Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement. Vous devriez le mettre à jour ou utiliser un navigateur alternatif.
C'est marrant (non), il y a des amatrices de Disney qui sortiraient bien avec le Roger des 101 dalmatiens dans le monde réel parce qu'il est drôle, respectueux, créatif, sympa avec les animaux... En revanche, j'ai jamais rencontré une seule femme qui soit attirée par Gaston de la Belle et la Bête, le pignouf tout en muscles. Et c'est juste un exemple parmi d'autres.
Mais ces types là ont une vision tellement fausse, sombre et flippante des femmes, des relations humaines, de la vie... À les écouter, seuls les beaux, minces et riches s'en sortent dans la vie, ont une vie sexuelle, etc..
Pas que eux, il y a vraiment plein de gens qui pensent ça
J'ai vu un morceau de "mes chers voisins" l'autre jour. La jolie fille blonde expliquait qu'elle ne pouvait pas manger tout ce qu'elle voulait, qu'elle suivait des régimes, faisait du sport, ... parce que si elle ne faisait pas tout ça, elle ne rencontrerait jamais l'homme de ça vie. Bonheur conjugal et alimentation "sans contraintes", c'est pas compatible
C'est vachement véhiculé comme idée. Faut se faire jolie pour trouver l'amour, faut qu'un homme ait l'air soigné pour plaire, faut "s'arranger un peu"
Dans ce contexte, avec des standards pareils mis en avant je comprends que des gens qui se trouvent irrémédiablement moche perde espoir de trouver l'amour (ou juste le cul).
@Flowercream- ça ne fait également que confirmer non seulement la masculinité toxique mais la toxicité de la pression (et de l'hypersexualisation) sociale par rapport à ça... c'est un grand ensemble....
Leurs souffrances sont communes à d'autres personnes tout à fait normales, aussi bien hommes que femmes d'ailleurs, mais l'idée extrêmement toxique de la masculinité aujourd'hui avec toutes ces idées stupides de virilisme et autres (merci patriarcat) fait que ça semble conduire à ce genre de sal*perie...
Merci @Flowercream pour avoir si justement exprimé ce que bon nombre de personnes pensent de tout ça.
Je suis à 1000% d'accord avec tout ce que tu as exposé.
Ca me révolte sérieusement. Y'a de quoi perdre foi définitivement en l'humanité là.
Tomber aussi bas parce qu'on est frustré de la bite, c'est affligeant, on a dépassé le fond du fond là. Alors on fait quoi on les fiche ces abrutis ? Après le fichier S, on créé le fichier comment? Q comme Quotient Intellectuel de bulot cuit? M comme Mon-pénis-va-tomber-si-je-ne-m'en-sers-pas ? LT comme les Lésés de la teub ?
Voilà ce qu'il se passe quand on a le cerveau beaucoup trop vide et les couilles beaucoup trop pleines, pardon pour l'expression. On atteint des niveaux de bassesse et d'ignominie, qui nous surprend encore, malgré tout ce qu'il se passe déjà dans le monde à l'heure actuelle.
Mais bande de tocards, si vous arrêtiez 5 minutes de vous toucher la nouille et que vous sortiez de votre misère intellectuelle ne serait ce qu'une demi seconde, vous verriez la vie autrement. Et ces vilaines, méchantes femmes qui vous méprisent, qui ne vous doivent absolument rien, pas même un regard, et dont le corps ne vous appartient en rien, auraient peut être un tout petit peu plus de considération pour vous ! Ou alors allez vous achetez une sex-doll et cessez donc de nous faire chier.
Un point positif de cette affaire, c'est que ce tas d'immondes déchets de l'humanité ne baisant pas des masses, ils ont en théorie moins de chances de se reproduire. Et ça, pour le salut de notre planète c'est pas plus mal. Qu'ils s'éteignent à petit feu avec leurs phallus nécrosés et qu'ils s'étouffent dans leur imbécillité chronique, ça fera d'l'air tiens. Ils ne manqueront à personne.
Il est plus que temps de rappeler urgemment ces citations de Simone de Beauvoir qui prennent tout leur sens ici :
"Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant qu'un homme inquiet pour sa virilité" (1949 et elle avait compris déjà tellement de choses cette grande dame)
et surtout
"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question".
Et elle est là la réalité : si une bande de cas sociaux qui ne se déchargent pas suffisamment les boules ont décidé de s'en prendre aux femmes, aux hommes (ceux qui ne sont pas attardés), et au reste de l'humanité, juste parce qu'ils n'arrivent pas A BAISER, on est plus très loin dans leur vision d'un monde à la HandMaid Tales, où les femmes seront juste là pour assouvir leurs bas instincts et fin. C'est méga flippant, parce qu'on se rend compte que cette façon de penser, ça n'existe finalement pas que dans les séries ou dans les films.
