Le jour où tu t'es défendue et où t'as bien géré ta mémé.

[AnonymousUser]

En y réfléchissant bien.Je crois que le fait que je ne me sois pas laissée marcher sur les pieds dans ces cas là c'est par revanche personnel.Quand j'étais en maternel y avait une fille d'au moins 9-10 ans qui me mordait et si ma mère avait pas tout découvert je sais pas ce que je serai devenue.Je sais qu'on devait pas parler des mauvais expériences mais ça m'énerve parceque je peux en parler à personne.Mes amies n'ont pas compris que ça m'avait vraiment marquée et que c'est pour ça que je leur racontaient.Ma mère pense au fond que c'est à cause de ça que j'ai été longtemps assez renfermée sur moi-même et en parler lui fait mal.Je n'en ai jamais parlé avec mes frères vous pensez que je devrai?
J'avoue avoir déjà malheureusement recroisée cette fille et avoir eue des sueurs froides.

Si tu en ressens le besoin, pourquoi pas ?

Julina. : aha, bien joué

h4rdk0r3.r4bb17, je t'ai big-upée parce que franchement t'as des couilles énormes ! Tu as vécu des situations extrêmes et ton côté sautillant et réactif, finalement, t'a permis de bien t'en sortir, et donc ne pas être touchée psychologiquement (ce qui aurait pu être le cas).

Damsel : quelle horreur le type de ton dernier paragraphe ! Et les gens qui trouvent ça normal ! Ca me met hors de moi !

 

[Búho]

Moi c'était en 5ème, je m'en souviendrai toute ma vie tellement j'étais fière de moi à l'époque !
J'avais des bonbons et j'étais dans la cours avec mes amies quand d'un seul coup y a la biatch du collège qui arrive (imaginez la meuf bien blonde, bien conne (aucun rapport avec blonde hien), bien belle et bien relou quand tu fais pas ce qu'elle veux comme par exemple te laisser ta place à la cantine) et qui me dis : "he toi là, donne moi des bonbons" et moi, de l'air le plus innocent possible, c'est sorti tout seul : "heu... on se connait ?"
la tronche qu'elle est tirée !!!!! Je crois qu'elle était tellement surprise qu'elle à rien et dit et est partie ^^

 

[Raina.]

Moi ca me rappelle une "anecdote", mais bon j'ai pas trop de quoi me vanter à côté des mad'z qui ont fait face à pire...
c'était y a un an ou deux j'étais avec une copine à Place de Clichy plutôt tard le soir (on sortait de chez des potes), y en a un qui nous aborde et qui nous propose un plan à trois . Donc déjà, la réponse c'est non, ma copine lui dit un truc du genre "même pas en rêve", mais le mec étant du genre relou il insiste. Donc à mon tour, je lui dis que " nan on en a pas envie et pis c'est tout ! ".
et il se met à nous insulter de tous les noms. A ce moment là, je commence sérieusement à m'énerver et j'me mets a lui dire que s'il a envie d'un plan a trois, il a qu'à demander à sa mère et à sa soeur (désolée d'être vulgaire, mais quand je suis énervée c'est pas bien "constructif" comme le disent plusieurs mad'z). Il se remet donc à nous traiter de p... et j'en passe.
Mais là je me suis mise devant lui, et j'ai crié bien fort "si tu veux un p*tin de plan à trois, tu demande à ta mère, à ta soeur et à ta grand mère s'il le faut, donc maintenant tu nous lâches ou je te jure qu'on appelle les flics et qu'on porte plainte !!
Bah à ce moment là, contre toute attente, ce pouilleux fait son p'tit toutou puis il s'excuse et il dit qu'il ne recommencera plus. j'avoue que j'ai rien compris à ce moment là, mais je me dis que c'était chaud quand même, on aurait pu tomber sur un mec qui nous aurait tabassées ma copine et moi.

bon j'avoue c'est pas grand chose comparé à ca qui est arrivé à certaines d'entre vous, mais au moins ma copine et moi on en a rigolé dans le métro (et je trouve que j'ai bien géré)

(pis je m'excuse encore de vous avoir dit ce que je lui ai répondu, c'est super vulgaire :redface

h4rdkor3 r4bb17, franchement j'te dis big up, on devrait toutes réagir comme çà !!

