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Je viens de relire mes premiers posts sur ce topic, qui dataient de février 2015 et là 2 ans et demi après, je viens de terminer le master que je convoitais tant, et de postuler pour un contrat doctoral ! Je suis contente de voir que j'ai suivi ce rêve, que je m'y suis accrochée et que je suis à deux doigts de le concrétiser !
J'espère pouvoir rejoindre votre communauté très bientôt, je passe l'oral pour le contrat doctoral le 3 juillet
Bon courage à toutes et à tous si vous soutenez bientôt, vous allez tout déchirer j'en suis sûre !
On parle beaucoup des petit.e.s nouveaux.elles en ce moment alors je viens faire ma vieille carne et poser des questions aux autres ancien.ne.s qui sont en phase de rédaction comme moi
J'ai jeté un oeil au sujet Rédaction et présentations orales, très intéressant pour celleux qui cherchent des outils, mais qui m'a peu apporté en terme de méthodologie. Du coup j'aimerais savoir comment vous avez planifié votre rédaction, si vous avez un planning quotidien/hebdomadaire/etc déterminé (rédaction et autres activités), etc. Peu importe votre domaine, ça pourra toujours intéresser d'autres personnes Perso je suis en linguistique, donc sciences sociales, et j'ai pas de contraintes horaires donc je peux vraiment planifier ma journée comme je veux (mais je sais pas ce que je veux, d'où ma question )
@Fruits Je suis désolée je n'ai aucune réponse à t'apporter (ceci dit un ex-doctorant en Lettres m'avait dit qu'il a consacré sa troisième année à la rédaction), mais j'aurais une petite question pour toi.
Si tout va bien, si je réussis à obtenir le contrat doctoral que je veux, je serais en doctorat en Lettres à la rentrée. Alors je m'interroge aussi sur l'emploi du temps que je pourrais adopter. Puisque tu peux gérer tout ça comme tu veux, et bosser d'à peu près n'importe où, je me dis que ça peut vite partir en freestyle ahah
Autre question, pour tout le monde, pour celles et ceux qui sont en contrat doctoral, est-ce que vous savez s'il est possible de prendre des vacances ?? Je m'interroge ... Parce que ce n'est jamais mentionné, nulle part, et je me dis que ne pas prendre de vacances durant trois ans ça peut être compliqué non ?
@marjow Le planning idéal consacre effectivement ta troisième année à la rédaction, encore faut-il que les années précédentes aient été fructueuses
Je vais commencer par répondre à ta question sur les vacances : oui, tu peux prendre des vacances. Personnellement j'ai un contrat doctoral et je pose des jours auprès de la secrétaire de mon laboratoire, histoire de me sentir "en règle", et de prévenir l'administration (je suppose que ça les aide aussi en cas de souci, si tu te casses un orteil iels seront pas responsables ). Après j'ai des ami.e.s dans d'autres laboratoires qui ne préviennent pas l'administration quand iels partent, juste leur directeur.trice. Renseigne-toi auprès de ton/ta directeur.trice, ton école doctorale ou ton laboratoire ! Ah et sinon, en août en général l'université c'est mort, y a personne, tout est fermé C'est un mois fantôme, j'ai l'impression que même dans les appels à communication pour les colloques on le compte pas pour le délai d'envoi des soumissions
Pour le planning, effectivement, ça peut vite partir en freestyle et c'est ce qui s'est passé pour moi
Du coup, je vais te (enfin, vous, vu que vous êtes un petit paquet à nous rejoindre apparemment !) filer les astuces que j'ai découvertes parfois assez tôt, parfois un peu tard. Peut-être que ça marchera pour toi, peut-être pas, en tout cas j'espère que tu pourras t'en inspirer
1) FAIS. DES. LISTES. Liste les trucs que tu as à faire (wouhou super conseil, ça marche dans tous les domaines de la vie ). Personnellement, après avoir tenté d'utiliser un cahier, je suis passée à un format tableur (excel, calc). J'y liste toutes les choses que je dois faire en rapport avec la thèse, les cours que je donne, etc, et ensuite je peux les reporter dans un autre tableur (même document, mais onglet différent) qui me sert de "calendrier hebdomadaire" : comme ça je sais quelle tâche est prévue quel jour. Je pense qu'il vaut mieux fixer une tâche à un jour, sinon on risque d'attendre la fin de la semaine pour tout faire. En parlant de ça, prends de l'avance, n'attends pas le dernier moment pour faire les choses (merci Captain Obvious).
