Je pense qu'avant, l'infidélité était surtout un problème légal: qui dit infidélité, dit potentiel descendant et problèmes d'héritages.Je vais sans doute me faire taper sévèrement dessus mais y a t'il des études, des parutions sur l'infidélité?
J'ai le sentiment que dans notre société, l'infidélité est à un rang très élevé dans l'échelle des blessures alors que cela varie fortement au fil des époques et des cultures. Pourquoi met-on autant de pathos sur l'infidélité alors que l'exclusion, l'injustice sociale ne passionnent pas autant?
La discussion loi et morale était super intéressante mais je trouve qu'elle a tourné trop court.
Mais aussi que peu de femmes étaient en position d'aller à l'encontre de leur mari (je parle de l'infidélité, telle qu'elle est présentée dans ce témoignage). Il y a bien des chances que ça soit vu comme un échec personnel qui ne devait pas être trop su. De nos jours, on place l'amour avant tout dans un couple et on peu se quitter sans avoir de répercussions sur notre acceptation dans la société. Donc on a moins peur d'en parler.
Concernant la place de l'infidélité sur l'échelle des pathos, je pense avant tout que c'est un sujet qui touche beaucoup plus de personnes que l'exclusion et surtout que ça arrive dans toutes les couches sociales. Mais je trouve ça difficile à comparer, en fait.