@Faline1 je suis en train de faire des recherches sur les chiffres de la mortalité infantile, mais rien que pour les deux derniers, les chiffres sont risibles (et je parle en tant que meuf qui a subi des violences psychologiques dans ses relations passées, avec d'autres femmes). Oui, les violences, physiques et psychologiques, existent dans les couples homosexuels. Le truc, c'est que l'article de Slate que tu mentionnes (j'ai du aller fouiller bien loin pour le chercher, d'ailleurs !), ne prend pas en compte 3 choses:
1- il n'y a aucune étude, en France et à l'étranger, qui met en rapport de manière précise le nombre de couples de même sexe vs le nombre de partenaires qui ont subi des violences conjugales. C'est bien plus difficile à dénombrer car le sujet est plus tabou, les plaintes sont moins nombreuses, donc, pour avoir des infos, on en est réduits à des sondages internet sur lesquels n'importe qui peut clamer son orientation sexuelle (et en 2012, en plein débat sur le mariage pour tous... Excuse moi si je suis sceptique par rapport à ça). De plus, aucune mention des partenaires des victimes qui témoignent. On ne connaît que leur orientation, et on sait pas s'ils étaient en couple hétéro ou homo au moment des violences. Ça a l'air con, mais les lesbiennes coincées dans des couples hétéro, sont bien plus vulnérables à des violences physiques/psychologiques/sexuelles.
2- Il n'y a aucun moyen de dénombrer précisément les couples de même sexe, surtout de nos jours , maintenant que la bisexualité et la pansexualité est de plus en plus normalisée. Les associations LGBT semblent penser que les nombres donnés sont en dessous de la moyenne car être LGBT est encore très tabou, donc le coming out se fait moins facilement. Tu ne peux pas faire d'études précises sur une population qui a tendance à se cacher. C'est un fait. Et c'est pour ça que c'est bien plus facile d'étudier les hétéros que les LGBT. Donc dire avec certitude que les LGBT sont plus violents dans leurs couples que les hétéros, en se basant sur des études vagues et des sondages auxquels tout le monde peut répondre... Considérant, par ailleurs, qu'aucune étude sérieuse n'a encore été faite en 2020... Ouais, non, en fait.
3- Même si tout ce qui a été dit dans l'article est un fait certain (ce qui est très peu probable), les violences décrites dans l'article sont toujours dû à une société hétéronormée: la non reconnaissance du couple, les plaintes non reçues précipitent les homosexuels vers des violences conjugales. D'ailleurs, un des témoignages parlait d'une jeune femme qui frappait ses compagnes par mimétisme de son père qui violent ait sa mère. Donc, même si c'était vrai, dire "c'est de la faute des femmes" sans voir toute l'influence du système hétéronormé, c'est malhonnête. Et homophobe.
Pour la statistique de 2018, là c'est juste à mourir de rire. Ok, il y a eu trois feminicides dans les couples lesbiens (on va enlever toute la proportion des couples car il est impossible de les dénombrer avec certitude). Trois féminicides, contre... 121. Oh, bah, dis donc, on dirait bien que ça n'enlève rien au fait que le système patriarcal et la société hétéronormée oppresse les femmes.
Qu'on soit bien claires: je n'essaie pas de minimiser la souffrance des personnes LGBT ayant vécu des violences conjugales dans leurs couples. Moi même, j'en ai vécu. Et je pense surtout (petite intuition) que ces violence sont du au fait que la société homophobe et la pression exercée sur les homosexuels peuvent rendre les relations entre personnes de même sexe instables. Surtout quand on voit le tabou à porter plainte. Cependant, et je parle de mon expérience et de celle des gens autour de moi, les relations entre personnes de même sexe ont quand-même tendance à être plus saines que celles des hétéro (notamment les lesbiennes), parce que l'on est moins exposées à des schémas de violences patriarcaux.
1- il n'y a aucune étude, en France et à l'étranger, qui met en rapport de manière précise le nombre de couples de même sexe vs le nombre de partenaires qui ont subi des violences conjugales. C'est bien plus difficile à dénombrer car le sujet est plus tabou, les plaintes sont moins nombreuses, donc, pour avoir des infos, on en est réduits à des sondages internet sur lesquels n'importe qui peut clamer son orientation sexuelle (et en 2012, en plein débat sur le mariage pour tous... Excuse moi si je suis sceptique par rapport à ça). De plus, aucune mention des partenaires des victimes qui témoignent. On ne connaît que leur orientation, et on sait pas s'ils étaient en couple hétéro ou homo au moment des violences. Ça a l'air con, mais les lesbiennes coincées dans des couples hétéro, sont bien plus vulnérables à des violences physiques/psychologiques/sexuelles.
2- Il n'y a aucun moyen de dénombrer précisément les couples de même sexe, surtout de nos jours , maintenant que la bisexualité et la pansexualité est de plus en plus normalisée. Les associations LGBT semblent penser que les nombres donnés sont en dessous de la moyenne car être LGBT est encore très tabou, donc le coming out se fait moins facilement. Tu ne peux pas faire d'études précises sur une population qui a tendance à se cacher. C'est un fait. Et c'est pour ça que c'est bien plus facile d'étudier les hétéros que les LGBT. Donc dire avec certitude que les LGBT sont plus violents dans leurs couples que les hétéros, en se basant sur des études vagues et des sondages auxquels tout le monde peut répondre... Considérant, par ailleurs, qu'aucune étude sérieuse n'a encore été faite en 2020... Ouais, non, en fait.
3- Même si tout ce qui a été dit dans l'article est un fait certain (ce qui est très peu probable), les violences décrites dans l'article sont toujours dû à une société hétéronormée: la non reconnaissance du couple, les plaintes non reçues précipitent les homosexuels vers des violences conjugales. D'ailleurs, un des témoignages parlait d'une jeune femme qui frappait ses compagnes par mimétisme de son père qui violent ait sa mère. Donc, même si c'était vrai, dire "c'est de la faute des femmes" sans voir toute l'influence du système hétéronormé, c'est malhonnête. Et homophobe.
Pour la statistique de 2018, là c'est juste à mourir de rire. Ok, il y a eu trois feminicides dans les couples lesbiens (on va enlever toute la proportion des couples car il est impossible de les dénombrer avec certitude). Trois féminicides, contre... 121. Oh, bah, dis donc, on dirait bien que ça n'enlève rien au fait que le système patriarcal et la société hétéronormée oppresse les femmes.
Qu'on soit bien claires: je n'essaie pas de minimiser la souffrance des personnes LGBT ayant vécu des violences conjugales dans leurs couples. Moi même, j'en ai vécu. Et je pense surtout (petite intuition) que ces violence sont du au fait que la société homophobe et la pression exercée sur les homosexuels peuvent rendre les relations entre personnes de même sexe instables. Surtout quand on voit le tabou à porter plainte. Cependant, et je parle de mon expérience et de celle des gens autour de moi, les relations entre personnes de même sexe ont quand-même tendance à être plus saines que celles des hétéro (notamment les lesbiennes), parce que l'on est moins exposées à des schémas de violences patriarcaux.