J'ai mis à jour mon article avec la liste des membres de la Ligue du LOL affrontant des conséquences, à lire ici !
La Ligue du LOL, le harcèlement viriliste épanoui et impuni
- Initiateur de la discussion Mymy Haegel
- Date de début
@Mymy ou tout autre personne bien renseignée,
J'ai entendu Sonia Devillers mentionner au tout début de son émission ce matin consacrée à la Ligue du LOL (ici le lien) le fait qu'à sa connaissance Guilhem est le seul a avoir exprimé des regrets AVANT la sortie de l'affaire. Tu sais de quoi elle parle (émission ou autre) ?
J'ai entendu Sonia Devillers mentionner au tout début de son émission ce matin consacrée à la Ligue du LOL (ici le lien) le fait qu'à sa connaissance Guilhem est le seul a avoir exprimé des regrets AVANT la sortie de l'affaire. Tu sais de quoi elle parle (émission ou autre) ?
Ce que je trouve pénible c'est que ces mecs ont "changés" parce qu'ils ont bénéficié du travail gratuit des féministes qui leur ont expliqué reexpliqué et rereexpliqué : le harcèlements, le sexisme, le racisme, etc.
Ils ont bénéficié du travail des personnes qu'ils harcelaient et maintenant ils font les angelots.
Ils ont bénéficié du travail des personnes qu'ils harcelaient et maintenant ils font les angelots.
Ils n'ont pas changé du tout, ils veulent juste "sauver la face" en public. Mais leur changement, je n'y crois absolument pas. C'est juste de la com'.
Quand j'ai commencé à lire des trucs sur cette affaire ça parlait de journalistes à Libé, les Inrocks, Quotidien, Kombini, etc.
Sur les deux derniers de la liste j'ai immédiatement pensé à Hugo Clement et Martin Weil...
Ils ne font finalement pas parti de la ligue du LOL mais j'avais pas pensé a eux par hasard, j'ai retrouvé pourquoi :
https://www.liberation.fr/checknews...l-moaddem-et-hugo-clement-sur-twitter_1652865
Qu'est ce qu'on rigole franchement avec les canulars de tout ces journalistes pseudo cool, qui n'ont pas le temps de commenter les gamineries de tweeter (trop occupé à pourrir les carrières des collègues qu'ils n'aiment pas ?)
Et comme par hasard c'est presque toujours des femmes, presque toujours des racisés.
Vous voulez savoir à quoi ressemble le plafond de verre ? A tout ces mecs là.
Ce mecs là avec leurs belles carrieres, les beaux reportages "d'investigation" ("Alors les enfants vous êtes tristes que votre école ait été détruite par l'État islamique ?"), leurs belles dédicaces a la Fnac, leur progressisme.
Sur les deux derniers de la liste j'ai immédiatement pensé à Hugo Clement et Martin Weil...
Ils ne font finalement pas parti de la ligue du LOL mais j'avais pas pensé a eux par hasard, j'ai retrouvé pourquoi :
https://www.liberation.fr/checknews...l-moaddem-et-hugo-clement-sur-twitter_1652865
Qu'est ce qu'on rigole franchement avec les canulars de tout ces journalistes pseudo cool, qui n'ont pas le temps de commenter les gamineries de tweeter (trop occupé à pourrir les carrières des collègues qu'ils n'aiment pas ?)
Et comme par hasard c'est presque toujours des femmes, presque toujours des racisés.
Vous voulez savoir à quoi ressemble le plafond de verre ? A tout ces mecs là.
Ce mecs là avec leurs belles carrieres, les beaux reportages "d'investigation" ("Alors les enfants vous êtes tristes que votre école ait été détruite par l'État islamique ?"), leurs belles dédicaces a la Fnac, leur progressisme.
J'espère que tous ceux qui sont suspendus à titre provisoire le seront définitivement pour laisser place aux femmes/personnes racisées/personnes LGBT+ dont ils ont gênés/empêchés l'avancement.
Sur les excuses des harceleurs: beaucoup râlent parce que les excuses ne seraient pas sincères, car opportunistes, car faites uniquement parce que maintenant ça leur éclate à la figure. Alors je comprends bien, mais d'un autre côté, qui s'excuse quand il n'est pas pris? Si je vole quelque chose et que le propriétaire ne s'en aperçoit jamais, même si je regrette, je ne vais pas m'excuser et dévoiler mon forfait, non? Du coup, admettons que l'un d'eux soit vraiment sincère dans ses excuses, il est censé faire quoi?Je doute qu'aller parler à ses anciennes victimes pour s'excuser soit apprécié de la part desdites victimes, par exemple.