 

[AnonymousUser]

Une nuit, je rentrais chez moi à pieds avec des amis. L'un d'eux, qui était à ma droite, marchait sur la bande cyclable, par manque de place sur le trottoir. Au loin, je vois arriver une camionnette à toute vitesse, et comme nous étions dans un virage, j'ai vu le truc venir : j'ai tiré mon ami par le bras. Malheureusement, mon bras en même temps que mon ami, a volé, et quelques secondes et quelques mètres (!!) plus tard, il était à terre. Le conducteur de la camionette descend, commence à hurler sur mon ami, toujours à terre, comme quoi il a cassé son rétroviseur, qu'il n'avait rien à faire sur la piste cyclable, que c'était de sa faute, qu'il devrait payer les réparations. Bref, un truc complètement hallucinant ! Je relève mon ami, qui complètement paniqué nous demande de ne pas appeler les flics, et posément, je lui rétorque que j'ai relevé son numéro de plaque, que la police se ferait un plaisir de lui expliquer que tout piéton est prioritaire sur une voiture, et qu'il pouvait se carrer ses frais de réparation là-où-je-sais. Le conducteur continue à vociférer, à nous insulter, j'ai sorti mon portable et lui ai montré en lui demandant si, vu son état (d'ébriété évidente), il tenait à ce que j'appelle. Finalement, il est parti en trombe en ruminant. Mais mon ami n'a jamais voulu porter plainte.

Une amie habite dans un immeuble assez mal famé, plusieurs fois elle s'était faite emmerder par plusieurs abrutis qui avaient déjà tenté de rentrer de force chez elle. A chaque fois que je la ramenais chez elle, je montais jusqu'à sa porte, au cas où, elle avait très peur. Un soir, je monte chez elle pour lui rendre visite. J'entends les dits voisins emprunter l'ascenseur et descendre à son étage. J'avais emprunté l'escalier. Au niveau de la cage d'escalier, près de l'ascenseur je les attends. Ils en sortent, visiblement très imbibés, l'étage est plongé dans le noir. Ils se rendent compte qu'il y a quelqu'un et demande "eh ho ! Qui c'est ?". Je ne réponds rien. Prudemment, ils se dirigent vers l'interrupteur, près de leur porte. "Il y a quelqu'un ?". Rien. Puis la lumière s'allume, ils me voient avec mon regard le plus noir (aha) et sursautent de peur. Je continue à les fixer bien méchamment, et ils ouvrent la porte très très prudemment en disant "vous.. vous nous avez fait peur !" et pénètrent rapidement dans l'appartement en fermant à double tour aussi vite. Depuis, ils nous ont croisées ensemble, et faisaient tête basse jusqu'à ce qu'ils déménagent après qu'un voisin porte plainte contre eux.

C'est drôle, quand il s'agit des autres, je suis toujours opérationnelle, par contre me défendre moi n'a jamais été mon fort.

 

[AnonymousUser]

(pis je m'excuse encore de vous avoir dit ce que je lui ai répondu, c'est super vulgaire :redface

Non moi je trouve ça excellent, je la ressortirais celle-là. :biggrin:

 

[AnonymousUser]

Je n'ai pas encore fini de lire le sujet, mais je suis fière de toutes les mademoizelles qui ont osées se défendre ou qui ont aidées une personne en difficulté.
C'est vrai que la plupart du temps, quand on voit quelqu'un se faire agresser, on n'agit pas...


