@MadCat1349 Je suis aspie, ce qui fait que je suis non seulement très cash, mais aussi trés premier degré, ce qui fait que j'aurais du mal à faire des sous-entendus.
Je ne supporte pas...
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Je ne supporte pas mais pas pour les mêmes raisons: Je ne les comprends quasiment jamais, du coup, je prends les paroles au pied de la lettre
@MadCat1349 L'impossibilité de comprendre les sous-entendus, ça serait plutôt de l'autisme que du haut potentiel
(mais ce n'est pas un facteur unique. S'il comprend et manie l'ironie, l'humour, les blagues, ... ce serait juste qu'il est pas doué avec les sous-entendus, faut pas chercher à tout pathologiser 
)
@pikalovescoke Non non il y a pleins d'autres trucs qui font que je suis persuadée qu'il flirte dans le spectre de quelques choses voir qu'il est en plein dedans.
@MadCat1349 Tu penses que c'est important de "lever le mystère" ? Je pose la question car en tant que multi-concernée je comprend tout à fait les gens qui évoluent "pas trop mal" d'une manière dans l'existence et qui n'ont pas forcément envie de se voir d'une certaine façon a cause d'un diagnostic, qui ne souhaitent pas d'étiquette ou simplement qui ne veulent pas que ça influence leur identité ou leur façon de se voir eux même.
Il y a des personnes pour qui ça a très peu de chance d'apporter du positif, mais où ça peut potentiellement amener pas mal de négatif. Donc quand je vois des proches qui tendent un peu le bâton à de multiple reprise je tic un peu. Car j'ai connus des gens que ce genre de diagnostic a rendu TRES malheureux alors qu'ils ne l'étaient pas avant. Non pas que ce soit forcément le cas, mais je pense que pour ça comme pour le reste il faut avant tout respecter le consentement de l'autre et ne pas forcer les choses (je ne dis pas que c'est ce que tu fais, juste une réflexion générale)
Il y a des personnes pour qui ça a très peu de chance d'apporter du positif, mais où ça peut potentiellement amener pas mal de négatif. Donc quand je vois des proches qui tendent un peu le bâton à de multiple reprise je tic un peu. Car j'ai connus des gens que ce genre de diagnostic a rendu TRES malheureux alors qu'ils ne l'étaient pas avant. Non pas que ce soit forcément le cas, mais je pense que pour ça comme pour le reste il faut avant tout respecter le consentement de l'autre et ne pas forcer les choses (je ne dis pas que c'est ce que tu fais, juste une réflexion générale)
@123pourquoi ah mais je lui ai jamais dit d'aller se faire diagnostiquer. Je lui ai juste dit qu'il avait des caractéristiques de neuroatypique parce que parfois il se sentait pas de "pas être comme les autres". Mais je m'en fous de ce qu'il est. S'il a envie de le savoir il fera la démarche toute seule. C'est juste des interrogations parce que moi aussi je présente des troubles mais à part ma dépression que j'ai soigné je sais pas vraiment ce qui se cache dessous . Mais j'ai pas envie de savoir non plus.
@MadCat1349 Je me posais la question car cela fait plusieurs fois que je te vois en parler
Je suis à la bourre mais à propos de papa/maman :
Sur des trucs officiels ou venant d'inconnus je trouverai ça abusé aussi papa/maman, mais avec des gens que je connais bien, genre mon copain ou de bons amis, je le fais souvent, c'est pas pour infantiliser du tout mais juste parce que "...ta mère..." je trouve que ça sonne distant voire désagréable...
Si ça se trouve ils aiment pas ça du tout en fait
Sur des trucs officiels ou venant d'inconnus je trouverai ça abusé aussi papa/maman, mais avec des gens que je connais bien, genre mon copain ou de bons amis, je le fais souvent, c'est pas pour infantiliser du tout mais juste parce que "...ta mère..." je trouve que ça sonne distant voire désagréable...
Si ça se trouve ils aiment pas ça du tout en fait
@123pourquoi Je crois qu'au final ce que je sous entend pour mon copain c'est pour éviter de le sous entendre à mon sujet ^^ mais on a clairement des choses qui font qu'on est clairement pas neurotypique.
@Praeterae En ce qui concerne mon copain il y a un ensemble de chose. Il n'y a pas que ça. J'ai bosse dans le social et fais un peu de psycho je sais très bien qu'on ne peut pas cataloguer à tout vas. Mais la il y a un ensemble de.comportement qui fait que c'est pas juste quelquun qui a quelques soucis de compréhension sociale.