J'ai le souvenir d'un texte d'un mec qui avait pas mal tourné à l'époque, qui avait parlé de son comportement répréhensible passé envers les femmes, et de comment il en avait pris conscience. Tout le monde lui était tombé dessus en disant que ça ne changeait rien, qu'il ne fallait pas pardonner, que c'était opportuniste, alors qu'au contraire c'était spontané (et anonyme). Du coup, j'ai l'impression que quoiqu'il fasse, le tribunal du net n'est pas prêt d'accepter qu'un oppresseur puisse réaliser qu'il a mal agi (je ne parle pas des victimes directes, car il est bien légitime qu'elles ne veuillent ni y croire, ni pardonner).
Sur le côté sexiste/raciste/homophobe des agissements: Je suis trop jeune () pour juger l'état de twitter et du féminisme il y a dix ans, mais j'ai l'impression que c'est devenu un sujet "à la mode" assez récemment, et donc que les gens sont plus sensibilisés aujourd'hui qu'à l'époque. Et si ça n'excuse pas leurs agissements qui restent dégueulasses dans l'absolu et peu importe le contexte, on peut quand même croire qu'un sujet devenant plus important, les gens se renseignent et de ce fait changent, évoluent, et prennent conscience qu'ils ont merdé? Un exemple: mettre la photo d'une femme sur la tête d'une image porno. Le gars se dit que c'est de l'humour gras et pas très fin mais il ne pense pas plus loin. Et puis un jour il "apprend"/réalise qu'en fait la réputation sexuelle d'une femme a un impact énorme dans sa vie même professionnelle car une femme qui a une sexualité est jugée comme pas fiable, source de problème, etc... Ben il ne recommencera peut-être plus la prochaine fois en ayant réalisé cela?
Merci d'avoir écrit ça, je partage tes interrogations.
En effet, une partie des réactions, même si une partie de moi comprend ces dernières, me met mal à l'aise. C'est celle qui refuse de croire absolument, quoiqu'ils disent, aux excuses des anciens harceleurs et témoins. Je me fais peut-être un gros film, mais j'y ressens parfois une certaine rage à la limite d'une pulsion de "lynchage".
Alors autant pour ceux dont on a la preuve qu'il y a quelques mois encore ils continuaient à se moquer de leurs victimes, c'est compliqué de les défendre sur ce point, autant pour les autres, à vrai dire... On n'en sait rien de ce qui se passe dans leur tête en ce moment.
Par ailleurs, j'ai pas envie que les rôles soient inversés à cause de mon message, et de victimiser les auteurs, j'espère ne pas m'y prendre trop comme un manche. Je veux juste réfléchir sur ce point.
A mes yeux il est important de pouvoir penser que les gens peuvent évoluer, que ce soit suite à un chemin personnel (cf. je me répète, mais Guilhem Malissen a priori), ou suite à un électrochoc comme ces révélations. Déjà ça fait au moins trois groupes qui se détachent selon moi : ceux qui se sont remis en question et ont réagi avant (pas grand monde dans celui-ci), ceux qui se sont remis en question et ont présenté leurs excuses sincères après (pas facile de savoir pour chacun d'entre eux), et ceux qui ont uniquement présenté des excuses pour la forme.
Et quoiqu'on en dise sur Twitter, à mes yeux, la différence peut être grande.
C'est l'une des "bonnes" (on s'entend) conséquences d'un tel scandale : en plus de faire comprendre à l'ensemble de la société que ce comportement n'est plus possible, il peut faire prendre conscience à certains auteurs de la portée de leurs actes.
Alors oui, bien évidemment qu'il aurait fallu que ces actes n'aient jamais eu lieu au préalable et que l'ensemble de ces types sont redevables auprès de leurs victimes. Faut il pourtant refuser coûte que coûte de les croire quand ils tentent de s'excuser ?
En fait, plus largement, si on ne croit pas à la prise de conscience, même (trop) tardive, je ne vois pas à quoi sert l'idée de seconde chance ?
-> Pour que ce ne soit pas mal interprété, quand je parle de "seconde chance", je parle au sens large. Je ne dis pas (mais alors pas du tout) que ces mecs doivent reprendre leur vie comme si de rien n'était. Je parle encore une fois de la partie spécifique des twitters non victimes directes qui refusent en maxi bloc les excuses et les moquent. Même si beaucoup de ces excuses sont hyper maladroites
. Je me questionne vraiment.
@Elanor. c'est pas faux, effectivement.... Après, il faut avouer que c'est étrange que tous s'excusent quand justement ils sont exposés au grand jour.
