Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Hawley
- Date de début
-
- Mots-clés
- les essentiels
Je ne supporte pas le concept des "xxx (insérer un nombre à au moins 3 zéros) calories challenge" que font pas mal de youtubers cuisine ou fitness ou whatever. Franchement, quel est l'intérêt? Je trouve ça immensémment irrespectueux vis-à-vis de tous les gens qui ne mangent pas à leur faim tous les jours, et aussi très trigger pour les personnes atteintes de TCA. C'est vraiment super malsain 
@Nastja Moi aussi je fais de la psycho à 2 balles mais j'ai besoin de comprendre, même ces personnes-là 
J'ai l'impression qu'il y a une "jalousie de la liberté".
Par exemple, dans ma classe y avait une fille aux cheveux roses. Et AU MOINS une fois par semaine, y avait des réflexions des autres sur ses cheveux roses (comme quoi le blond/sa couleur naturelle lui irait mieux etc).
Alors que bordel, c'est que des cheveux !
J'ai l'impression que les gens ragent qu'une personne soit libérée du regard d'autrui, au point d'avoir les cheveux roses/de pas faire de régime/d'avoir des tatouages/de s'habiller excentrique/... parce que EUX ils se mettent des barrières, et fournissent un certain effort à se conformer aux standards de la société. Alors qu'au final, ces limites de la société il est concrètement possible de les dépasser, et elles ne font de mal à personne.
Peut-être qu'au fond eux aussi ont une part d'originalité qu'ils refoulent… (on en a tous)
Bref pour les régimes c'est comme s'ils s'infligeaient une souffrance et qu'ils voulaient que l'ensemble de la population la partage avec eux.
Peut-être que dans ce processus, ils prônent une force, une exigence subie et qu'ils essayent de la transformer en "choix", et qu'ils ont l'impression que partager et imposer cette souffrance aux autres pourrait réduire la leur alors que non.
Une personne réellement bien avec elle-même (indifférente à l'influence sociétale) n'a pas le besoin de juger les autres, d'évaluer,...
@MaryJAnna
Je suis d'accord qu'on pathologise tout et n'importe quoi mais pour un violeur, pour moi il y a clairement un problème de moi/surmoi (la personne n'a pas acquis la règle morale sociétale "Ne pas violer", comme un sociopathe ne comprendrait pas l'empathie)
Par contre j'ai l'impression qu'on oublie souvent que la norme d'hier peut être la folie de demain. Par exemple: Considérer des corps comme de la marchandise, considérer des êtres humains inférieurs, etc.
Bref on oublie la folie "ordinaire", induite dans l'inconscient collectif et les comportements, et j'estime qu'il y en a pas mal dans la société. Violer est si courant qu'à mon sens il est normal de s'interroger sur la "culture du viol".
Donc pour moi un violeur est bien fou, mais surtout le reflet d'une société paradoxale et immature qui laisse passer beaucoup de folies également, notamment dans sa considération du corps féminin.
J'ai l'impression qu'il y a une "jalousie de la liberté".
Par exemple, dans ma classe y avait une fille aux cheveux roses. Et AU MOINS une fois par semaine, y avait des réflexions des autres sur ses cheveux roses (comme quoi le blond/sa couleur naturelle lui irait mieux etc).
Alors que bordel, c'est que des cheveux !
J'ai l'impression que les gens ragent qu'une personne soit libérée du regard d'autrui, au point d'avoir les cheveux roses/de pas faire de régime/d'avoir des tatouages/de s'habiller excentrique/... parce que EUX ils se mettent des barrières, et fournissent un certain effort à se conformer aux standards de la société. Alors qu'au final, ces limites de la société il est concrètement possible de les dépasser, et elles ne font de mal à personne.
Peut-être qu'au fond eux aussi ont une part d'originalité qu'ils refoulent… (on en a tous)
Bref pour les régimes c'est comme s'ils s'infligeaient une souffrance et qu'ils voulaient que l'ensemble de la population la partage avec eux.
Peut-être que dans ce processus, ils prônent une force, une exigence subie et qu'ils essayent de la transformer en "choix", et qu'ils ont l'impression que partager et imposer cette souffrance aux autres pourrait réduire la leur alors que non.
Une personne réellement bien avec elle-même (indifférente à l'influence sociétale) n'a pas le besoin de juger les autres, d'évaluer,...
@MaryJAnna
Je suis d'accord qu'on pathologise tout et n'importe quoi mais pour un violeur, pour moi il y a clairement un problème de moi/surmoi (la personne n'a pas acquis la règle morale sociétale "Ne pas violer", comme un sociopathe ne comprendrait pas l'empathie)
Par contre j'ai l'impression qu'on oublie souvent que la norme d'hier peut être la folie de demain. Par exemple: Considérer des corps comme de la marchandise, considérer des êtres humains inférieurs, etc.
