Je suis un homme victime de viol — Témoignage
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
amour force et courage
Bonjour à tous. Je tenais vraiment à remercier ce jeune homme pour le courage dont il a fait preuve en témoignant ici mais également madmoizelle qui a publié ceci. C'est grâce à cet article il y a un an que j'ai réalisé ce qui s'était passé pour moi. Un an plus tard, ça fait toujours mal. Ca revient toujours sous diverses formes, mais ça avance, ça évolue... J'en parle enfin même si ça prend du temps. Et récemment, un an après, me voilà à rencontrer un homme merveilleux à qui je n'ose pour l'instant rien raconter même si mes flashbacks m'atteignent parfois dans les meilleurs moments ... Un jour, j'en parlerais, comme ce garçon a réussi a le faire avec sa nouvelle compagne.
Du courage, de l'amour à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont été des victimes de leur propre corps, de leur silence, de leur regrets, de leur flashbacks, de leur colère et surtout, victimes de ces monstres !
On avance toujours
!
Du courage, de l'amour à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont été des victimes de leur propre corps, de leur silence, de leur regrets, de leur flashbacks, de leur colère et surtout, victimes de ces monstres !
On avance toujours
!Je vais dire qq chose de pas politiquement correct.
Je suis vraiment désolée pour ce jeune homme et je comprend qu'il existe un sentiment de sidération chez certaines personnes. Nous ne sommes totalement pas tous pareils.
D'ailleurs le jeune homme se demande lui même pourquoi il n'a pas repoussé la jeune femme et c'est pour ça qu'il culpabilise. Ca doit être horrible comme sentiment alors qu'il n'y est pour rien.
Tout ça pour dire que j'ai vécu certaines situations similaires et que j'ai envoyé le garçon balader et que quand je lis ce genre de témoignage, je me demande comment fonctionne ce mécanisme de sidération décrit ici.
Le plus proche que j'ai vécu est une situation semblable ou j'avais repéré dans une soirée un beau garçon qui me plaisait, on dansait ensemble depuis juste 2 minutes et là, paf, il me roule une grosse pelle alors que je n'ai pas montré que j'en avais envie à ce stade, mais bon, je suis interloquée et effectivement j'accepte ce baiser dont je ne voulais pas maintenant, une sorte de sidération sur le premier stade effectivement, là il m'emmène dans les escaliers où il n'y a personne dans une sorte d'usine abandonnée, et commence à me toucher les seins, je dis non plusieurs fois, il continue, je mets du temps à réagir vraiment physiquement, j'essaie de me dégager de son étreinte sans violence et sans succès il continue à redescendre mon soutien-gorge que je remonte, à essayer de mettre sa main entre mes jambes et je la bloque, et donc là, voyant que ni la parole ni les gestes de "repoussement" ne fonctionnent, je le pousse violemment, lui dit non très fort et remonte l'escalier rapidement.
Alors, oui clairement je ne me sentais pas bien après. Mais j'ai réagi et s'en est resté là. Si il avait vraiment été violent, et m'avais empêchée de me dégager avec toute sa force, je n'aurais pas pu partir, mais heureusement ça n'a pas été le cas.
Bref, quand l'acte d'agression dure, je suis surprise par le fait que l'on puisse être totalement sidéré au point de regarder l'autre te violer sans rien faire, mais encore une fois je sais que les expériences et les vécus personnels tous différents conduisent à des réactions différentes.
Je suis vraiment désolée pour ce jeune homme et je comprend qu'il existe un sentiment de sidération chez certaines personnes. Nous ne sommes totalement pas tous pareils.
D'ailleurs le jeune homme se demande lui même pourquoi il n'a pas repoussé la jeune femme et c'est pour ça qu'il culpabilise. Ca doit être horrible comme sentiment alors qu'il n'y est pour rien.
Tout ça pour dire que j'ai vécu certaines situations similaires et que j'ai envoyé le garçon balader et que quand je lis ce genre de témoignage, je me demande comment fonctionne ce mécanisme de sidération décrit ici.
Le plus proche que j'ai vécu est une situation semblable ou j'avais repéré dans une soirée un beau garçon qui me plaisait, on dansait ensemble depuis juste 2 minutes et là, paf, il me roule une grosse pelle alors que je n'ai pas montré que j'en avais envie à ce stade, mais bon, je suis interloquée et effectivement j'accepte ce baiser dont je ne voulais pas maintenant, une sorte de sidération sur le premier stade effectivement, là il m'emmène dans les escaliers où il n'y a personne dans une sorte d'usine abandonnée, et commence à me toucher les seins, je dis non plusieurs fois, il continue, je mets du temps à réagir vraiment physiquement, j'essaie de me dégager de son étreinte sans violence et sans succès il continue à redescendre mon soutien-gorge que je remonte, à essayer de mettre sa main entre mes jambes et je la bloque, et donc là, voyant que ni la parole ni les gestes de "repoussement" ne fonctionnent, je le pousse violemment, lui dit non très fort et remonte l'escalier rapidement.
Alors, oui clairement je ne me sentais pas bien après. Mais j'ai réagi et s'en est resté là. Si il avait vraiment été violent, et m'avais empêchée de me dégager avec toute sa force, je n'aurais pas pu partir, mais heureusement ça n'a pas été le cas.
Bref, quand l'acte d'agression dure, je suis surprise par le fait que l'on puisse être totalement sidéré au point de regarder l'autre te violer sans rien faire, mais encore une fois je sais que les expériences et les vécus personnels tous différents conduisent à des réactions différentes.
ton commentaire date, mais je viens de tomber sur ce sujet et je voudrais t'adresser un gros câlin à distance, rien qu'à penser au courage qu'il t'a fallu pour surmonter un pareil traumatisme d'enfance
Témoignage touchant et qui fait réfléchir à plusieurs titres. 