S'agissant de Renaud Aledo, c'était apparemment le pire de tous et voilà son message sur twitter: https://twitter.com/ClaudeLoup/status/1094701879962030080
C'est lui qui avait usurpé l'identité d'un journaliste pour envoyer des photos pornographiques à des mineurs (je me demande s'il y a prescription pour ces faits là ? Il a aussi été en couple avec une journaliste qui ne savait pas qu'il était dans la ligue du lol et responsable de son harcèlement et lui a fait croire qu'il avait le SIDA.
Et quand je vois "humour destructeur" et "jouissance de faire du mal" dans ses explications, je me dis sincèrement qu'il a besoin d'un suivi psychiatrique. Ce type est un vrai pervers narcissique.
C'est lui qui avait usurpé l'identité d'un journaliste pour envoyer des photos pornographiques à des mineurs (je me demande s'il y a prescription pour ces faits là ? Il a aussi été en couple avec une journaliste qui ne savait pas qu'il était dans la ligue du lol et responsable de son harcèlement et lui a fait croire qu'il avait le SIDA.
Et quand je vois "humour destructeur" et "jouissance de faire du mal" dans ses explications, je me dis sincèrement qu'il a besoin d'un suivi psychiatrique. Ce type est un vrai pervers narcissique.
Pour aller plus loin que les cas de ces seules personnes dont la culpabilité semble faire peu de doute (au regard de leurs lettres "d'excuse", où ils reconnaissent les faits, mais en l'absence de procès malheureusement on ne saura jamais dans quelle mesure qui était coupable de quoi exactement), ça me fait penser à l'article de @Clemence Bodoc sur la méfiance envers les médias.
Cette affaire est quand même de nature à ébranler la confiance des lecteur.ices, envers les journaux (et les journalistes) qui ont embauché ces gens, ont donné des responsabilités à ces harceleurs dans leurs journaux...
Je trouve grave que des acteurs aussi importants pour la vie politique, sociale, du pays se soit trompés à ce point sur les personnes avec qui ils travaillaient et à qui ils étaient censés faire confiance...
Est-ce parce qu'ils partageaient leurs opinions sexiste, raciste, homophobe ? Est-ce parce que ces harceleurs étaient très discrets dans leur vie professionnelle sur leurs agissements ?
Parce qu'apparemment plusieurs grands journaux les ont embauché. C'est donc qu'au niveau de la direction de plusieurs grands journaux ces personnes ne posaient pas de problème. Pourtant, un harceleur, ça finit par se voir quand on le fréquente. Les collègues peuvent rapidement le percevoir. Je suis désolée mais les gens que j'ai connu au collège qui avaient une tendance à harceler, ils avaient, dans l'ensemble de leur vie, des comportements agressifs et violents. Bref, ça se voyait que c'était des personnes méchantes, sans avoir besoin d'être la cible de leur harcèlement.
Pourquoi aucun de ces professionnels de l'information ne s'est rendu compte qu'il avait face à lui un ou des sociopathes ?
Le pire c'est que les seules raisons qui expliqueraient cet aveuglement sont mauvaises pour les rédactions en question :
- soit ils ne se sont pas rendus compte que leurs collègues étaient horribles, et dans ce cas, j'ai bien peur qu'en tant que journalistes ils n'aient pas beaucoup de flair. Je sais pas, j'ai l'impression que ça doit être un avantage quand on est journaliste de pas se laisser mener en bateau.
Et cette raison me paraît surtout assez improbable, surtout que plusieurs journalistes harcelés étaient devenus leurs "confrères" et "consœurs". Des genTes au courant, il y en avait visiblement.
- soit ils avaient peur de faire remonter l'info. Pour des journalistes, là encore c'est moyen de faire passer la peur de la confrontation avant la connaissance de la vérité.
- soit ils s'en foutaient complètement : pas besoin de dire en quoi c'est embêtant pour des journalistes, surtout censément classés à gauche (quoique).
Et comment être sûre que leurs remplaçants ne seront pas du même acabit (mais sans que cela soit su) ?
Y a quelque chose qui semble mal fonctionner au sein des médias actuellement, et cette affaire ne va pas arranger le tableau.
Cette affaire est quand même de nature à ébranler la confiance des lecteur.ices, envers les journaux (et les journalistes) qui ont embauché ces gens, ont donné des responsabilités à ces harceleurs dans leurs journaux...
Je trouve grave que des acteurs aussi importants pour la vie politique, sociale, du pays se soit trompés à ce point sur les personnes avec qui ils travaillaient et à qui ils étaient censés faire confiance...
