Pour moi, au contraire, l'impossibilité pour les individus issu de PMA à retrouver leur géniteur m'avait freiné lorsque j'avais envisagé le don d'ovocyte.
Parce-qu'aider des personne à avoir un enfant c'est bien, mais participer à la potentielle souffrance de cet enfant, qui sera éventuellement à la recherche de ses origines et se heurtera à un mur, c'était un NON catégorique pour moi.
Surtout que c'est une souffrance qui n'a pas lieu d'être: les parents sont pas forcément pour l’anonymat à la base, ni contre à l'idée que leur enfant connaisse un jour leur géniteur ou génitrice. Et même s'ils sont contre, ça reste le lot de tout parent de se rendre compte que leur enfant leur appartient pas; et que s'il veut retrouver ses géniteurs, s'engager dans l'armée ou, pire!, voter pour le FN à ses 18 ans, il en a le droit.
Surtout que, pour moi, le plus dur dans la démarche de don c'est toute la démarche médicale. Parce qu'aller boire un café avec un individu, dont j'ai aidé à ce qu'il existe, ça me pose pas de problème.
S'il est déçu de moi, c'est tant mieux, il pourra continuer sa vie d'autant plus facilement. S'il est déçu de ses parents, ce sera l’occasion de lui dire que ça arrive, et qu'il doit faire sa vie pour lui et pas en fonction de ses géniteurs ou de ses parents.
Si je suis déçue, je m'en remettrai très vite. Déçue de quoi au fait? Je n'attendrai rien de cet enfant, et j'ai pas la prétention d'avoir des gènes extraordinaires qui donneraient des individus géniaux à coup sûr.
Et j'ai beau vouloir des enfants dans l'idéal (si tout les conditions sont réunies), j'ai plus de peine encore pour une personne qui est à la recherche de ses origines et qui en souffre, que pour des personnes qui souhaitent un enfant et qui y arrivent pas.
C'est pas un droit d'avoir un enfant. Les parents ont des devoirs envers les enfants. La société à des devoirs envers les enfants.
Je suis 100% pour la PMA (y compris pour les couples de même sexe, ça me semble logique mais je préfère le préciser) mais il faut respecter un minimum les individus qui naissent de la PMA et qui ont des besoins. Et connaitre ses origines c'est un besoin viscéral pour pas mal d'individus.
Les enfants sont pas des jouets qu'on distribuent par soucis d'égalité sociale. Certains enfants naissent dans le mauvais corps, d'autre ont besoin de connaitre leurs origines biologiques.
Concrètement on propose quoi aujourd'hui pour ces personnes en souffrance? De s'assoir dessus? D'aller voir un psy?
Si la société permet aux personnes d'avoir des enfants même quand la biologie est pas de leur côté, elle doit permettre aux enfants, qui sont nés de la PMA, et pour qui leur histoire biologique est importante, d'y avoir accès.
Parce-qu'aider des personne à avoir un enfant c'est bien, mais participer à la potentielle souffrance de cet enfant, qui sera éventuellement à la recherche de ses origines et se heurtera à un mur, c'était un NON catégorique pour moi.
Surtout que c'est une souffrance qui n'a pas lieu d'être: les parents sont pas forcément pour l’anonymat à la base, ni contre à l'idée que leur enfant connaisse un jour leur géniteur ou génitrice. Et même s'ils sont contre, ça reste le lot de tout parent de se rendre compte que leur enfant leur appartient pas; et que s'il veut retrouver ses géniteurs, s'engager dans l'armée ou, pire!, voter pour le FN à ses 18 ans, il en a le droit.
Surtout que, pour moi, le plus dur dans la démarche de don c'est toute la démarche médicale. Parce qu'aller boire un café avec un individu, dont j'ai aidé à ce qu'il existe, ça me pose pas de problème.
S'il est déçu de moi, c'est tant mieux, il pourra continuer sa vie d'autant plus facilement. S'il est déçu de ses parents, ce sera l’occasion de lui dire que ça arrive, et qu'il doit faire sa vie pour lui et pas en fonction de ses géniteurs ou de ses parents.
Si je suis déçue, je m'en remettrai très vite. Déçue de quoi au fait? Je n'attendrai rien de cet enfant, et j'ai pas la prétention d'avoir des gènes extraordinaires qui donneraient des individus géniaux à coup sûr.
Et j'ai beau vouloir des enfants dans l'idéal (si tout les conditions sont réunies), j'ai plus de peine encore pour une personne qui est à la recherche de ses origines et qui en souffre, que pour des personnes qui souhaitent un enfant et qui y arrivent pas.
C'est pas un droit d'avoir un enfant. Les parents ont des devoirs envers les enfants. La société à des devoirs envers les enfants.
Je suis 100% pour la PMA (y compris pour les couples de même sexe, ça me semble logique mais je préfère le préciser) mais il faut respecter un minimum les individus qui naissent de la PMA et qui ont des besoins. Et connaitre ses origines c'est un besoin viscéral pour pas mal d'individus.
Les enfants sont pas des jouets qu'on distribuent par soucis d'égalité sociale. Certains enfants naissent dans le mauvais corps, d'autre ont besoin de connaitre leurs origines biologiques.
Concrètement on propose quoi aujourd'hui pour ces personnes en souffrance? De s'assoir dessus? D'aller voir un psy?
Si la société permet aux personnes d'avoir des enfants même quand la biologie est pas de leur côté, elle doit permettre aux enfants, qui sont nés de la PMA, et pour qui leur histoire biologique est importante, d'y avoir accès.