Bref je suis soulée de voir qu'à chaque petite avancée que le féminisme fait pour parvenir à une égalité homme femme, elle est décapitée, piétinée parce autant de haine envers les femmes. Mais pourquoi ? ça leur sert à quoi de haïr comme ça? c'est quoi le projet ? Est ce que y a un moment ou ça fait du bien ? Où on est heureux de faire ça? Je pige pas. Plutot que de chercher à se sortir de leur néant sexuel en allant vers les autres, ils préfèrent se confiner dans leur haine et se complaire dedans. Hallucinant.
Je ne sais plus comment je m'étais retrouvé à lire sur les incels il y a un ou deux mois de ça, et ils prennent Elliot Rodger pour un exemple, comme l'accomplissement ultime de l'incel, c'est quand même grave .
Ca craint. Je pense que le problème avec ce genre de communauté c'est justement le "echo chamber" qu'ils créent. Ils ne sortent pas, ne rencontrent personne d'autre, ne font rien de leur vie, n'ont aucun but que celui-ci. :/ Et au lieu de se dire que le problème vient peut-être d'eux, et de s'aider soi-même, ils crachent sur le reste du monde. Ou comment avoir 20/30 ans et resté bloqué dans un comportement d'un ado de 15 ans en crise...
Mais pourquoi ? ça leur sert à quoi de haïr comme ça? c'est quoi le projet ? Est ce que y a un moment ou ça fait du bien ? Où on est heureux de faire ça? Je pige pas. Plutot que de chercher à se sortir de leur néant sexuel en allant vers les autres, ils préfèrent se confiner dans leur haine et se complaire dedans.
je crois qu'ils n'arrivent tout simplement pas à répondre autrement. On leur a trop lavé le cerveau avec la société patriarcale et son obsession pour le virilisme et autres c*nneries....
Je ne sais plus comment je m'étais retrouvé à lire sur les incels il y a un ou deux mois de ça, et ils prennent Elliot Rodger pour un exemple, comme l'accomplissement ultime de l'incel, c'est quand même grave .
D'autant plus triste que comme le souligne très bien l'article, "incel" (décidément je n'aime pas ce terme) ne signifie pas du tout ça à la base, et ne porte à la base absolument pas ces valeurs de haine...
Je ne sais pas comment tu as fait pour écrire aussi clairement, aussi pacifiquement tout ça @Mymy. J'admire toutes celles qui sont capables de réfléchir, de rationaliser, de chercher les racines du mal.
Moi j'ai juste mal. Comme après Isla Vista. Les mots dans les médias sont lisses, prudents, inconscients. Inconscients parce qu'ils n'alertent pas sur l'avancée du mal.
C'est pas un déséquilibré qui n'aime pas les femmes. C'est un terroriste, un féminicide, c'est l'avant garde, l'éclaireur. A chaque attaque qui n'est pas nommée justement, à chaque attaque qui ne provoque pas une réaction immédiate, une reconnaissance de ce mal, on laisse grandir la masse de ces pauvres types. On leur laisse leurs héros. Elliot Rodger est leur martyr, Minassian sera la victime innocente de la justice. Quelques un passent à l'acte mais à l'abri derrière leur écran, des milliers d'autres jubilent, en rêvent, fantasment du meurtre et de la souffrance des femmes.
Pendant ce temps, sur JVC mon petit cousin participe à un sujet intitulé "on va se marier à des garages à bites, ça vous dérange pas ?", bon je me console, il aurait pu commenter ça
Pour moi c'est pareil. C'est la même haine. La même façon de percevoir le monde comme un vaste champ de bataille où il faut tirer le premier avant se désintégrer parce qu'on n'a pas de sens à sa vie.
Et on tire sur qui ? Sur les femmes. Les pauvres sont les femmes, les isolées sont les femmes, les malades sont les femmes, les esclaves sont les femmes, les victimes de viol sont les femmes. Y'a un moment où on va dire clairement qu'on vit dans un monde qui considère qu'une moitié de la population n'appartient pas à la même humanité, ne bénéficie pas de la même présomption de dignité humaine ?
Ils me font pitié les incels et leurs pleurnicherie. Mais en même temps ils me font mal. Parce qu'à chaque homme avec qui j’interagis, je peux attribuer cette qualité : de profiter d'un monde qui lui autoriserait cette hostilité et ce mépris envers toutes les femmes. Chaque homme que je croise, au travail, dans ma famille, dans la rue, dans les magasins, peut dire "toutes des salopes", "femmes au volant", "faut qu'elle se respecte aussi", "les féministes hystériques"... sans jamais se faire reprendre, sans jamais souffrir d'autre chose que des yeux levés au ciel.