Est-ce parce qu'ils partageaient leurs opinions sexiste, raciste, homophobe ? Est-ce parce que ces harceleurs étaient très discrets dans leur vie professionnelle sur leurs agissements ?
Parce qu'apparemment plusieurs grands journaux les ont embauché. C'est donc qu'au niveau de la direction de plusieurs grands journaux ces personnes ne posaient pas de problème. Pourtant, un harceleur, ça finit par se voir quand on le fréquente. Les collègues peuvent rapidement le percevoir. Je suis désolée mais les gens que j'ai connu au collège qui avaient une tendance à harceler, ils avaient, dans l'ensemble de leur vie, des comportements agressifs et violents. Bref, ça se voyait que c'était des personnes méchantes, sans avoir besoin d'être la cible de leur harcèlement.
Pourquoi aucun de ces professionnels de l'information ne s'est rendu compte qu'il avait face à lui un ou des sociopathes ?
Le pire c'est que les seules raisons qui expliqueraient cet aveuglement sont mauvaises pour les rédactions en question :
- soit ils ne se sont pas rendus compte que leurs collègues étaient horribles, et dans ce cas, j'ai bien peur qu'en tant que journalistes ils n'aient pas beaucoup de flair. Je sais pas, j'ai l'impression que ça doit être un avantage quand on est journaliste de pas se laisser mener en bateau.
Et cette raison me paraît surtout assez improbable, surtout que plusieurs journalistes harcelés étaient devenus leurs "confrères" et "consœurs". Des genTes au courant, il y en avait visiblement.
- soit ils avaient peur de faire remonter l'info. Pour des journalistes, là encore c'est moyen de faire passer la peur de la confrontation avant la connaissance de la vérité.
- soit ils s'en foutaient complètement : pas besoin de dire en quoi c'est embêtant pour des journalistes, surtout censément classés à gauche (quoique).
Et comment être sûre que leurs remplaçants ne seront pas du même acabit (mais sans que cela soit su) ?
Y a quelque chose qui semble mal fonctionner au sein des médias actuellement, et cette affaire ne va pas arranger le tableau.
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Je me délecte de voir figurer certains noms sur la liste. Les dossiers sur Hugo Clément et compagnie qui remontent, pareil. Ça ne m'étonne pas. Vue l'ampleur que ça prend, ça serait bien si par extension le débat pouvait rouvrir la question du bizutage dans les écoles censées former "l'élite", avec cette fois le bénéfice de la sensibilisation croissante au harcèlement.
En fait je crois totalement au fait qu'on puisse entre 20 et 30 ans moralement évoluer. Même entre 50 et 60. Je ne pense pas une seconde que l'éducation se termine passée l'âge adulte, il faut savoir rester humble et ne pas prendre l'acquisition d'une valeur comme allant de soit. On reste des éternels petits enfants à l'échelle de l'évolution du monde qui nous entoure. Mais ce que je DÉTESTE, ce sont ceux qui au lieu de faire profil bas et faire preuve de gratitude envers ceux qui leur ont ouvert les yeux, retournent leur veste gonflés d'orgueil et s'improvisent FéMInIsTeS pRoGreSsIstEs comme s'ils l'avaient toujours été; et le pire c'est qu'ils en sont eux-même convaincus (Le sens de l'introspection est une vertu pas si courante que ça). Du coup ça rabâche sans réfléchir des discours déjà dits avant eux, mais c'est incapable de faire la connexion tout seul avec ses actes passés tant que personne ne leur fait la remarque.
En fait je crois totalement au fait qu'on puisse entre 20 et 30 ans moralement évoluer. Même entre 50 et 60. Je ne pense pas une seconde que l'éducation se termine passée l'âge adulte, il faut savoir rester humble et ne pas prendre l'acquisition d'une valeur comme allant de soit. On reste des éternels petits enfants à l'échelle de l'évolution du monde qui nous entoure. Mais ce que je DÉTESTE, ce sont ceux qui au lieu de faire profil bas et faire preuve de gratitude envers ceux qui leur ont ouvert les yeux, retournent leur veste gonflés d'orgueil et s'improvisent FéMInIsTeS pRoGreSsIstEs comme s'ils l'avaient toujours été; et le pire c'est qu'ils en sont eux-même convaincus (Le sens de l'introspection est une vertu pas si courante que ça). Du coup ça rabâche sans réfléchir des discours déjà dits avant eux, mais c'est incapable de faire la connexion tout seul avec ses actes passés tant que personne ne leur fait la remarque.
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