L'autisme étant mieux connu chez les filles (mieux diagnostiqué, c'est autre chose, mais on espère que ça va venir!), je voulais savoir s'il y avait d'autres autistes ici? Pour en parler, partager des choses...
Voire éventuellement, s'il y a des intéressées pour rédiger un article...?
Pour ma part, je suis détentrice du triptyque autiste asperger/hpi/TDA/H! \o/
Tout ça s'est organisé de manière bancale, premier diagnostic d'autisme à 23 ans (janvier 2013, j'en ai maintenant 25) au CRA de Brest, 4 mois après, j'ai appris que j'étais aussi hpi, et il y a peu, qu'un TDA relativement léger était de la partie...
Bref, je survis un peu comme je peux, pour le coup, j'ai un instinct de survie assez développé malgré les phases difficiles que je traverse, et un gros problème de manque en confiance en moi(doux euphémisme que voilà) avec pas mal d'anxiété, de fatigue difficile à saisir pour l'entourage, de peur (je suis une flippée de la vie), et d'inquiétude pour l'avenir, je dois bien avouer. Même si depuis peu, je suis en couple pour la première fois.
J'ai envoyé en Octobre/Novembre ma demande de RQTH (Reconnaissance de Travailleur Handicapé) pour trouver du boulot (c'est surtout les démarches qui me posent souci, pas le travail en lui-même), diplômée depuis Juin des Beaux-Arts de Lorient, Bafa en poche...
Je travaille pour le moment bénévolement avec l'association Asperansa, en modération sur le forum, graphisme, et communication virtuelle sur un événement. Je suis un peu ce qui se trame pour nous, et je fais pas mal de sensibilisation dans les écoles, auprès de futurs soignants, ou des gens que je croise au quotidien. Parce que oui, un autiste ça parle. ^^
Si vous avez des questions, n'hésitez pas!
(Que vous soyez autistes ou non)
(ça se trouve, je vais faire un gros flop, mais j'aurais essayé
)
MàJ 2018: c'est "il" maintenant, je peux rajouter trans à la liste...
Voire éventuellement, s'il y a des intéressées pour rédiger un article...?
Pour ma part, je suis détentrice du triptyque autiste asperger/hpi/TDA/H! \o/
Tout ça s'est organisé de manière bancale, premier diagnostic d'autisme à 23 ans (janvier 2013, j'en ai maintenant 25) au CRA de Brest, 4 mois après, j'ai appris que j'étais aussi hpi, et il y a peu, qu'un TDA relativement léger était de la partie...

Bref, je survis un peu comme je peux, pour le coup, j'ai un instinct de survie assez développé malgré les phases difficiles que je traverse, et un gros problème de manque en confiance en moi(doux euphémisme que voilà) avec pas mal d'anxiété, de fatigue difficile à saisir pour l'entourage, de peur (je suis une flippée de la vie), et d'inquiétude pour l'avenir, je dois bien avouer. Même si depuis peu, je suis en couple pour la première fois.

J'ai envoyé en Octobre/Novembre ma demande de RQTH (Reconnaissance de Travailleur Handicapé) pour trouver du boulot (c'est surtout les démarches qui me posent souci, pas le travail en lui-même), diplômée depuis Juin des Beaux-Arts de Lorient, Bafa en poche...
Je travaille pour le moment bénévolement avec l'association Asperansa, en modération sur le forum, graphisme, et communication virtuelle sur un événement. Je suis un peu ce qui se trame pour nous, et je fais pas mal de sensibilisation dans les écoles, auprès de futurs soignants, ou des gens que je croise au quotidien. Parce que oui, un autiste ça parle. ^^
Si vous avez des questions, n'hésitez pas!
(Que vous soyez autistes ou non)
(ça se trouve, je vais faire un gros flop, mais j'aurais essayé
)MàJ 2018: c'est "il" maintenant, je peux rajouter trans à la liste...
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Enfin, les contacts avec mes pairs se sont mal passés (harcèlement, moqueries, tromperies...), la communication se passait mal avec mes parents, j'ai fini par commencer à déprimer vers 15 ans, et de plus en plus, jusqu'à commencer à consulter à mon entrée en 1ère année aux beaux-arts. Malheureusement, je suis tombée sur des incapables, à majorité dans la psychanalyse, je me suis faite balader partout, j'ai testé des trucs qui m'ont plongé aux tréfonds de l'âme humaine. J'étais sérieusement au fond, idées noires, suicidaires, je ne voyais pas d'avenir. J'ai cherché des explications: pourquoi je dérapais malgré tout? Pourquoi je faisais des crises d'angoisses quand je sortais avec les autres? Pourquoi je comprenais rien aux autres surtout...?
(à voir le documentaire "Le Mur", Sophie Robert). Pour situer, la France a été condamnée trois fois par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour la prise en charge des autistes catastrophique, il y a tellement peu de place en institut qu'ils sont obligés d'envoyer les enfants en Belgique. Et surtout, c'est le comportemental qui est nécessaire comme méthode, pas l'analyse où on met un gamin nu dans un linge réfrigéré (oui, ça existe, et ça s'appelle le packing, soit-disant pour qu'il retrouve les limites de son corps
). Au mieux, on le regarde barboter dans un coin en le bourrant de médocs nuisibles dans un hôpital psy en disant aux parents de renoncer à son enfant...


