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@staz Ouin ouin ouin, les patients ils sont pas gentils, ils disent qu'on est méchants alors que c'est pas possible, on est médecins (et on est moins pires que la génération d'avant du coup c'est bon). Je pense que tu vas t'intégrer merveilleusement dans ta future profession, tu transpires le mépris.
Je me permets de te répondre en tant que pro de santé. Je suis d'accord avec le fait qu'un certain nombres de points soulevés dans l'article sont abusés. Après, je trouve qu'il faudrait peut être commencer a se demander pourquoi. Hé bien la Mad en question, elle n'est pas dans le monde médical comme toi et moi. Elle, elle ne sait pas comme toi quelles procédures ont court, quel formation a le soignant en face d'elle, quelles sont les conditions dans lesquelles ils travaillent.
Quelqu'un a parlé de maltraitance institutionnelle, je suis totalement d'accord avec ça. Je trouve que nous, soignants, on devrait arrêter de se sentir agressés par les critiques et se mettre un peu a la place des patients. J'ai toujours eu l'impression d'être une soignante a l'écoute, et pourtant, un patient m'a dit il y a pas si longtemps, que lors de notre premier rdv , il avait eu l'impression de ne pas avoir son mot a dire, que j'étais le boss et lui devait simplement m'écouter. Bah ouais, parfois je me trompe. Parfois je ne réalise pas comment l'autre reçoit mes paroles, et parfois je n'ai pas le temps d'y réfléchir (par exemple lorsque que je bosse en hôpital). Bah ouais, parfois on "se crève le cul a expliquer a un patient" et on a l'impression de gueuler dans le cul d'un poney. Ben peut être qu'on pourrait d'abord se demander pourquoi avant de décréter que c'est un con, non ?
Bref, moi je clame haut et fort que oui, la médecine peut être maltraitante dans ce pays. Et ça pour plein de raisons extérieures au pro de santé (manque de temps, de professionnels, de formation correcte des etudiants a la relation soignant-soigné, absence de vue globale du patient...), ou intrinsèques. Mais arrêtons de chougner quand quelqu'un ose critiquer le monde medical, et prenons du recul au lieu de creuser le fossé soignant-soigné.
( Pour celleux qui ne le connaisse pas, go suivre Baptiste Beaulieu, un medecin qui œuvre beaucoup dans ce sens, en plus de lutter contre la lgbtqphobie.)
Les prises de sang ça affaiblit pas god damn it.
Et le concept de savoir à la tronche du patient quand il va sortir et avec quoi comme maladie, ça relève de la science-fiction.
Ah, moi il me semblait qu'après une prise de sang je devais rester allonger de longues minutes pour que le cocktail de symptomes disparaissent (nausée, baisse de tension, perte de vision parfois pendant quelques secondes, tremblements dans les bras et les jambes au moindre effort).
Mais si les prises de sang n'affaiblissent pas, je t'en prie, explique moi, ça m'intéresse.
En fait soit on s'est très mal compris, soit tu fais preuve d'un profond mépris, parce que tu surinterpretes et sors de leur contexte tous les passages que tu cites de moi ?
Je n'ai pas dit que le personnel hospitalier DEVAIT savoir quand est-ce que le patient va sortir et avec quel diagnostique au premier coup d'oeil. J'ai juste dit que la situation pour le patient EST de fait angoissante, et que cet angoisse devrait être pris en compte dans la maniere dont on s'adresse à lui et dont on s'occupe de lui.
Seulement, par manque de temps, par manque d'effectifs et peut être parfois par manque de formation, l'hôpital est l'un des derniers endroits où on prendra en compte cette angoisse.
Je me répète au cas où : je ne suis pas en colère contre le corps médical. Je ne le blâme pas. Quand je dis qu'un médecin ou autre est maltraitant, je n'entend pas par là qu'il faut le mettre en cause lui personnellement. De même si je dis que l'hôpital est maltraitant : à aucun moment je ne blâme chaque individu qui participe à son fonctionnement.
J'ai une admiration sans bornes pour les soignants, et en particulier pour l'hôpital public. Je regrette juste le manque de moyen et de personnel qui rend l'expérience de l'hôpital très froide, très difficile et souvent inhumaine en dépit du dévouement du personnel hospitalier (je me répète au cas où : j'aime l'hopital public et je crois à cette institution de tout mon coeur, j'ai d'office beaucoup de respect envers toutes les personnes que je rencontre à l'hopital, de l'aide soignant au chef de service. Vraiment vraiment.)
