Merci ! S'offusquer d'un article comme celui-ci comme beaucoup l'ont fait, c'est à mon avis être pas mal à côté de la plaque. Personne n'est exempt de contradictions. Le féminisme s'attaque à tellement d'injonctions sociales que c'est normal des fois de ses rendre compte que notre propre engagement militant se heurte à nos façons de penser. Un peu comme quand on est super de gauche mais qu'on râle pendant une heure au moment de payer ses impôts 
Ce qui m'a dérangée dans l'article de Elle, au fond, ce n'est pas tant le contenu qu'une attitude générale qu'on retrouve dans la majorité des magazines féminins traditionnels (ce qui fait d'ailleurs que je n'en lis plus aucun, à part Madmoizelle
) : c'est cette tendance permanente à prétendre que les seuls efforts qu'on ait à faire dans la vie, c'est de faire le régime pour rentrer dans un beau bikini ou de devenir de la dynamite au plumard pour faire plaisir à son homme. Pour le reste, que ce soit l'écologie, l'engagement militant, la politique... bah il faut surtout se "déculpabiliser", se "décomplexer", "assumer nos contradictions" (ok, c'est génial d'assumer nos contradictions tant que c'est pour en avoir conscience et y travailler, mais si c'est juste pour se justifier de se prétendre féministe devant les copines et de sortir de belles conneries bien machistes à table sans se poser de questions, non merci). D'accord, ce n'est pas un crime de se dire écolo et de craquer sur un énième petit haut en solde fabriqué dans des conditions minables au Bangladesh, mais ça serait bien aussi de temps en temps de rappeler que le coton bio équitable, ça n'existe pas toujours que pour nous donner bonne conscience. Ou qu'être féministe, c'est aussi faire un travail sur soi pour remettre en question nos évidences. Ou que de manière générale dans la vie, faire des efforts sur soi pour ne pas complètement se conduire comme un porc, c'est chouette
Et pour le bikini, on verra plus tard si on veut !

Ce qui m'a dérangée dans l'article de Elle, au fond, ce n'est pas tant le contenu qu'une attitude générale qu'on retrouve dans la majorité des magazines féminins traditionnels (ce qui fait d'ailleurs que je n'en lis plus aucun, à part Madmoizelle
) : c'est cette tendance permanente à prétendre que les seuls efforts qu'on ait à faire dans la vie, c'est de faire le régime pour rentrer dans un beau bikini ou de devenir de la dynamite au plumard pour faire plaisir à son homme. Pour le reste, que ce soit l'écologie, l'engagement militant, la politique... bah il faut surtout se "déculpabiliser", se "décomplexer", "assumer nos contradictions" (ok, c'est génial d'assumer nos contradictions tant que c'est pour en avoir conscience et y travailler, mais si c'est juste pour se justifier de se prétendre féministe devant les copines et de sortir de belles conneries bien machistes à table sans se poser de questions, non merci). D'accord, ce n'est pas un crime de se dire écolo et de craquer sur un énième petit haut en solde fabriqué dans des conditions minables au Bangladesh, mais ça serait bien aussi de temps en temps de rappeler que le coton bio équitable, ça n'existe pas toujours que pour nous donner bonne conscience. Ou qu'être féministe, c'est aussi faire un travail sur soi pour remettre en question nos évidences. Ou que de manière générale dans la vie, faire des efforts sur soi pour ne pas complètement se conduire comme un porc, c'est chouette
Et pour le bikini, on verra plus tard si on veut !
Et puis moi j'aime bien la galanterie, je trouve ça chouette quand on m'offre ma bière ou qu'on me propose de porter mes courses, je trouve que c'est des petites attentions choupi 








Il y a encore et toujours un sentiment de supériorité de la part des blancs sur les cultures des autres, alors qu'on a pillé des richesses, des connaissances et que c'est grâce à ça qu'on en est là aujourd'hui. Cette supériorité se retrouve dans la façon dont sont jugées les immigrés ou leurs descendants (qui sont donc bien Français pour la plupart mais sont encore considérés comme des étrangers) et les conséquences que j'ai cité plus haut. En quoi est-ce qu'un blanc va se sentir discriminé par une pauvre petite insulte à l'encontre de sa couleur de peau ? Qu'est-ce que cette insulte représente ? Ben la personne va se faire traiter de "sale blanc-he", ok, super. Je serais moi-même particulièrement choquée d'être traitée ainsi... Mais est-ce que ça changerait quelque chose à mon statut de blanche ? Est-ce que je serais discriminée sur les mêmes facteurs que les minorités ? En tant que blanche, non, même si, je te l'accorde, en tant que femme, rien n'est moins certain. Cette insulte, pour en revenir à ta définition, n'est pas réellement tirée d'un quelconque sentiment de supériorité d'un noir ou autre par rapport aux blancs. Je pense (je dis peut-être une bêtise, si un-e concerné-e pouvait confirmer) qu'il y a plus une question de frustration envers les blancs en lien avec leurs discriminations quotidiennes. Il y a sûrement eu des suprématistes noirs mais à l'heure actuelle, ce n'est pas comme s'il pouvait faire grand-chose.
), l'article est très bien.