2) Prends un cahier quand même. Tu pourras y noter des réflexions, faire des fiches de lectures, prendre des notes pendant les séminaires, les colloques et les réunions... Numérote les pages, fais un index à la fin du cahier (je prends la dernière page et je recule) et pense à indexer régulièrement ce que tu as écrit, ça te permettra de le retrouver plus vite (quand au bout de 3 ans tu auras accumulé 5 cahiers, tu seras contente de ne devoir lire que 2-3 pages par cahier pour retrouver ce que tu cherches !). Perso j'utilise aussi un code couleur avec des stabilos (rose pour les fiches lectures, orange pour les réunions, bleu pour les trucs à faire, violet pour les séminaires...)
3) Essaie la méthode pomodoro ! Alterne 25 minutes de travail et 5 minutes de pause, et prends une pause de 15-20 minutes au bout de 4 cycles (donc 2h). J'aime bien cette méthode parce que 25 minutes c'est à la fois long et court : si tu sais que ta prochaine pause est dans 25 minutes, ça peut te remotiver. Tu peux adapter le temps à ce qui t'arrange le plus (25-5, 20-10, 45-15...). J'utilise aussi cette méthode pour planifier ma journée de travail : dans mon calendrier hebdomadaire, je prévois 12 pomodoros par jour (donc 6h) et je cale ce que j'ai à faire dedans. Et après j'essaie de le faire sans que la flemme ne reprenne le dessus
4) Si tu peux avoir des rendez-vous fréquents avec ton/ta directeur.trice, c'est tout bénef' ! Ca te permettra de te recadrer rapidement si tu pars sur une mauvaise piste. J'essaie de voir les miens toutes les deux semaines, c'est pas toujours possible mais ça me force à avancer. Certain.e.s doctorant.e.s ne voient leur directeur.trice que tous les 6 mois et franchement je les plains (bon, s'il y a des échanges par mail je suppose que ça remplace bien).
5) Essaie d'aller bosser dans ton laboratoire, en bibliothèque, dans la salle des doctorants, enfin pas chez toi. Ça séparera l'espace "travail" de l'espace "maison", et ça t'évitera d'être distraite par des choses mille fois plus passionnantes que la thèse, comme par exemple la vaisselle sale ou le repassage (comment ça c'est juste moi ?). Et puis tu pourras sympathiser avec les autres doctorants Si je tiens le coup en doctorat c'est aussi parce que je m'entends bien avec les chercheurs, les ingénieurs et les autres doctorants du labo. Bon après, oui, parfois tu seras obligée de travailler chez toi (aaaaah article à soumettre avant minuit )
6) Je reviens sur le truc des listes. Une chose qui peut être utile et que j'ai appris durant une formation intitulée "Mieux gérer son temps"
c'est de lister tout plein d'information concernant chaque chose que tu dois faire. Tu peux par exemple indiquer, suivant ce que tu jugeras utile :
l'urgence du bousin (indiquer une date limite par exemple)
son importance (envoyer ta demande de financement pour un colloque, oui, décorer ton cahier, non)
le matériel nécessaire (ordinateur, stylos, cahier, imprimante...)