C'est pas dans les moeurs, parce qu'il y a quelques années on disait que le chlamydiae se cherchait QUE dans l'endocol. Maintenant on a découvert que non pas forcément. Donc au lieu d'aller chouiner sur un site, ce serait plus productif de le dire au biologiste, comme ça il apprend, et il propose des auto-prélèvements, et tout est réglé, et c'est merveilleux.
Rassure moi, c'est une blague ?
Moi je le sais parce qu'il se trouve que quand je me suis fait dépister, le biologiste m'a proposé l'autoprélèvement et basta. Je savais même pas qu'on pouvait faire autrement.
La personne qui vient chouiner sur un site, elle était dans les etriers avec un speculum dans le vagin ok ? Et elle a a priori aucune connaissance médicale ok ? C'est quand meme pas à elle d'instruire la personne qui s'occupe d'elle, c'est quand même le taf du personnel médical de se mettre à jour sur leur pratique, surtout quand ça concerne des pratiques invasives o.O
Non mais j'sais pas, le médecin qui exerce depuis quarante piges, il est bien conscient que la médecine a évolué depuis son diplome ? Alors oui on pourrait alléger son temps de travail, former plus de médecins, faire plein de formations pour qu'ils puissent se mettre à jour, on pourrait faire plein de trucs, mais rejetter la responsabilité sur le patient, sans déconner ?
Ce genre de généralités me donne envie de vomir. Ce qui me retient ? De voir que l'immense majorité des médecins auprès de qui j'ai été formée se crevaient à expliquer les choses aux gens, qui fréquemment, s'en battent les steaks (6 mois en diabétologie, priceless)
Je me sers de mon expérience personnelle et de celle des médecins que je suis (le blog de Baptiste Beaulieu : https://www.alorsvoila.com/page/2/ / Le blog de Jaddo : http://www.jaddo.fr/), ainsi que des rapports que je lis, dont celui de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme, que j'ai cité dans les pages précédentes, ainsi que des livres de Martin Winckler, un ancien médecin qui à largement décrit le monde médical dans ses livres.
C'est pas juste moi qui le dit, c'est pas juste de simples patients qui le disent. Et le système de santé français fait souffrir tout le monde, que ce soit les soignants ou les soignés, j'en ai conscience et à aucun moment je ne souhaite monter les uns contre les autres puisqu'on est dans le même bateau.
En 15 minutes on peut pas gérer un rhume et un check-up complet. Donc prends un RDV pour ton rhume et un autre pour parler de ton état global de santé. Normalement de ce 2e RDV tu sortiras pas avec un arrêt maladie.
Là on s'est surement mal compris. Ce que je veux dire, c'est que ton généraliste, ton médecin traitant, c'est celui que, quand j'étais petite, j'appelais "le médecin de famille". C'est celui qui m'a suivit longtemps et en qui j'avais confiance. Qui était un peu au courant de ce qui se passait à la maison. Qui connaissait mes parents, mon frère. Qui me demandait toujours quand j'entrais "Alors, comment ça va vous en ce moment ?" et à qui je demandais toujours en repartant "Et vous doc, comment ça va ?". Il faisait vraiment partie de mon environnement même si on se voyait que quelques heures par an.
Jamais je n'ai eu ce sentiment d'aller acheter un service, à l'époque. Je n'ai plus jamais eu ce sentiment de sécurité après qu'il soit partie à la retraire. Et je pense que ce n'est pas juste une question de feeling. C'est parce que le système de santé est devenu comme ça : froid, distant. On vient pour acheter des médicaments et pour avoir le droit de ne pas aller au travail pendant quelques jours. On ne vient quasi plus (en tout cas, moi) pour avoir une oreille attentive, c'est devenu impossible.
Tu me diras, j'ai qu'à changer de médecin, si le miens ne me plait pas. Mais désert médical oblige, je peux pas. Et on est bloqué. Tout le monde est bloqué.
Et mon médecin, peut être qu'il aimerait faire mieux, mais il a quinze minutes à consacrer à chaque patient pour justement endiguer le flot de gens qui ont besoin de lui et qui peuvent pas s'adresser à quelqu'un d'autre, alors il enchaine. Il commence à 9h et il finit à 20h. Je trouve ça misérable.
Et je pense que ça ne devrait pas se passer comme ça.
@Olduvaï
Est-ce qu'il te serait possible de mettre sous spoiler le passage où tu racontes ton expérience à l'hôpital ? Je me suis sentie mal en le lisant, même si bien évidemment ce n'est rien par rapport à ce que tu as dû endurer. Je t'envoie toute ma compassion d'ailleurs
Je n'ai pas du tout aimé l'article non plus.
Il ne sert pas à informer sur comment se passe un "après capote qui craque" (pas d'infos sur les 6 semaines, les remboursements possibles,...) et laisse un arrière goût d'angoisse générale qui ne me semble bénéfique à personne.
