Très sincèrement, je ne suis pas convaincue. Je peux me tromper hein, mais tu ne penses pas qu'il y a exactement les mêmes schémas dans les couples homos ou à genres inversés ? Une femme qui joue sur l'image du mari absent / peu intentionné / qui a perdu sa passion pour flatter l'amant tellement merveilleux qui la refait "sentir femme", ça n'existe pas ?@pi.cassoux Effectivement l'infidélité existe chez les couples homosexuels.
Mais c'est un ressort bien connu qu'un homme dise à sa "maîtresse" qu'avec sa femme ça va pas, elle est trop ceci et pas assez cela... Sous-entendu : toi t'es tellement mieux, tellement plus fraîche, etc.
C'est un ressort bien connu du patriarcat de faire s'opposer les femmes entre elles pour obtenir des faveurs, "diviser pour mieux régner" comme on dit. On les compare, on appuie sur l'ego ou le manque d'ego, on profite des failles narcissiques de la deuxième femme et BAM ! Jackpot.
On est quand même à un tournant dans les mentalités, ça suffit de s'appuyer sur la dichotomie "épouse chiante vs maîtresse attirante". Qui est perdant dans ce cas ? Les femmes.
Oui, je me permets ces critiques, bien qu'ayant connu toutes les situations. Cette critique s'applique à moi aussi. On ne peut pas vivre une histoire d'infidélité avec quelqu'un de marié, sachant que cela se fait aux dépens d'une tierce personne, clamer qu'on ressent de la tendresse pour les infidèles, publier l'histoire et s'attendre à zéro critiques.
Encore une fois l'être humain est complexe, jamais tout bon ou tout mauvais, ce n'est donc pas la personne elle-même qui est critiquée mais cet événement et l'auto-satisfaction qui en découle.
Honnêtement, cette histoire est vue, revue et re-revue. La fiction s'appuie même dessus, systématiquement.
Au bout d'un moment, je comprends que ça créee une forte indigestion.
Pour moi, dénigrer le conjoint ou la conjointe relève souvent d'un moyen de déculpabilisation, qu'on retrouve chez les homos comme chez les hétéros, chez les hommes comme chez les femmes.