sur les parkings des parcs d'attractions. Autant en mettre là où ils en ont réellement besoin. Dans les transports en communs par exemple, ou bien dans les centres commerciaux, où, ici, il faudrait en effet beaucoup plus de moyens pour faciliter leur vie quotidienne.

 

[Pipistrelle.]

On ne parle plus exactement de la même chose ; je ne parle pas de se garer pour plusieurs heures sur une place handicapée, mais d'y rester seulement quelques minutes comme l'homme que citait @Hawley.
Je ne trouve pas irrespectueux que quelqu'un se gare en vitesse pour quelques minutes, à cause d'une urgence par exemple, sur une place handicapée, tant qu'il y en a à côté, qu'on ne gêne pas la circulation, ni empêche à une personne elle-même handicapée d'y accéder.
Je comprends cependant parfaitement que stationner indéfiniment sur une place handicapée fasse preuve d'un total manque de respect.

Mais je pense tout de même que sur certains parkings comme ceux des parcs de loisirs, type attractions, les places pour handicapées sont en trop grande importance. @Chandernagor, je ne vais pas dans le sens inverse : je pense qu'il y a d'autres moyens pour développer l'espace des handicapés que de rajouter des places en masse sur les parkings des parcs d'attractions. Autant en mettre là où ils en ont réellement besoin. Dans les transports en communs par exemple, ou bien dans les centres commerciaux, où, ici, il faudrait en effet beaucoup plus de moyens pour faciliter leur vie quotidienne.

Tu as beau être de la meilleure foi du monde, d'une part c'est invérifiable pour l'agent qui te colle une amende, et d'autre part si on généralise ton comportement et que tout le monde utilise les places handicapés "juste pour quelques minutes" elles perdent leur raison d'être, qui est justement d'être disponibles en permanence pour ceux qui en ont VRAIMENT besoin.

Pour le reste je n'ai aucune idée de ce dont les handicapés ont besoin ou pas. Peut-être que tu as raison, peut-être pas. Dans tous les cas, il ne nous revient pas de décider à la place des principaux intéressés.