Je comprends sincèrement que la jeune fille qui ait vécu cette expérience l'ait mal vécu. Mais je ne comprends pas comment ça a pu passer la rédaction. Quel est l'intérêt de voir quelqu'un s’outrer qu'on lui demande de quand date ses dernières règles quand elle veut acheter une pilule du lendemain.
BREF tout ça pour dire que même si je comprends qu'on ait pas envie qu'on nous pose des questions au milieu d'une pharmacie (je comprends donc le ton de l'auteure),par contre, je ne comprends pas pourquoi Mamdmoizelle ne prend pas du recul pour signifier que ce sont des questions pertinentes et utiles ; que le manque de professionnalisme c'est justement de ne pas les poser.
De manière générale, j'ai l'impression que depuis plusieurs mois on nous sert des témoignages sans aucune prise de recul derrière et j'en vois de moins en moins l'intérêt. Qu'on ne se méprenne pas : je trouve ça intéressant les témoignages mais pour moi il est essentiel de faire un tri intelligent ET, sans changer les mots de l'auteur du témoignage, faire des encadrés ou des paragraphes qui donnent les vraies infos et la prise de recul (bref un travail de journaliste). Je vois vraiment de moins en moins le but de livrer un témoignage "brut" parce que ça donne souvent l'impression que c'est la seule vision sur une thématique (vu que c'est la seule proposée). Je dois souvent aller lire les commentaires d'un articles pour voir les bonnes questions posées, des débats intéressants,... De plus en plus, je lis seulement les commentaires du forum sans l'article car je ne trouve plus de matière à réfléchir dans les articles. Et je trouve ça dommage
@staz Ouin ouin ouin, les patients ils sont pas gentils, ils disent qu'on est méchants alors que c'est pas possible, on est médecins (et on est moins pires que la génération d'avant du coup c'est bon). Je pense que tu vas t'intégrer merveilleusement dans ta future profession, tu transpires le mépris.
Mais en plus pour la pilule du lendemain il me semblait avoir lu que savoir la date de ses dernières règles c'était impôtant à cause de l'ovulation non?
Quelqu'un pour m'éclairer. On m'avait dit que si on avait ovulé c'était trop tard pour la pilule du lendemain ou alors qu'elle était moins efficace.
C'est fake ou pas?
@MadCat1349 Alors je croyais que la pilule du lendemain retardait l'ovulation et que donc, oui, si on avait déjà ovulé ça ne servait à rien.
Mais apparemment selon Passeporsanté la pilule ELLAONE est efficace après l'ovulation.
Bref d'autant plus intéressant de la part du pharmacien de poser des questions. Surtout qu'en parcourant rapidement quelques sites maintenant, je trouve très peu d'info sur le moment auquel prendre ces pilules par rapport à l'ovulation donc autant être aidé par un professionnel de la santé.
@Ocytocine.@Aguarà D'accord c'est bien ce qu'il me semblait. J'ai pris plusieurs fois la Norvelo mais j'ai jamais eu de question ni rien.
Ça me fait flipper de savoir que ça aurai pu ne pas marcher. X)
Surtout que j'avais entre 16 et 23 ans.
Et je l'ai appris il n'y a pas longtemps le truc de l'ovulation.
Ah, moi il me semblait qu'après une prise de sang je devais rester allonger de longues minutes pour que le cocktail de symptomes disparaissent (nausée, baisse de tension, perte de vision parfois pendant quelques secondes, tremblements dans les bras et les jambes au moindre effort).
Mais si les prises de sang n'affaiblissent pas, je t'en prie, explique moi, ça m'intéresse.
Ben une prise de sang c'est 3-4mL de sang par tube. En général 2-4 tubes. Ya pas de symptômes après sauf si tu fais un vagal parce que t'as flippé de voir l'aiguille.
@staz C'est possible que ça dépende juste des personnes et de leur sensibilité ? Moi avec 39° de fièvre je suis clouée au lit, j'hallucine et mes jambes se dérobent sous moi, mon pere lui est capable d'aller bosser sans problème. A vrai dire je ne vois pas ce que ça change à ce que je dis : quelqu'un qui a fait plusieurs malaises vagaux suite à des prises de sang va se sentir globalement mal et faible, peu importe que ce ne soit "que" 4ml de sang.
Ouin ouin ouin, les patients ils sont pas gentils, ils disent qu'on est méchants alors que c'est pas possible, on est médecins (et on est moins pires que la génération d'avant du coup c'est bon). Je pense que tu vas t'intégrer merveilleusement dans ta future profession, tu transpires le mépris.