où tu peux/dois le faire (si tu dois imprimer 3 articles et déposer un dossier au secrétariat, il peut être judicieux de tout rassembler la même journée et de décider que ce jour tu ne travailleras pas à la bibliothèque)
personnellement j'indique aussi (eh oui c'est sur mon tableur) la date à laquelle j'ai ajouté la tâche, histoire de bien me péter le moral quand je vois que je dois lire tel papier depuis le 25 avril
et une catégorie (thèse, cours, administration)
7) Enfin, je sais qu'en première année c'est beaucoup de bibliographie/constitution de corpus (pour les scientifiques dures, je sais pas ce que vous faites, probablement des manipulations et des calculs ? L'établissement d'un protocole ?), mais je pense qu'il faut essayer de travailler un maximum tant que tu n'es pas pressée. Oui, c'est emmmmbêtant de faire des fiches lecture à tour de bras, mais tu seras contente de les avoir faites dans trois ans ! Je crois que c'est ça qui m'a manqué : j'en avais marre de toujours faire la même chose, alors je repoussais la tâche. Grosse erreur. Tu peux aussi essayer de rédiger un peu, même si tu ne réutiliseras probablement pas les trois quarts de ce que tu as écrit : ça te permettra de t'entraîner un peu, de voir si c'est facile pour toi ou si tu as du mal, et puis c'est plus simple de partir de quelque chose de déjà présent plutôt que de pondre une thèse à partir de rien. Et si tu t'en sors bien, peut-être que tu pourras soumettre pour une conférence
(c'est censé être un 8 suivi d'une parenthèse fermante mais apparemment c'est aussi le code pour un smiley, zut de flûte de fichtrecrotte) Je me rends compte que j'ai beaucoup parlé d'astuces d'organisation et pas vraiment de planning, désolée Essaie de voir si tu es plus efficace le matin ou l'après-midi, et organise ta journée autour de ça (c'est ce que j'essaie de faire en ce moment, et c'est sur ça que je voudrais avoir vos avis et vos retours d'expérience). Perso je vais voir s'il y a pas une salle de sport dans les environs de mon laboratoire, peut-être que je pourrais caser un peu d'activité physique à la pause de midi (sortir marcher c'est bien aussi, mais parfois la météo n'est pas d'accord). Profite du fait que tu sois en première année pour tester différentes organisations ! Par exemple, lire le matin, se promener après le repas et retourner lire vers 15h, ou encore faire du rangement/de l'administratif chez toi le matin et travailler toute l'après-midi. De toute façon, ce planning va devoir se moduler en fonction de ce que tu auras à faire, des séminaires que tu suivras, des cours que tu donneras (si tu en donnes)...
9) Enfin, et ça marche pour beaucoup de domaines, j'ai fini par comprendre que le secret c'est pas la motivation, c'est la discipline. C'est pas la motivation qui va te faire te lever tous les jours, c'est pas elle qui va te faire lire des articles tous les jours, c'est pas elle qui va te faire rédiger tous les jours. Parfois, oui, tous les jours, non. Lève-toi et va travailler (ou range ta cuisine, c'est selon le planning que tu auras établi), tu vas traîner des pieds mais au moins tu l'auras fait
Bon j'ai écrit un sacré pavé, j'espère qu'il te sera utile ! N'hésitez pas à rajouter vos suggestions, et à contredire les miennes si besoin, on fonctionne tout.e.s différemment et vos retours seront très intéressants pour tout le monde Je reviendrai poster si j'ai d'autres idées et/ou si je trouve mon propre rythme !
@Fruits wahou !!!! Que dire de plus après tout ça ... merci énormément d'avoir pris autant de temps pour me faire une réponse aussi complète ! Du coup, je culpabilise de ne pas pouvoir répondre à ta question
J'ai eu la chance de pouvoir m'entraîner durant les deux ans de master en recherche, donc question organisation, j'ai eu le temps de tester plein de choses. Il est vrai que les cahiers, c'est LA BASE ! J'en ai un dans lequel j'essaie d'écrire : tel jour j'ai fait ça et j'ai mis tant de temps pour faire ça, histoire d'évaluer mon besoin en temps pour telle ou telle "activité". J'ai aussi un code couleur dans un classeur pour les fiches de lecture (c'est rigolo, je stabylote en rose aussi pour les fiches ). Dans ce cahier, je note aussi les références biblio que je dois consulter, la bibliothèque dans laquelle le bouquin se trouve ainsi que sa côte. Et puis, quand j'ai lu ledit bouquin, je note que je l'ai lu et je renvoie à la fiche de lecture dans mon classeur.
Point 3 : la méthode pomodoro, j'en entends beaucoup de bien mais je ne l'ai jamais mise en application, je devrais peut-être essayer quand la motivation n'est pas au rendez-vous.