Bref on oublie la folie "ordinaire", induite dans l'inconscient collectif et les comportements, et j'estime qu'il y en a pas mal dans la société. Violer est si courant qu'à mon sens il est normal de s'interroger sur la "culture du viol".
Donc pour moi un violeur est bien fou, mais surtout le reflet d'une société paradoxale et immature qui laisse passer beaucoup de folies également, notamment dans sa considération du corps féminin.
@Valentina- C'est pas bête du tout ce que tu dis. La tendance aux jugements négatifs non-légitimes est toujours symptomatique d'une insécurité. Soit parce qu'on rejette une faute sur autrui pour se défaire d'un sentiment de culpabilité, soit parce qu'on aimerait bien être comme la personne en question, mais faute d'y parvenir, on se rassure en se disant que cette personne agit mal.
Je ne supporte pas les gens qui disent "c'est de la merde", "c'est à chier", "ça ne sert à rien" etc. C'est si difficile de dire je ? "Je ne supporte pas", "je n'aime pas", "pour moi ça arrache les oreilles" ?
Ca me crispe à chaque fois, même quand c'est quelque chose que je ne connais ou n'apprécie pas, je trouve que c'est d'un irrespect énorme envers les personnes qui apprécie, ça dénigre les autres, ça place son avis en vérité générale.
Et franchement, pour l'avoir vécu plusieurs fois (IRL notamment) sur des sujets que j'apprécie, ça ferme la discussion, ça te fais juste sentir comme une sous-merde, et à part braquer des deux côtés, ça ne sert à rien. D'autant plus que bon, soit on est super sensible à l'avis des autres donc on s'empêche d'apprécier quelque chose à cause des autres, soit on s'en fiche donc ça ne changera rien, si ce n'est être vexé.e en face.
Ca me crispe à chaque fois, même quand c'est quelque chose que je ne connais ou n'apprécie pas, je trouve que c'est d'un irrespect énorme envers les personnes qui apprécie, ça dénigre les autres, ça place son avis en vérité générale.
Et franchement, pour l'avoir vécu plusieurs fois (IRL notamment) sur des sujets que j'apprécie, ça ferme la discussion, ça te fais juste sentir comme une sous-merde, et à part braquer des deux côtés, ça ne sert à rien. D'autant plus que bon, soit on est super sensible à l'avis des autres donc on s'empêche d'apprécier quelque chose à cause des autres, soit on s'en fiche donc ça ne changera rien, si ce n'est être vexé.e en face.
@Luthéa Le pire pour moi c'est quand ces personnes non contente de te dire que ce que tu apprécies "C'est de la merde" vont vouloir te prouver pourquoi tu as tort d'aimer ce que tu aimes (ou comment te faire sentir comme une merde version ++ ).
Vaut aussi pour le pendant inverse, ou quand tu n'apprécies pas quelque chose mais que la personne va vouloir te prouver que tu devrais aimer.
Vaut aussi pour le pendant inverse, ou quand tu n'apprécies pas quelque chose mais que la personne va vouloir te prouver que tu devrais aimer.
C'est marrant, tu me rappelles quelqu'un que j'ai connu. Et le pire, c'est que quand je lui mettais le nez dans son travers, il affirmait en toute mauvaise foi que c'était moi qui dénigrais ses goûts.
M
Membre supprimé 205317
Guest
Je ne supporte plus de faire des cauchemars horribles. Je me souviens souvent de mes rêves et ce sont souvent de mauvais rêves mais ces derniers temps il y en a de vraiment affreux et ils me laissent dans un sale état pour la journée.
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Je ne supporte pas les gens qui râlent pour tout, tout le temps, pour qui jamais rien ne va, qui trouvent toujours prétexte à envenimer une situation, à se noyer dans un verre d'eau. C'est vampirisant, exaspérant, fatiguant, ça finit par devenir complètement inintéressant. La plupart de ceux que j'ai rencontrés dans ce schéma étaient en plus assez passifs / agressifs : lorsque tu n'allais pas dans leur sens c'était un crime de lèse-majesté. J'ai bien conscience que ça n'est pas la manifestation du bien-être mais il y a parfois une complaisance avec laquelle j'ai du mal.
