Ca me tue de voir (je ne parle pas que d'ici; ces derniers jours de nombreux articles sur le sujet sont sortis et donc accompagnés de réactions plus ou moins "réfléchies") des personnes qui crient à la discrimination sans voir plus loin que le bout de leur nez.
Il faut bien être conscient qu'en médecine, comme cela a été expliqué par une madmoizelle étudiante en médecine, le raisonnement est basé sur des statistiques. C'est sur cela que repose toute la santé publique. Evidemment, dans un monde utopique les dépistages en tout genre seraient généralisés; mais c'est impossible pour des raisons de coût, de personnel, de temps...
Il faut donc trouver une alternative à tout ça : la notion de population à risque qui est présente pour TOUT! Ainsi certaines maladies sont plus fréquentes dans une "population type".
Dans les bouquins des médecins on peut donc trouver : facteurs de risque : homme, femme, africain, asiatique, agriculteur, travailleurs du bois, coiffeur ... etc. Sans que personne ne crie au scandale, à la discrimination ou que sais-je.
Pour le SIDA, un des facteurs de risque est d'être homosexuel. Ce facteur de risque repose sur des chiffres. Là encore, on peut parler de complot, d'enquêtes mal menées (et je suis d'accord pour celle que vous citez qui a l'air assez scandaleuse!), mais il y a également du concret : l'infection à VIH est une maladie à déclaration obligatoire, et dans le formulaire de déclaration, le mode de contamination est mentionné. J'ose donc espérer que les statistiques proviennent de ces données objectives.
Je venais juste apporter ces quelques précisions plus "factuelles".
Edit :
Ca a déjà été relevé! Le problème c'est qu'on ne peut jamais être sûr à 100 % avec les vérifications. Il y a toujours un risque!
Il faut bien être conscient qu'en médecine, comme cela a été expliqué par une madmoizelle étudiante en médecine, le raisonnement est basé sur des statistiques. C'est sur cela que repose toute la santé publique. Evidemment, dans un monde utopique les dépistages en tout genre seraient généralisés; mais c'est impossible pour des raisons de coût, de personnel, de temps...
Il faut donc trouver une alternative à tout ça : la notion de population à risque qui est présente pour TOUT! Ainsi certaines maladies sont plus fréquentes dans une "population type".
Dans les bouquins des médecins on peut donc trouver : facteurs de risque : homme, femme, africain, asiatique, agriculteur, travailleurs du bois, coiffeur ... etc. Sans que personne ne crie au scandale, à la discrimination ou que sais-je.
Pour le SIDA, un des facteurs de risque est d'être homosexuel. Ce facteur de risque repose sur des chiffres. Là encore, on peut parler de complot, d'enquêtes mal menées (et je suis d'accord pour celle que vous citez qui a l'air assez scandaleuse!), mais il y a également du concret : l'infection à VIH est une maladie à déclaration obligatoire, et dans le formulaire de déclaration, le mode de contamination est mentionné. J'ose donc espérer que les statistiques proviennent de ces données objectives.
Je venais juste apporter ces quelques précisions plus "factuelles".
Edit :
keratinya;2880256 a dit :Une raison pour laquelle je trouve cette interdiction encore plus que toutes autres:
le sang, ils le vérifient pas ? Je veux dire qu'importe de qui il provient, faut toujours vérifier que la personne n'avait pas le sida, l'hépatite ou ce genre de trucs non ? Enfin j'veux dire c'est obligatoire non ? parce que si c'est pas le cas, avec le nombre de personnes séropositives en France, comment dire... recevoir du sang avec autant de chances d'être contaminée... merci du "cadeau" quoi. (vous allez me dire, on ne choisit pas de recevoir du sang mais voilà on s'est compris)
Donc si il est bel et bien vérifié, en quoi le fait qu'il provienne d'une population "plus à risque" qu'une autre ? On écarte le sang contaminé et basta ! Non ?
Ca a déjà été relevé! Le problème c'est qu'on ne peut jamais être sûr à 100 % avec les vérifications. Il y a toujours un risque!