Point 4 : je suis d'accord avec toi que c'est plus encourageant de rencontrer régulièrement son/sa directeur/trice de recherche, ça permet de faire le point, même si parfois on a peur de le/la voir parce qu'on a pas avancé, parce qu'on patauge complètement, etc. Cette personne est (en partie) là pour toi, donc autant en profiter.
Point 5 : ce point avait justement fait l'objet d'un autre de mes topics. Je m'interrogeais sur la possibilité d'être inscrite en doctorat dans une ville et de vivre dans une autre ville. Or, de pouvoir se rendre dans les bureaux du centre de recherches régulièrement pour les réunions, les colloques et les rencontres avec les autres doctorants, ça permet de ne pas se sentir trop seul dans sa recherche j'imagine. Et ta remarque confirme cette interrogation.
Je ne vais pas reprendre tous tes autres points, mais ils sont tous supra intéressants, tu as l'air d'avoir beaucoup appris de cette expérience et d'avoir à coeur de la partager. Je t'en remercie
@Fruits Big up pour ce post, c'est hyper pertinent (et j'ai toujours du mal avec le point 9, qui souvent quand on l'oublie, se transforme en loop du syndrome de l'imposteur "je suis nulle car je ne bosse pas assez donc je suis nulle donc je bosse moins car déprimée" etc). Je vais essayer de garder ta liste et cette phrase pour la suite de ma vie
Pour la rédaction, j'avais fait un planning mais je suis pas sure d'être une référence car ma date butoir a été repoussée plusieurs fois. Après c'était un peu particulier car je rédigeais tout en bossant pour "créer" mon dernier chapitre...
Pour mon organisation, en gros je m'étais fixée une date limite, puis j'ai listé tout les trucs qu'il fallait faire (une fois le plan à peu près validé), chapitre par chapitre, en regardant ce qui demandait beaucoup de travail, moyen de travail, rapide. Après, mes directeurs ne m'ont rien imposé sur le début, donc j'ai commencé par faire les trucs un peu "tranquilles", genre les chapitres où j'avais juste besoin de retravailler la tournure d'un article, à la marge. Après, mes directeurs m'ont dit qu'ils avaient du mal à corriger un chapitre "hors contexte", donc j'ai bossé plutôt sur la "globalité" (faire l'intro, les transitions, et décrire ce qui serait dit dans chaque chapitre pour les argumentations / motivations etc). J'ai un peu gardé le chapitre etat de l'art pour la fin ce qui n'était pas forcément malin (terriblement chiant à écrire pour moi), mais du coup ça m'a permis de déplacer des morceaux de trucs etc. Mais au milieu de tout ça, j'ai fait une "coupure" pour finaliser du taff pour mon dernier chapitre où j'avais quasiment rien (à part l'idée), et c'est l'endroit où j'ai merdé mon estimation de temps (violemment même , genre 5 mois de plus que prévu...). Ensuite au jour le jour / hebdomadairement, je faisais des listes des trucs à faire / modifier dans le(s) chapitre(s) sur lequel je bossais. En gros j'avais des to-do lists à différentes granularités temporelles au final. Je m'étais aussi fait un calendrier, avec mes prévisions de chapitres, mais aussi les "pauses" (une copine qui vient me voir, un week end prolongé, etc). C'est pas mal pour voir quand est ce qu'il ne faut pas prévoir de "je ferai ça ce week end" .
Au quotidien, personnellement je sais pas bosser de chez moi, mais ceci dit pour certains trucs de la rédaction j'y arrivais. Donc j'allais au labo. C'était pas toujours très efficace. Des fois je bossais le week-end de chez moi, et pour le coup j'y arrivais mieux, je bossais plus vite, j'étais contente de le faire, y avait une forme de satisfaction personnelle. Mais je suis pas sure que ce soit très sain . Aussi, je pense que j'étais (suis?) pas dans une super vibe moralement, donc si t'es en forme (et disciplinée ) ça se passera peut-être plus smooth pour toi.