@Lord Griffith Sur de tels raisons, je peux à la rigueur comprendre la personne, même si après ça ne fait pas partie de mon vocabulaire, mais je comprends mieux. (Bon après, où on place la limite etc). Et bon, en l’occurrence tu fais quand même attention à la personne en face 
Après quand quelqu'un émet une opinion/critique sur quelque chose, bah on sait déjà très bien de base qu'une opinion quelle qu'elle soit est purement subjective.
Ce serait hyper redondant qu'on doive le préciser à chaque fois du genre "personnellement, de mon point de vue je trouve que c'est nul mais c'est que mon avis"
Quand au fait s'avoir des plaisirs coupable c'est plutôt naturel non ? Le plus important est de reconnaitre que ce que l'on aime soi même n'est pas forcément exempt de défauts
Ce serait hyper redondant qu'on doive le préciser à chaque fois du genre "personnellement, de mon point de vue je trouve que c'est nul mais c'est que mon avis"
Quand au fait s'avoir des plaisirs coupable c'est plutôt naturel non ? Le plus important est de reconnaitre que ce que l'on aime soi même n'est pas forcément exempt de défauts
JNSP les romances de beaucoup de films d'Hollywood
Ces romances où deux protagonistes se livrent corps et âme, quitte à renier leurs besoins, leur vie, pour couler dans l'amûr au prix de tout, comme si c'était absolument normal
Il m'a fallu des années pour comprendre et briser ma dépendance affective, bâtir ma propre confiance en moi et des relations sereines, pas sur le physique, le crush, pas sur l'idéalisation, la projection, des relations complices et saines où chacun peut être ce qu'il est et partager des choses
Mais Hollywood avec ses Twilight, 50 shades etc etc continue de matraquer que l'amour, c'est mettre sa vie en paranthèse pour le beau brun chiant comme la pluie et plein de problèmes, qui fera jamais de sorties avec nous et nos potes, ira faire un tour à vélo, partager des activités, rire aux éclats, lâcher un pet au lit. Non parce que monsieur est bien trop "sombre", trop glam, trop sexy, il a des problèmes, il est voué à une vie à part et l'héroine plonge dedans. Dans la vraie vie les Edward Cullen c'est des beaux gosses à problèmes, pas démonstratifs pour un sou, avec souvent un balai dans le cul, et combien en ai-je fréquentés Parce que l'amour apparemment c'était ça, même s'ils s'engagent pas ou que tu renies ta vie pour le faire, même s'ils sont ennuyeux à mourir, même si vous n'avez rien en commun, c'est pas grave, tu as chopé le beau gosse bad boy.
Raaaa ça fait du bien de se défouler
Plus sérieusement, je finis d'énièmes films romantiques avec toujours cette même impression de relations malsaines, déprimantes vantées comme la passion et le bonheur ultime, ça me déprime. Je me dis que si un jour j'ai une fille j'aurai un sacré boulot pour déconstruire tout le bullshit qu'elle verra en permanence à la télé
Ces romances où deux protagonistes se livrent corps et âme, quitte à renier leurs besoins, leur vie, pour couler dans l'amûr au prix de tout, comme si c'était absolument normal
Il m'a fallu des années pour comprendre et briser ma dépendance affective, bâtir ma propre confiance en moi et des relations sereines, pas sur le physique, le crush, pas sur l'idéalisation, la projection, des relations complices et saines où chacun peut être ce qu'il est et partager des choses
Mais Hollywood avec ses Twilight, 50 shades etc etc continue de matraquer que l'amour, c'est mettre sa vie en paranthèse pour le beau brun chiant comme la pluie et plein de problèmes, qui fera jamais de sorties avec nous et nos potes, ira faire un tour à vélo, partager des activités, rire aux éclats, lâcher un pet au lit. Non parce que monsieur est bien trop "sombre", trop glam, trop sexy, il a des problèmes, il est voué à une vie à part et l'héroine plonge dedans. Dans la vraie vie les Edward Cullen c'est des beaux gosses à problèmes, pas démonstratifs pour un sou, avec souvent un balai dans le cul, et combien en ai-je fréquentés
Parce que l'amour apparemment c'était ça, même s'ils s'engagent pas ou que tu renies ta vie pour le faire, même s'ils sont ennuyeux à mourir, même si vous n'avez rien en commun, c'est pas grave, tu as chopé le beau gosse bad boy. Raaaa ça fait du bien de se défouler
Plus sérieusement, je finis d'énièmes films romantiques avec toujours cette même impression de relations malsaines, déprimantes vantées comme la passion et le bonheur ultime, ça me déprime. Je me dis que si un jour j'ai une fille j'aurai un sacré boulot pour déconstruire tout le bullshit qu'elle verra en permanence à la téléDiscussions similaires
