J'ai du mal à croire l'histoire d'un homme marié, fidèle, qui invite une femme dans sa chambre d’hôtel et qui enlève son alliance quand il va en boite. Qui fait ça ?
J'avoue que j'ai bien rigolé en lisant "Il affirme qu’il ne la trompe jamais", il lui dit ça après lui avoir tenu la main en boîte, embrassé et ramené à son hôtel. LOL.
En plus le lendemain qu'elle ait refusé de couché car il est marié il s'est trouvé des excuses pour pouvoir la convaincre de coucher quand même: je suis marié mais elle a organisé le mariage de A à Z sans que j'ai eu mon mot à dire (en gros s'il est infidèle c'est la faute de sa femme qui est trp dirigiste
) et "ça [me] paraît impossible de rester avec la même personne toute sa vie." (c'est vrai que du coup l'infidélité est l'unique voie, le divorce est interdit chez les Suédois vivant aux Etats-Unis visiblement).
Oulala tu sens vachement le mec tiraillé par la question de la fidélité (non
)
Du coup j'ai encore plus rigolé en apprenant ça après : "Mon amie a passé l’après-midi à l’hôtel avec Simon. Lui aussi est marié. "
Quelle coïncidence
Un quarantenaire en voyage d'affaire, marié, qui va en boîte sans alliance, avec un pote marié aussi, ils parlent à un groupe de filles plus jeunes, elles sont bourrées, chacun en embrasse une et ils les ramènent à leur hôtel, puis le mec qui dit qu'il "ne trompe jamais sa femme" : moui
(je pouffe)
C'est une jolie histoire toussa toussa mais c'est tellement cliché ce type d'infidélité
je comprends les madz qui disent que ça fait histoire harlequin / que ça sonne faux mais perso je pense que ça peut être tout à fait vrai, pour moi c'est cliché dans le sens que c'est surtout banalement commun
Mais du coup je dois être cynique car je trouve l'auteur (très) naïve sur la question de la "faute morale" (le terme est fort) : m'est avis que ce Marc s'en bats complètement les steaks.
Si ça avait réellement un poids pour lui, la question morale de l'infidélité, il embrasserait pas une inconnue après quelques heures passées dans un bar et la ramènerait pas juste après à son hôtel (on va pas me dire que le mec pensait pas à baiser!).
J'y vois plus une manière pour lui, en l’annonçant avant de coucher (et en se justifiant en rejetant en partie la faute sur sa femme
ce qui a marché vu que l'auteure préfère l'imaginer malheureux en couple) de se rassurer d'être un homme "bien", en cherchant à obtenir l'assentissement de son (futur) plan cul d'un soir (ce qu'il a eu).
Du coup je trouve ça un peu triste qu'elle se "sente mal pour lui" et est "un peu amère" en "pensant à ces embryons d’histoires que ne se développeront jamais"
(sa pote aussi à ce que j'ai compris, décidement, les coïncidences...
).
C'est sûr que c'est plus romantique (et meilleur pour le moral? sans même parler de la déculpabilisation face à l'infidélité) de s'imaginer comme LA personne qui compte, "la première" (et unique?) amante d'un mec malheureux en couple, avec en creux le petit espoir que ça va lui servir d'électrochoc, bref un rôle "positif", que comme, situation quand même bien probable car beaucoup plus banale (sans compter les indices partout alors que c'est elle qui a rédigé le témoignage
), en étant la fille qui a croisé la route d'un mec marié en voyage d'affaire qui comptait baiser, est allé en boîte pour, a réussi puisqu'il a couché avec elle (ça aurait pu être une autre), s'est assuré une bonne conscience dans la foulée, et qui ne ne la recontacta jamais.
Je surinterprètes peut-être (j'espère) mais comme j'ai dit je trouve son histoire tellement banale, plein de trucs dans le témoignage clignotent concernant l'insincérité totale du mec, que du coup ça me rend mal à l'aise de savoir qu'elle se rend mal pour ça