Pour finir, je ne sais pas si dans ta discipline c'est plutôt "solitaire" par rapport aux DR, mais comme moi ça traînait dans les relectures/confirmations de mes directeurs (et pour le coup ma "nouvelle date limite" se rapprochait dangereusement et là on avait prévenu les rapporteurs et tout donc bon...), j'ai fini par pleurer d'énervement devant mon encadrant (#dignité4ever), ça a pas mal fait accélérer le truc .
Après je suis en informatique, nos thèses sont courtes, c'est à moitié sur publication, donc je sais pas si ça peut t'aider.
Bon sinon des news: j'ai eu mon premier rapport, il est bien. Mon deuxième rapporteur est en retard, la deadline c'était hier, il avait dit qu'il enverrait ce week end, puis hier, puis là on a toujours rien... Ca me stresse (cette nuit j'ai rêvé que ma soutenance était aujourd'hui donc qu'il fallait que je fasse mes slides ce matin , l'horreur). Je commence un peu à angoisser (je soutiens dans 3 semaines...). En plus, gros coup au moral, le truc sur lequel on bossait (pas assez rapidement) depuis des mois (le truc de mon dernier chapitre de thèse donc, qui me rendait à peu près satisfaite de ma thèse et qui me faisait me dire qu'au moins, ça c'était vraiment "mes" idées, mon taff), bah apparemment un papier vient de sortir avec le même modèle, la même "démarche" etc. Voilà voilà, X mois de taff quasiment à la poubelle cécool (non).
Et il faut que je lance activement ma recherche de postdoc et de "keskejveufairedemavie", CV, projet de recherche, faire ma page web (mon DR m'a pas mal chariée sur le fait que j'étais vraiment nulle en communication vu que j'en ai pas...) etc. No stress quoi
Force et honneur à tout-e-s !
P.S : prenez des vacances pendant votre thèse, je regrette pas mal d'avoir eu la main légère sur ça, à venir au labo pour ne rien y faire e.g. pendant les grosses chaleurs d'été. Là je me suis prévue 3 semaines de vacances en aout yeah (et j'essaierai de ne pas angoisser si j'ai pas trouvé de postdoc ou autre...) !
P.P.S : j'ai l'impression qu'à chaque fois que je poste je raconte que j'ai pleuré devant mon encadrant c'est horrible mais en vrai ça va hein, il est gentil...
@Allitché merci là on finit de rédiger le papier un peu à l'arrache avec ce qu'on avait, juste pour le mettre sur arxiv, car pour l'instant la version longue du "papier adverse" est pas encore disponible. C'est un peu "pointless" a priori dans mon domaine, d'essayer de rentabiliser ce papier (sur une bonne conf en tout cas c'est à peu près mort), déjà parce qu'il faudrait passer beaucoup de temps sur des expés. Il faudra voir avec la version longue à quel point on peut se démarquer, mais d'après la version courte, c'est un peu angoissant à quel point ça a l'air similaire (mais eux ils ont un peu plus envoyé le bois sur les expé / la rapidité / les ballz de balancer à une bonne conf alors que nous on "fignole" peut-être trop...). La vérité par contre, c'est que j'ai probablement une baseline qui les/nous bat (je me débattais avec car c'est une baseline simple mais plutôt maligne pour le problème en question...). Donc à voir si on creuse de ce côté là, si j'ai un autre modèle qui me vient, ça pourrait être pas mal. Je vais voir avec mes DR et peut-être un stagiaire qui va commencer sa thèse sur un sujet un peu proche.
J'ai quand même un peu le seum d'avoir raté le côté "première sur l'idée" .
D'ailleurs ça y est j'ai reçu mon 2e (et dernier) rapport ! D'après mon encadrant, il est bien. Moi je trouve qu'on se fait un peu défoncer sur les questions des baselines (again) qui seraient pas assez "récentes". Mais concernant le dernier chapitre (donc le truc qu'on s'est fait griller), le rapporteur a écrit que ça a "cetainement le potentiel de conduire à une des premières contributions importantes sur le problème de trucmuche". C'est cool et positif mais du coup, le couteau dans la plaie
Et du coup mon encadrant m'a dit que j'allais avoir surement du "lourd" aux questions car mes 2 rapporteurs vont pas du tout s'axer sur les mêmes trucs, donc il faut que je "révise" (hello les rapporteurs qui me parlent de truc que je connais même pas dans leurs rapports ) avant la soutenance. D'autant qu'un des 2 m'a dit qu'il avait "3 pages de questions". J'espere juste que c'est parce qu'il trouve mon sujet super interessant et qu'il a envi d'avoir mon avis, et pas des questions à la con genre "et pourquoi vous avez pas comparé à bidule"...
