@Valentina-
Je ne sais pas quel mécanisme ou quels mécanismes entrent en jeu dans ce genre de comportement.
Très souvent les personnes avaient un "terrain", c'est à dire qu'elles avaient tendance à médiser ou à critiquer peu importe leur situation.
Les gens qui s'imposent des cadres moraux ou des modes de vie stricts par exemple critiquent beaucoup aussi. Ils sont un peu dans une logique de dictature et de refus de la singularité de l'autre. Soit parce qu'ils envie un état différent ("moi aussi j'aimerais manger cette glace sur la plage et m'en foutre de mon poids"), soit parce qu'ils ont érigé leur mode de vie comme exemplaire et ne supportent pas que d'autres (qui ne sont pas concernés) ne suivent pas ce chemin .
Je pense que toutes les dictatures fonctionnent comme ça.
Je ne sais pas pourquoi ils s'imposent des vies strictes. Peut-être pour se punir ou pour donner un sens à leur vie (un sens rigide calqué sur un modèle ou contre modèle pour exorciser un truc).
Enfin je sais que je fais de la psycho gratuite (même pas à 2 balles

).
@MaryJAnna
Il me semble avoir lu il n'y a pas longtemps qu'il y avait deux écoles sur la perception de l'humain. L'une pense que l'humain est bon et que la société le corrompt et l'autre pense que l'homme est "mauvais" (ou trop imprévisible) et que la société sert de cadre aux pulsions (les lois et l'approbation morale).
Du coup, peut-être qu'on a tous des pulsions que l'on refrène soit parce qu'on a peur de la loi (aller en prison) soit parce que "ça ne se fait pas" et que c'est ancré.
Du coup le violeur c'est peut-être quelqu'un de "normal" (d'un point de vue humain pur et dur) mais qui ne respecte plus le contrat de la société.
Peut-être que dans une autre société, ce serait totalement normal et accepté, voire récompensé (en imaginant un monde alternatif).
Du coup celui qui sort du cadre c'est quelqu'un de forcément fou qui n'a pas réussi à mater ses pulsions de base. Le problème d'associer un comportement déviant à la folie c'est que ça excuse en partie le geste. Alors qu'on peut très bien sortir du cadre imposé en toute conscience, voire jouer avec les limites.
Associer un trouble pathologique ça permet d'identifier des traits, de rendre le comportement plus explicite.
Et aussi comme tu dis ça permet de distancier l'autre de nous-mêmes.