@Vivise95 Mais tellement ... Je ne l'ai même pas fini. La b.o et l'ambiance/le décor sont chouettes mais ça n'a pas suffi à me retenir. On sent que le réal a voulu faire un film dans le style des frères Coen mais ça ne prend pas. En revanche un autre truc bien c'est qu'il y a Jeff Bridges (alias The Dude ^^).
Parmi mes derniers visionnages :
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Do the Right Thing (1991) de Spike Lee, sur ma PAV (pile à voir ?) depuis longtemps. Connaissant mal le cinéma de Spike Lee j'étais sans trop de préjugés et je me suis laissée surprendre par le côté rhapsodique du film. J'étais pas mal tendue durant tout le film car évidemment, c'est une longue montée en tension en même temps que monte le thermomètre. A la fin j'ai trouvé ça à la fois radical et un peu mi-figue mi-raisin je savais pas trop quoi en penser. Mais j'ai aimé et j'étais contente de voir ce film important.
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Souvenirs goutte à goutte (
Omoide poro poro, 1994) de Isao Takahata. Un film des studios Ghibli, je savais que je ne risquerai pas d'être déçue mais là j'ai été carrément traversée par le film. Sûrement parce que le personnage principal et narratrice Taeko approche la trentaine et se souvient de ses 10 ans, période assez marquant pour les petites filles je trouve. C'est assez dingue la finesse avec laquelle les complexités de cette période de la vie sont abordées et rendues. Les dessins sont de toute beauté, certains en particulier, les couleurs éclatantes, encore plus que d'habitude, et encore plus surprenant parce qu'il n'y a aucun merveilleux et que l'ensemble de l'univers est réaliste. J'ai juste été un peu déçue par la fin, j'ai pas trop compris. Franchement un de mes Ghibli préférés avec
Kiki la petite sorcière entre autres.
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Artificial intelligence A.I. de Spielberg (2001) : je savais pas du tout à quoi m'attendre. J'ai été très surprise de l'aspect "domestique" du début de l'intrigue (un robot petit garçon conçu pour rendre à ses parents de l'amour filial est adopté). J'ai trouvé ça intéressant. La partie centrale plus dans un registre de film d'action/thriller m'a bien plu également même si j'ai commencé à me sentir de plus en plus paumée. Et aussi
J'ai trouvé assez audacieux de venir surimposé le conte de fées à la SF de façon aussi démonstrative mais justement au bout d'un moment j'ai trouvé ça lourd. Et la dernière demi-heure c'est juste pas possible ça traîne, mais ça traaaaaaîne. J'en pouvais plus de voir la tête du gosse en plus. J'imaginais que l'ouvrage dont était adapté le film était peut-être un roman fleuve en plusieurs tomes ce qui expliquait le prolongement de l'histoire. Mais là je vois que c'est une nouvelle de SF et ça doit aussi certainement expliquer l'aspect bizarre du film
Mais à la fin c'est juste un manque d'efficacité narrative.
Et sinon en vrac j'ai vu deux films de Tony Richardson :
Look back in anger (
Les Corps sauvages, 1959) et
La solitude du coureur de fond (1962), j'ai beaucoup aimé. J'étais pas mal tendue pour le premier parce que ça racontait de mon point de vue surtout une relation complètement abusive avec un type taré ; du point de vue de certains - hommes en partie j'imagine - ça dresse le portrait d'une personnalité masculine torturé, qui se met en marge, résiste à la société; c'est un peu le même type de personnage, mais adolescent, beaucoup plus tendre, beaucoup moins flippant qui est au centre de
La solitude..., même si on pourrait peut-être le voir comme une sorte de proposition de préquel du précédent
Les 2 premiers volets de la trilogie John Wick que du bonheur
Limite Keanu Reeves m'a manqué après.
Edit : j'avais oublié
Veronica Mars ! C'était plutôt plaisant de retrouver l'univers de cette héroïne même si j'ai senti le décalage par rapport à la période où j'ai regardé la série (il y a plus de 10 ans). Et j'ai découvert que Max Greenfield (Schmidt dans
New Girl) avait joué dans la série ! Et Martin Starr (Gilfoyle dans
Silicon Valley) est dans le film