Tout mon soutien et mes encouragements pour arriver à revivre comme avant. Il te faudra du temps et sans doute le soutien concret de tes proches si ils sont en mesure de te comprendre. Super déjà que tu aies pu retrouver du plaisir physique, c'est déjà un pas de franchi et d'autres t'attendent
Tout mon soutien et mes encouragements pour arriver à revivre comme avant. Il te faudra du temps et sans doute le soutien concret de tes proches si ils sont en mesure de te comprendre. Super déjà que tu aies pu retrouver du plaisir physique, c'est déjà un pas de franchi et d'autres t'attendent
Tout d'abord monsieur qui témoigne, pluie du coeurs sur toi, tu es super courageux d'en parler, j'espère vraiment que tu vas pouvoir te reconstruire 
@Annasorel C'est justement le concept même de sidération, la situation vécue est tellement stressante et traumatisante que le cerveau "plante" et tu te retrouves immobile, à ne rien pouvoir faire, même si l'agression est "longue" même si elle n'est "pas grave" (une simple insulte peut faire entrer une personne en état de sidération). C'est un mécanisme physiologique (on peut même l'observer à l'IRMf), en gros le stress subi est tellement intense qu'il met en danger le bon fonctionnement et l'intégrité de l'organisme, et en réponse, le cerveau "court-circuite" ses zones impliquées dans la réponse au stress et les émotions afin de se protéger. Du coup, la personne sidérée est dans un état quasi-catatonique, qui peut durer plusieurs heures (d'où l'impossibilité de se défendre/fuir/donner l'alerte même lors d'une agression "longue" ou d'un simple rappel de la situation traumatisante, on retrouve un mécanisme semblable dans le stress post-traumatique).
En plus, parce que sinon ça serait pas marrant, il n'y a pas d'échelle de gravité où à partir d'un point tu entres automatiquement en état de sidération, une personne peut avoir vécu un viol sans être sidérée, et une autre l'être avec de "simples" attouchements, on se sait jamais comment on va réagir.
Des explication moins confuses ici et là
@Annasorel C'est justement le concept même de sidération, la situation vécue est tellement stressante et traumatisante que le cerveau "plante" et tu te retrouves immobile, à ne rien pouvoir faire, même si l'agression est "longue" même si elle n'est "pas grave" (une simple insulte peut faire entrer une personne en état de sidération). C'est un mécanisme physiologique (on peut même l'observer à l'IRMf), en gros le stress subi est tellement intense qu'il met en danger le bon fonctionnement et l'intégrité de l'organisme, et en réponse, le cerveau "court-circuite" ses zones impliquées dans la réponse au stress et les émotions afin de se protéger. Du coup, la personne sidérée est dans un état quasi-catatonique, qui peut durer plusieurs heures (d'où l'impossibilité de se défendre/fuir/donner l'alerte même lors d'une agression "longue" ou d'un simple rappel de la situation traumatisante, on retrouve un mécanisme semblable dans le stress post-traumatique).
En plus, parce que sinon ça serait pas marrant, il n'y a pas d'échelle de gravité où à partir d'un point tu entres automatiquement en état de sidération, une personne peut avoir vécu un viol sans être sidérée, et une autre l'être avec de "simples" attouchements, on se sait jamais comment on va réagir.
Des explication moins confuses ici et là
!!!!!!!!!!!! CECI N'EST PAS UN VIOL !!!!!!!!!!!!
Article 222-23 du Code pénal: "Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol."
Il n'y a pas de pénétration de l'auteur dans la victime, là c'est exactement le contraire. Cela relèverait peut-être de l'agression sexuelle; encore faudrait-il prouver la surprise de la victime - la violence, la contrainte et la menace étant absolument inenvisageable. Attention à savoir de quoi vous parlez avant de monter sur vos grands chevaux: ces mots-là ont une signification technique.
Article 222-23 du Code pénal: "Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol."
Il n'y a pas de pénétration de l'auteur dans la victime, là c'est exactement le contraire. Cela relèverait peut-être de l'agression sexuelle; encore faudrait-il prouver la surprise de la victime - la violence, la contrainte et la menace étant absolument inenvisageable. Attention à savoir de quoi vous parlez avant de monter sur vos grands chevaux: ces mots-là ont une signification technique.
Euh... C'est bien de mettre le doigt sur ce qui est important dans cet article.!!!!!!!!!!!! CECI N'EST PAS UN VIOL !!!!!!!!!!!!
Article 222-23 du Code pénal: "Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol."
Il n'y a pas de pénétration de l'auteur dans la victime, là c'est exactement le contraire. Cela relèverait peut-être de l'agression sexuelle; encore faudrait-il prouver la surprise de la victime - la violence, la contrainte et la menace étant absolument inenvisageable. Attention à savoir de quoi vous parlez avant de monter sur vos grands chevaux: ces mots-là ont une signification technique.
"Appelons un chat un chat. Je ne suis pas venue ici faire de la dentelle." -> faire DANS la dentelle
@Karamelle oui je dois bien reconnaître que ce n'était certainement pas délicat. Je souhaitais seulement attirer vivement l'intention sur le fait que tout le monde ou presque semblait prendre la mauvaise direction, le titre de l'article en premier lieu.
Techniquement, pour l'avoir étudié en droit pénal, je suis absolument certaine de la définition et encore davantage de son interprétation (interprétation STRICTE de la loi pénale). C'est seulement à cela que j'ai voulu réagir
Techniquement, pour l'avoir étudié en droit pénal, je suis absolument certaine de la définition et encore davantage de son interprétation (interprétation STRICTE de la loi pénale). C'est seulement à cela que j'ai voulu réagir
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