Sur la Belgique, il n'est pas si facile d'expulser des locataires puisque il faut prévenir minimum 3 mois à l'avance par recommandé avec accusé de réception et ça vaut uniquement pour certains motifs (travaux, récupérer l'appartement pour soi ou un membre de la famille proche, fin de bail : il est tacitement reconduit donc il faut préciser si soi ou le propriétaire y met fin), pour laisser au locataire le temps de se retourner, ou aller au juge de paix si les locataires refusent de partir/n'ont pas payé depuis X mois/etc avec des preuves.
La caution concerne l'état de l'appartement, pour couvrir les frais d'éventuelles réparations.
Mais c'est vrai que la situation Française est aberrante et fait halluciner tout le monde.
Même sur Bruxelles, on n'a pas des emmanchures pareilles.
Pourtant, c'est le seul endroit où j'ai dû fournir une copie de mon contrat de travail et de mes trois dernières fiches de paie (pour 10m2 avec douche et toilettes partagées au sous-sol à 400e/mois et tout le monde trouvait que c'était déjà de l'abus)
On part du principe que les gens sont assez grands pour gérer la part de leurs revenus qui va dans un loyer et que tant que tu paies dans les temps, ne cause pas de dégâts et n'embête pas tes voisins, le reste n'est pas nos affaires (les bons côtés d'un pays libéral, il y en a malgré tout)
Mais l'offre locative, le marché du travail, le réseau de transport et l'usage de la voiture sont structurés différemment : quand j'ai voulu quitter mon studio à Bruxelles, le temps de trajet depuis l'autre bout de la ville ou depuis ma ville actuelle étaient équivalents donc j'ai pu choisir l'endroit qui m'offrait le meilleur rapport qualité/prix en termes de logement. Je ne suis pas sûre que ça existe ainsi en France et les bailleurs doivent en profiter