*zen*
J'ai un gros dilemme dans mon choix de directeur de thèse et de sujet. J'ai même pas commencé que j'ai déjà une embûche...
En vrai j'ai envoyé des mails avec un pré-projet de thèse à tous les profs qui travaillent sur des sujets proches, mais soit ils me répondent que c'est très intéressant mais qu'ils ne sont pas habilités à diriger la thèse, soit ils répondent pas... Et j'ai eu une réponse, le prof était super enthousiaste, il m'a proposé de parler de ma thèse à des MINISTRES et des gens super importants, et on s'est donné rdv pour en reparler ensuite. Il me propose un truc potentiellement international avec une problématique franco-canadienne (en + mon frère va vivre au Canada pendant toute la durée d'une thèse et ça me donnerait l'occasion de le voir). Mais le problème c'est qu'il veut vraiment détourner le sujet que j'avais choisi et prendre une problématique identique mais avec un champ d'étude complètement différent. Sachant que j'avais défini le champ d'étude qui me tenait à coeur et que j'avais écrit la problématique tout autour, ça me fait un peu peur de changer ça, j'ai peur que ma thèse soit pas en accord avec mes valeurs personnelles et j'ai peur que ça me saoule de travailler dessus pendant 3 ans (ou + vu le contrat qu'il a l'air de me proposer). En + il me demande de revenir vers lui avec la problématique modifiée mais il m'a pas dit exactement où il veut aller, donc c'est un peu la roulette russe, soit je tombe sur ce qu'il voulait, soit il me refuse je crois.
En parallèle, un prof pas HDR m'a dit que mon idée était bien et qu'il avait des pistes de réflexion pour moi, il était occupé mais il a dit qu'il serait ok pour co-diriger (il peut ?). Sauf qu'il me dit pas à qui proposer l'idée pour la direction, et le premier prof m'a dit que ce sujet était pas assez riche pour une thèse.
J'ai peur de laisser passer une opportunité de travailler sur une thèse que le prof juge hyper importante, qui me ferait rencontrer des ministres etc (mais il m'a dit qu'il fallait que j'évalue ma capacité à les rencontrer donc je suppose qu'il m'aiderait pas à prendre rdv ?) et qui me permettrait d'aller voir mon frère et surement de m'ouvrir des portes professionnelles assez prestigieuses, mais sur un sujet qui me passionne un peu moins, parce que clairement c'est pas assez marxiste pour moi (lol). De l'autre côté j'ai une thèse qui m'importe beaucoup, avec un corpus et un terrain que je connais et dans lequel j'ai des contacts, pour travailler sur le boulot de gens qui ont un impact sociétal, mais où j'aurai peut-être pas de financement et beaucoup moins d'opportunités de boulot après le doctorat...
Est-ce que c'est raisonnable de dire non à un prof enthousiaste qui veut réorienter mon sujet alors qu'il me promet monts et merveilles ? Quand il me parle de mon sujet j'ai vraiment l'impression qu'il n'a lu que le mail d'accompagnement et pas le projet écrit et j'ai peur qu'on se comprenne pas ou qu'il m'investisse d'une mission différente de celle que je m'étais donnée à la base.
@Ana-Esperanza Tu peux peut-être le rencontrer et en parler directement avec lui ? Pas dire non mais pas dire oui, en discuter ça va peut-être te permettre d'y voir plus clair (et ça évite d'avoir des regrets ).
@DarkVador-au-sauna
disons qu'à chaque fois que je lui demande à se rencontrer il me répond à côté ahah. Il veut surement pas perdre son temps si on n'est pas d'accord sur la base du sujet.
Il faut que je lui renvoie une proposition entre temps du coup.
Et on n'est pas dans la même ville, j'ai cru comprendre que c'était problématique... =(
Mais il n'est pas dans la ville de son labo non plus...