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M
Membre supprimé 276733
Guest
J'ai l'impression qu'on est exactement pareilles sur ce point, @Praeterae ! 
D'ailleurs, je ne me sens pas du tout à l'aise avec mes tentatives d'humour. Je me rends compte que j'ai souvent le sentiment qu'une situation est drôle ou ironique, mais que cela tient à des détails perçus, intuitifs, peu palpables, que je me retrouve incapable à retranscrire par le langage. Au mieux, on saisira ce que j'ai voulu dire sans rire parce que ma formulation aura été très maladroite et mal rythmée, au pire, on me trouvera bizarre, voire on se sentira mal à l'aise à cause de moi (quand mon copain ne perçoit pas ce qui a pu me sembler drôle, ça lui donne un sentiment de médiocrité qui l'incommode beaucoup, par exemple). J'ai l'impression d'être formatée pour n'être drôle que par accident, parfois. Pourtant, en prenant du recul, je peux dire ce qui fait qu'une personne parvient à communiquer quelque chose de drôle, mais cela revient à analyser une réalisation littéraire de façon très fine sans pour autant gagner la capacité d'être écrivain à mon tour. Heureusement que je parviens à mieux m'exprimer dans d'autres registres...
À l'inverse, on me charrie beaucoup pour ma difficulté à cerner les degrés d'un discours. Bien sûr, si tu me dis de chercher le double sens, je peux le voir, parce qu'il y a des indices, souvent répétitifs, que je vais alors chercher et déceler. Mais si je n'y ai pas été préparée, je peux très facilement passer à côté. C'est ce qui fait que je peux avoir du mal avec les taquineries (même si j'apprends à reconnaître les gens qui en font avec moi), non pas parce que je suis susceptible (un peu, mais pas plus que ça), mais parce que je ne parviens pas à savoir si la personne est sérieuse ou pas. Et comme une taquinerie est souvent très exagérée, eh bien je n'en garde qu'un sentiment d'injustice d'être jugée avec d'aussi gros sabots, quand ma "faute" me semble beaucoup plus minime. Comme si on me donnait une caricature et que je ne parviens pas à savoir si la personne a exagéré mes traits ou si elle me voit réellement comme ça.
Bref, ce n'est pas facile de communiquer en ce bas monde.
D'ailleurs, je ne me sens pas du tout à l'aise avec mes tentatives d'humour. Je me rends compte que j'ai souvent le sentiment qu'une situation est drôle ou ironique, mais que cela tient à des détails perçus, intuitifs, peu palpables, que je me retrouve incapable à retranscrire par le langage. Au mieux, on saisira ce que j'ai voulu dire sans rire parce que ma formulation aura été très maladroite et mal rythmée, au pire, on me trouvera bizarre, voire on se sentira mal à l'aise à cause de moi (quand mon copain ne perçoit pas ce qui a pu me sembler drôle, ça lui donne un sentiment de médiocrité qui l'incommode beaucoup, par exemple). J'ai l'impression d'être formatée pour n'être drôle que par accident, parfois. Pourtant, en prenant du recul, je peux dire ce qui fait qu'une personne parvient à communiquer quelque chose de drôle, mais cela revient à analyser une réalisation littéraire de façon très fine sans pour autant gagner la capacité d'être écrivain à mon tour. Heureusement que je parviens à mieux m'exprimer dans d'autres registres...
À l'inverse, on me charrie beaucoup pour ma difficulté à cerner les degrés d'un discours. Bien sûr, si tu me dis de chercher le double sens, je peux le voir, parce qu'il y a des indices, souvent répétitifs, que je vais alors chercher et déceler. Mais si je n'y ai pas été préparée, je peux très facilement passer à côté. C'est ce qui fait que je peux avoir du mal avec les taquineries (même si j'apprends à reconnaître les gens qui en font avec moi), non pas parce que je suis susceptible (un peu, mais pas plus que ça), mais parce que je ne parviens pas à savoir si la personne est sérieuse ou pas. Et comme une taquinerie est souvent très exagérée, eh bien je n'en garde qu'un sentiment d'injustice d'être jugée avec d'aussi gros sabots, quand ma "faute" me semble beaucoup plus minime. Comme si on me donnait une caricature et que je ne parviens pas à savoir si la personne a exagéré mes traits ou si elle me voit réellement comme ça.
Bref, ce n'est pas facile de communiquer en ce bas monde.
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