Sans aucun rapport avec la masturbation, j'ai dû batailler pour que ma famille (parents, frère et soeur) frappe avant d'entrer dans ma chambre. Pour moi c'est fondamental d'avoir ce droit à l'intimité.Quand j'étais petite je ne voyais aucun problème à mettre la main dans ma culotte dès que l'envie m'en prenait - il m'arrivait même de le faire à table pendant les repas de famille qui s'éternisaient jusqu'à ce qu'on me surprenne lol
J'ai eu la chance d'avoir une famille très ouverte ; ma mère m'a expliqué simplement "je sais que c'est très agréable de faire ça, mais c'est quelque chose d'intime que tu ne dois pas faire devant les gens - tu attends d'être toute seule, dans ta chambre ou aux toilettes" (récemment mon petit frère a eu le même discours mot pour mot - pas de différence fille/garçon en l'occurrence, +1 à ma mère pour ça)
A l'adolescence ça m'a passé : je n'éprouvais aucun plaisir à me toucher et c'était même désagréable. J'ai arrêté d'essayer quand j'ai déménagé chez mon père où les chambres, étant à l'étage, n'avaient pas de serrure... Dans l'absolu je comprends le souci de sécurité mais comme il lui est arrivé d'entrer sans frapper (quitte à refermer tout de suite si j'étais en train de me changer : c'était pas par voyeurisme mais plus parce que je pense qu'il avait du mal à voir sa fille comme un être potentiellement sexuel) j'avais peur d'^tre surprise en train de procéder. Ce qui m'aurait refroidie pour un bon moment !
Une fois atteint l'âge adulte, j'éprouvais du désir sexuel mais me toucher ne me plaisait toujours pas. J'étais consciente de l'existence des sextoys, mais vivais toujours chez mon père qui estimait avoir droit de regard sur mon courrier tant que je vivais sous son toit. Ce qui ne me donnait pas envie de courir le risque qu'il ouvre un colis m'étant adressé et découvre l'objet en question...
Du coup j'ai attendu de vivre dans mon propre appart... EtPar contre contrairement à certaines, je ne regarde pas de porno et je ne pense pas aux gens qui me plaisent ; par contre, j'en lis^^ je me stimule aux fanfictions érotiques en fait.Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Ado, je m'y suis mise tard et j'ai culpabilisé.
Comme ensuite, j'ai eu un problème dans les parages, j'ai confessé à mon médecin que j'avais commencé à me masturber. Elle m'a dit : "ah ben c'est tard quand même! " J'ai donc culpabilisé de ne pas l'avoir fait plus tôt :-D.
Puis pendant mes études j'ai découvert une corrélation inattendue : plus je travaillais de l'intellect, plus ma libido augmentait et me déconcentrait... ça a été fun pour faire mon mémoire, et j'ai même augmenté la dose de ma pilule exprès pour que ça ne me "démange" pas trop.
Ensuite phase plus "religieuse" - on m'évoquait que c'était "mal", "interdit"... à la fois je n'étais pas d'accord et à la fois, je culpabilisais quand même. Et puis, j'avais l'impression que ma libido était quand même beaucoup plus élevée que "la moyenne". Je ne me sentais pas normale.
J'ai fini par en parler à ma gyné... au fil de la conversation, c'était de plus en plus cash... Et elle m'a rassurée sur l'absence totale de pathologie me concernant. Et quand j'ai évoqué que mes amies témoignaient d'une envie beaucoup moins grande de relations sexuelles si en couple, et la masturbation n'avait pas voix au chapitre, ma gyné m'a rétorqué "oh ben chacun-e ses besoins, il y en a qui ont besoin de 8h de sommeil, d'autres 5, d'autres 10... c'est pareil pour la libido!". Depuis lors, tout va bien. Comme dit @Cy. "mon clitoris ne connait plus la crise". Par contre, je n'en parlerais pas à n'importe qui non plus...
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Ado, je m'y suis mise tard et j'ai culpabilisé.
Comme ensuite, j'ai eu un problème dans les parages, j'ai confessé à mon médecin que j'avais commencé à me masturber. Elle m'a dit : "ah ben c'est tard quand même! " J'ai donc culpabilisé de ne pas l'avoir fait plus tôt :-D.
Puis pendant mes études j'ai découvert une corrélation inattendue : plus je travaillais de l'intellect, plus ma libido augmentait et me déconcentrait... ça a été fun pour faire mon mémoire, et j'ai même augmenté la dose de ma pilule exprès pour que ça ne me "démange" pas trop.
Ensuite phase plus "religieuse" - on m'évoquait que c'était "mal", "interdit"... à la fois je n'étais pas d'accord et à la fois, je culpabilisais quand même. Et puis, j'avais l'impression que ma libido était quand même beaucoup plus élevée que "la moyenne". Je ne me sentais pas normale.
J'ai fini par en parler à ma gyné... au fil de la conversation, c'était de plus en plus cash... Et elle m'a rassurée sur l'absence totale de pathologie me concernant. Et quand j'ai évoqué que mes amies témoignaient d'une envie beaucoup moins grande de relations sexuelles si en couple, et la masturbation n'avait pas voix au chapitre, ma gyné m'a rétorqué "oh ben chacun-e ses besoins, il y en a qui ont besoin de 8h de sommeil, d'autres 5, d'autres 10... c'est pareil pour la libido!". Depuis lors, tout va bien. Comme dit @Cy. "mon clitoris ne connait plus la crise". Par contre, je n'en parlerais pas à n'importe qui non plus...
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Ralala, c'est tellement vrai concernant la relation intellect-masturbation: durant mes années de MasterI et MasterII, je me souviens que c'était ma motivation quand je révisais mes gros paquets de cours: au lieu de demander à mon mec (avec qui j'habitais) de me rejoindre pour une pause coquine, c'était mon petit plaisir personnel rien qu'à moi...
Et c'était d'ailleurs très efficace pour mes révisions, en mode allez t'apprends encore 10 pages et tu pourras actionner ton petit bouton magique