S
Sadala
Guest
Je comprends la peine symbolique, étant donné les circonstances (il devait encore être en proie à la panique/choc, même si il n'était plus en légitime défense), le peu de risque (voire nul...) de récidive, les remords qu'il a exprimé...
Par contre, le défendre comme quoi c'est "un citoyen travailleur", "honnête" euh... en quoi ça change quelque chose ? Si ça avait été un chômeur qui avait surpris un cambrioleur chez lui, ça aurait plus grave pour lui de le tuer ?
Déjà pour l'honnêteté on en sait rien, on connait pas sa vie et c'est pas ce qui est jugé. Si des éléments biographiques peuvent expliquer ou apporter un éclaircissement du crime alors oui il faut en parler. Pour le reste, ce sont des jugements moraux déplacés (et assez hâtifs en plus) qui sont exprimés ici.
Et c'est exactement pareil pour ceux qui veulent que l'opinion s’apitoie sur le braqueur. Qu'est ce que le fait qu'il avait un enfant a à voir avec ce qui est jugé ici ? Genre le braqueur aurait été célibataire et sans famille ça aurait été moins grave de le tuer ? Bien sûr, c'est triste pour le petit orphelin mais ça n'a rien à voir avec la justice.
J'ai l'impression d'être dans l"Etranger de Camus où on juge une personne non pas pour ses actes mais sur ce que l'on croit savoir de sa vie, selon nos propres critères moraux :"Il n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère" pour Meursault, "Un honnête citoyen qui a travaillé toute sa vie" pour ce bijoutier.
Par contre, le défendre comme quoi c'est "un citoyen travailleur", "honnête" euh... en quoi ça change quelque chose ? Si ça avait été un chômeur qui avait surpris un cambrioleur chez lui, ça aurait plus grave pour lui de le tuer ?
Déjà pour l'honnêteté on en sait rien, on connait pas sa vie et c'est pas ce qui est jugé. Si des éléments biographiques peuvent expliquer ou apporter un éclaircissement du crime alors oui il faut en parler. Pour le reste, ce sont des jugements moraux déplacés (et assez hâtifs en plus) qui sont exprimés ici.
Et c'est exactement pareil pour ceux qui veulent que l'opinion s’apitoie sur le braqueur. Qu'est ce que le fait qu'il avait un enfant a à voir avec ce qui est jugé ici ? Genre le braqueur aurait été célibataire et sans famille ça aurait été moins grave de le tuer ? Bien sûr, c'est triste pour le petit orphelin mais ça n'a rien à voir avec la justice.
J'ai l'impression d'être dans l"Etranger de Camus où on juge une personne non pas pour ses actes mais sur ce que l'on croit savoir de sa vie, selon nos propres critères moraux :"Il n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère" pour Meursault, "Un honnête citoyen qui a travaillé toute sa vie" pour ce bijoutier.
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