Moi je ne lis quasiment jamais ELLE donc je ne connais pas trop leur ligne éditoriale
Ben en fait, ils essaient de se faire passer pour "féministes" mais bon, quand on lit certains articles, on peut relever pas mal de propos problématiques. Tu verras, ils n'en sont pas à leur premier coup d'essai, mais ce n'est pas leur dernier, malheureusement.
@Eko Je ne suis pas sûre de bien suivre où tu veux en venir.

Parce que le coup du "Vous êtes racistes !" servis par des noirs, j'y ai eu droit. (dont une parce que mon copain et moi n'avions pas de briquet, il a voulu se bastonner, le vigile du métro s'en est mêlé et hop ! On est racistes

) Alors je comprends ta frustration, y en a qui se victimisent pour tout et n'importe quoi, mais je n'irai pas jusqu'à dire que je vis du "racisme anti-blanc". Tout simplement car si on regarde bien l'implication qu'a le racisme dans la vie de tous les jours des dominés, la perception qu'a la classe dominante des autres, on voit bien que ça n'a rien à voir. En fait, tu peux parler de discrimination si tu veux, mais de "racisme anti-blanc" ? Je trouve que le terme est vraiment mal choisi et que c'est plutôt nous, au contraire, qui nous victimisons pour pas grand-chose.
J'aimerais qu'on remette les choses dans leur contexte : nos potentiels discriminations ne peuvent pas se mesurer à celle des dominés. Alors, tu vas me dire que c'est hiérarchiser les souffrances... Ben dans le cas d'une classe dominante vis-à-vis des classes dominées, je pense qu'on peut se permettre, oui. C'est comme si on mettait sur le même plan les souffrances des hommes et des femmes dans le système patriarcal actuel, ce serait contre-productif. Là, c'est pareil. Les discriminations envers les classes dominées racialement ne sont pas du tout de la même nature (même si les hiérarchiser entre elles, c'est vraiment n'importe quoi, oui), ne sont pas vécues de la même manière et qu'on se permette de parler de racisme envers nous, je trouve ça limite présomptueux.
Je préfère parler de discrimination (et encore, j'ai des réserves) mais utiliser le terme de "racisme", non, on vole la cause de ceux qui le subissent réellement, ça me pose un vrai cas moral.
@Paquerettes88 J'en profite pour te répondre car je ne fais que du hors sujet depuis tout à l'heure.
Finalement, est-ce que son cas ne rejoint pas un peu ce qui est décrit dans l'article ? On participe plus ou moins à la société patriarcale et à ses codes (perso, je m'épile - comme je peux, certes

- et j'ai un langage sexiste aussi, de par mes insultes), c'est aussi le cas de ta soeur, non ? Est-ce qu'à côté de ça, elle milite pour le féminisme/en discute avec les gens ? Peut-être qu'elle lutte à sa façon... Comme nous toutes.
Par contre, attitude de "garçon" ou de "fille", ça ne pose pas tellement de problème, tant qu'elle ne discrimine pas les gens sur ces sujets-là, justement ?