Le but de ces loques, c'est pas de tuer des femmes. C'est de faire une piqûre de rappel pour toutes les femmes : l'autre moitié de l'humanité a le droit de vous haïr, ne vous sentez jamais en sécurité, peu importe les avancées que vous arrachez, peu importe l'état de droit dans lequel vous vivez, si la loi vous accepte, l'armée avachie des incels cultive la haine contre vous, l'entretien, la taille, l'arrose et parfois parvient à faire éclore un tueur dans ses rangs.
C'est vraiment un cri du cœur, ça partira forcément, ça sort des tripes ce que j'écris là, c'est pas pour débattre.
Je ne sais pas si il s'agit de société patriarcale uniquement, ou simplement de réaction épidermique face au "rejet". Je m'explique : j'ai été enfant séparée de mes parents, acceptée bon gré mal gré par des tuteurs (qui faisaient partie de la famille) qui m'ont prise sous leurs toit parce qu'ils n'avaient pas trop le choix. J'ai subi assez tôt des violences familiales de toutes sortes (pas d'affection, coups quand je ramenais des points pas à la hauteur des espérances de mes tuteurs, ect), et évidemment à l'école j'étais du genre timide à l'extrême. Pour faire bref, j'ai connu 6 ans de harcèlement scolaire, de par ma nature timide et de par mon apparence (j'étais grande, du genre à 13 ans je faisais 1m73 et facilement 70kg), "grosse" (enfin forcément plus grosse que les filles de mon âge de par ma taille), je ne participais qu'aux cours qui m'intéressaient, ect. Et du coup, les élèves, et particulièrement les garçons, me faisaient subir un harcèlement constant, ça a été du racket systématique, en passant par les insultes (thon, vache, grosse, morue, moche...), et ceux qui me faisaient croire qu'ils voulaient sortir avec moi pour m'humilier, et honnêtement la liste des sévices est vraiment longue donc je ne m'étendrais pas plus là dessus. Toujours est t'il que adolescente, je me haïssais moi, je me mutilais, je songeais au suicide, je retournais la violence contre moi vu que je me considérais comme responsable des violences que je subissais. Mais vers 20 ans, j'ai commencé à me rendre compte qu'en fait j'étais plutôt banale, pas dans les critères esthétiques de notre époque c'est clair, mais loin d'être l'horreur innommable qu'on m'avait fait croire durant mon adolescence. Et je dois dire que là j'ai développé une rancœur énorme, une haine immense, je me disais que je n'avais pas mérité tout ça, j'avais des idées plus que noires envers mes anciens harceleurs, des idées de vengeance particulièrement morbides. J'ai 28 ans, ça m'est passé, mais j'ai toujours cette petite haine latente envers les hommes, et j'ai toujours beaucoup de mal à les considérer comme autre chose que comme des bites ambulantes qui se fendront en 4 pour une belle femme mais laisseront la "moche" crever la gueule ouverte. Je vois toujours les hommes comme des créatures opportunistes qui ne savent pas être altruistes, qui fonctionnent par intérêt, des êtres sans âme qui perdent toute raison dès qu'un vagin motocultable passe dans leurs champ de vision. Et j'ai pourtant sous les yeux un exemple qui me prouve le contraire tout les jours. C'est très dur de faire taire ces idées malsaines. En quelque sorte, fût un temps où j'étais exactement dans le même état d'esprit que ces types là, et la seule raison pour laquelle je suis moins "haineuse" à l'heure actuelle, c'est bien le fait d'avoir un conjoint adorable qui m'aime comme je le suis. Ceci étant dit ma haine n'a toujours été que dans ma tête, mes idées morbides aussi, et en vrai je suis plutôt quelqu'un qui aide spontanément son prochain, donc finalement j'ai beau avoir de la rancœur mes actes ne suivent pas. En conclusion je n'excuse pas, j'exprime juste le fait que ce n'est peut-être pas juste la faute à la société patriarcale, peut-être ont t'il subi (en plus du rejet) des violences qui les ont mené à cela ? La violence amène la violence, si les autres s'étaient juste au moins contentés de m'ignorer je n'aurais jamais développé une telle haine des hommes. La haine des autres et le manque d'affection peuvent nous transformer en monstre, beaucoup de ces mecs parlent du fait de "coucher" comme remède à leurs colère, mais je pense qu'ils ont surement subi du rejet "actif" pour en arriver là. La seule différence que je vois entre eux et moi, c'est qu'ils confondent allègrement besoin de sexe et besoin d'affection (et là je suis d'accord que ça provient du patriarcat)
Au fait ne me citez pas s'il vous plaît
PS : au cas où ce ne serait pas clair, je tiens à préciser que rien dans les meurtres perpétrés par ces hommes n'est excusable, d'autant plus qu'ils s'en sont pris (autant Lepine, que Rodger, ou le dernier en date) à des gens qui ne leurs avaient strictement rien fait il me semble. J'essaye juste de comprendre en faisant le parallèle avec mon vécu.