Je me souviens, un jour, j'étais assise sur les marches des escaliers qu'il y a devant la cathédrale au Vieux Lyon. J'étais seule, je n'attendais rien de particulier, je profitais juste du beau temps.
Un vieux s'approche de moi, et me demande s'il peut s'asseoir. Je lève les yeux: il ressemblait à un clochard, sale et peut-être un peu éméché, mais je n'ai pas vu le mal et je lui ai répondu qu'il pouvait bien s'asseoir où il voulait. J'étais naïve à l'époque.
Il s'assoit tout près de moi, et il me fixe. Je bouge un peu sur le côté, et il fait de même. Au moment où je commence à me lever, il pose sa main sur ma cuisse, et la caresse. J'ignore pourquoi, mais j'en suis restée paralysé. Je n'osais plus bouger. Il a commencé à me menacer, comme quoi si je refusais ses propositions, il ne se gênerait pas pour me frapper. Je commence à prendre vraiment peur. Heureusement, pile à ce moment, j'entends quelqu'un qui m'appelle ; je me retourne, et j'aperçois un ami. Le clochard m'a lâché la cuisse et je suis partie rejoindre mon ami.

J'ai honte, parce que sur le coup, je n'ai rien fait. J'aurai du me défendre, partir ou me mettre à hurler... Depuis, je me suis promis de réagir.

Heureusement que mon ami est arrivé, parce que je ne sais pas ce que j'aurai fait, ni même si quelqu'un aurait réagi si le clochard avait commencé à aller plus loin.


Une fois, j'ai quand même osé réagir.
J'étais avec une copine, il faisait nuit, nous sortions du cinéma. Au bout d'un moment, deux connards se mettent à nous suivre, et nous nous sommes mises à courir. Une fois arrivée dans une station de métro, je me rends compte qu'en plus de mon asthme, je commence à faire une crise de... J'ai perdu le nom. Simplement, tout mon corps tremble, je transpire abondamment et je ne tiens presque plus debout (je suppose que c'était du à l'angoisse). Je dis à ma copine que si elle pouvait me ramener chez moi... J'étais un peu gênée quand même. Elle, non, puisque qu'elle demande à une inconnue de s'occuper de moi, et se tire. L'inconnue m'agrippe le bras, et me demande où je vais. Je ne voulais pas la suivre, mais je n'avais pas assez de force pour résister.
Nous prenons le métro, et une fois arrivé à la bonne station, je lui dis que je peux marcher toute seule.
"Vous êtes sûre? J'ai une voiture, je peux vous ramener..."
J'ignore si ses intentions étaient mauvaises ou pas, mais je me suis dégagé de son étreinte et j'ai hurlé "NON" avant de m'enfuir en courant, comme je le pouvais.

C'est idiot, mais je suis quand même contente d'avoir surmonté la crise et d'avoir fui. Après tout, qui sait si elle m'aurait vraiment ramené chez moi...
(Et si la copine en question se reconnait, et je ne pense pas que ça arrivera, mais ne sait-on jamais, je l'emmerde parce qu'on lâche pas les gens à n'importe qui quand ils sont incapables de se défendre. J'aurai préféré qu'elle me laisse seule, à la limite.)


Je suis contente que nous donnions l'exemple. Lire ces témoignages, ça donne vraiment envie de ne plus se laisser faire!

Edit: Je crois que l'histoire avec le clochard ne correspond pas vraiment au sujet... Pour me faire pardonner, je rajoute quelque chose.

Quand j'étais au collège, j'étais tellement timide que je n'osais même pas regarder les gens dans les yeux quand ils me parlaient. Evidemment, certains en ont profité pour m'insulter ouvertement, et ce genre de chose. Un jour, une fille a décidé que j'étais sa victime, et elle m'insultait tout le temps: "Tu me dégoûtes", "T'es trop moche", "T'es trop conne"... Vous voyez. Je faisais celle qui n'entendait rien. Plus tard, elle voulait connaître le nom du petit ami d'une de mes copines, et elle m'a empoigné les cheveux pour me faire parler. Quand je suis rentrée chez moi, j'étais en larme, et je me suis dit que ce n'était plus possible. Le lendemain, la fille en question me dit que mon manteau est terriblement laid. Je respire profondément... "Regarde ailleurs s'il est si moche que ça!". Bon, ce n'est pas la réplique du siècle, mais au moins, après, elle m'ignorait superbement.
J'étais très fière de moi, même si ça peut paraître gentillet comme situation. J'avais osé me défendre, j'avais osé la regarder droit dans les yeux et lui dire d'aller se faire foutre, même si ma réplique était plus édulcorée.

J'espère que les mademoizelles continueront à se défendre. (:

 

[Cappuccino]

Y'a que des Mad'z pour être aussi courageuses que ça de toute façon.

 

[GetLost]

Hier, je me dirigeais vers mon arrêt de bus pour rentrer chez moi. Un type d'une petite trentaine d'année m'a abordée pour me demander la direction du métro. Je la lui donne, et il me remercie tout en me carressant le bas du dos, et ensuite les fesses. Là, je me suis énervée à coups de " non mais tu te prends pour qui?" "me touche pas le cul connard!" "c'est quoi ton problème?", pour finir par lui donner une gifle (la première de ma vie d'ailleurs). Il m'a regardé ahuri, puis est parti en se dépêchant. Je suis assez fière de moi, même si j'ai eu de la chance que le type n'ait pas réagi agressivement. Je me suis trop de fois sentie agressée de la sorte, je n'ai jamais réagi, et je m'en suis voulu pendant des semaines. En somme, je pense que ce n'est pas la dernière gifle de ma vie que je donnerai.

 

[Cappuccino]

Je fais un peu remonter ce topic, je l'adorais. : )

 

[AnonymousUser]

Quand j'étais en 4eme,pendant un voyage scolaire en Allemagne ,y'avait une fille qui me détestait sans raison elle avait monter quasiment tout le monde contre moi ,j'étais donc toute seule dans mon coin durant le voyage scolaire ,un jour elle me traitais de tout les noms en pleine rue à Düsseldorf,elle se foutait de ma gueule devant les autres qui riait avec elle, j'en ai eu tellement marre que je me suis retourné vers elle et j'lui ai coller une claque de toute mes forces elle avait ma main imprimer sur la joue et elle était choquée,elle s'y attendais vraiment pas Elle n'a pu oser rien me dire en face ,les profs sont intervenu quand y ont vu que j'lavais gifler -.-' et connaissant mon caractère,ils ont pensez qu'elle avait dû bien me chercher pour mérité une gifle,et il m'ont rien dit :xp: j'étais toujours détester par les autres gamins ,simplement ils osaient plu rien dire sur moi quand j'étais là, j'étais fière de moi ce jour là :smile:

 

[AnonymousUser]

Bien joué !

 

[Powpy]

J'ai honte en lisant ce topic. Une fois on m'a mis une main aux fesses et je n'ai rien fait à part marmoner un "connard" entre mes dents. Et cet été j'étais en ville en mini short et débardeur (pas très malin mais j'étais allé dormir chez une copine et ma ligne de bus habituelle ayant eu des problèmes j'avais dû attendre un autre bus en plein centre ville) et des gars en voiture se sont arrêtés à mon niveau alors que j'étais assise à l'arrêt de bus. Eh ben j'me la suis fermée et j'ai augmenté le son de mon iPod en faisant semblant de ne pas les entendre me siffler et ricaner entre eux. Ce jour là j'ai eu des envies de meurtre et je m'en veux encore de ne pas les avoir envoyé bouler.

Alors que ma mère elle c'est une vraie Wonder Woman. Alors qu'elle avait une dizaine d'années, elle rentrait chez elle et dans le hall de son immeuble sur une marche d'escalier se trouvait un monsieur très bien habillé, très chic sur lui. Elle est passée à côté de lui pour monter les escaliers lorsqu'il lui a mis une main aux fesses en lui demandant si elle n'aurait pas fait pipi dans sa culotte. Elle l'a poussé en hurlant et il est tombé des escaliers. Elle a alors grimpé à toute vitesse jusqu'à son appart'. Elle a été ensuite malade pendant 3 jours mais elle l'a dénoncé aux flics et il a été arrêté parce que ce n'était pas la première fois qu'il agissait ainsi.