La souffrance n'est pas une excuse. Le manque d'amour et de sexe non plus, parce que quand je les lis, je comprends pourquoi ils n'en reçoivent pas. Le problème n'est pas qu'ils deviennent comme ça parce qu'ils manquent d'amour et de sexe, non. Le truc c'est qu'ils manquent d'amour et de sexe parce qu'ils sont comme ça. Et faire croire le contraire pour qu'on ai de l'empathie pour eux est une erreur.
Ils se le font en niant l'humanité des ID femmes, en les réduisant à des poupées barbie, en les voulant parfaites, dociles et manipulables à loisir. Ils ne veulent pas les connaître, ils veulent les posséder, les dominer, les détruire. Ils rejettent toutes celles qui ne correspondent pas à leur critéres physiques et s'offusquent quand celles qui leur plaisent font de même.
Ils sont hypocrites et incapable d'amour. Ils veulent se servir d'être humain comme de sex-toy et pleurent sur leur sort quand on ne les laisse pas faire. Ce ne sont pas les victimes, ça ne le sera jamais.
La classe homme m'a fait du mal, bien plus que juste refuser de coucher avec moi. On m'a battu, violé, insulté, humilié. Détruit mon corps, mon esprit et toute confiance en moi. On ne m'a donné qu'une version pervertie et immonde de l'amour et du sexe : la réification et le viol. Pourtant je ne tue pas, je ne vais pas sur des forums pour dire comment je me vengerais sur tout les hommes de ce qu'une poignée m'a fait.
Parfois j'ai la rage, parfois j'aimerais détruire le monde entier mais je fais quelque chose de positif avec cette violence, je m'en sers comme moteur pour lutter pour un monde plus juste pour touxes, pour dénoncer des horreurs pour qu'elles ne se reproduisent plus. Je ne fais de mal à personne parce que j'ai mal parce que je sais que ça ne résoud rien.
Et puis surtout lisez les bien. Ce n'est pas de l'amour qu'ils réclament, c'est des esclaves sexuelles, ni plus ni moins. Je ne peux pas avoir de compassion pour des personnes pareils. Ils ne souffrent pas, ce sont des enfants gâtés, des tyrans en puissance qui sont frustrés parce que le monde ne leur donne pas tout ce qu'ils désirent immédiatemment et qui pour se venger veulent briser, tuer, détruire des gentes qui ne leur ont rien fait. Leurs raisons sont aussi odieuses que leurs actes.
Et la seule chose que je leur souhaite c'est de mourir puceaux et seuls parce que dans l'état actuel des choses ils ne méritent ni amour, ni sexe, de personnes qu'ils haïssent et méprisent ouvertement.
Voilà ce qu'il se passe quand on a le cerveau beaucoup trop vide et les couilles beaucoup trop pleines, pardon pour l'expression. On atteint des niveaux de bassesse et d'ignominie, qui nous surprend encore, malgré tout ce qu'il se passe déjà dans le monde à l'heure actuelle
Bof. Tu tombes dans un cliché ici je trouve, qu'on s'évertue à éliminer d'habitude.
Même si ce sont des idiots patentés, ils ne méritent pas qu'on retourne leurs propres armes contre eux et leurs propres arguments pour les dévaloriser à leur tour. Ce serait se rabaisser à leur niveau de bassesse et personne n'y gagnerait.
Et justement, comme tu dis la vie n'est pas affaire que de couilles et de non-cerveau, ni de "culs/teuch à péter" ou d'habituels "besoin à assouvir": le langage vulgaire et dépréciatif classique quoi.
Ces concepts du genre "han mais je ne peux pas rester une semaine sans baise" c'est de la biterie pure et simple: personne ne se dissout parce qu'il ou elle n'a pas sexé pendant une période quelle qu'elle soit, et ça ne fait pas non plus la valeur d'un-e individu-e!
C'est comme dire qu'on est mal baisées ou frustrées pour nous vexer, c'est ultra cliché, infondé et du même acabit.
Ils se réduisent eux-mêmes à ce qu'ils critiquent et dénoncent, c'est fou. Font le jeu du patriarcat qui est responsable en grande partie pourtant de leur situation/position. C'est quoi cette énorme pression qu'ils s'auto-infligent, s'ajoutent au lieu de s'en débarrasser?
@Gabelote Je n'aimais pas ce mot mais tu as complètement raison: c'est un féminicide programmé, souhaité, littéralement. C'est encore difficilement concevable (pour moi) mais pourtant bien réel, concret.
.
