Le retour d'Erasmus, ou le choc des cultures... à l'envers

22 Mars 2013
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Oh, que je suis contente d'avoir lu ton message ! :puppyeyes: Je suis partie en Espagne à la rentrée pour une année que je pensais être la plus belle de ma vie. Six semaines après, j'étais de retour chez moi des dizaines de soirées à pleurer toute seule dans ma chambre. J'ai aimé la ville mais je ne m'étais jamais autant sentie seule !

Ca me fait plaisir de te lire aussi ! Perso je suis tellement peu sociable que rencontrer de gens en six mois c'est vraiment pas possible. D'une façon générale je trouve un peu dommage que le seul discours qu'on entende à propos d'Erasmus soit celui que c'est "la plus belle année de ta vie", que l'ouverture d'esprit, que l'expérience, etc. Très franchement je n'ai pas l'impression que les gens que je côtoie en cours soienttrès différents de moi, ils ont juste une nationalité différente, mais c'est la même classe sociale, idées, etc.

Je préfèrerais qu'on parle aussi des mauvais côtés, du fait que ça peut mal se passer, etc. Laisser leurs gens se faire leurs propres expériences plutôt que de leur imposer un discours aussi idéaliste. J'ai beaucoup culpabilisé de pas trouver ça aussi bien que ce que c'était censé être à cause de ça.

Après mon cas est un peu particulier parce que la mobilité est obligatoire dans mon cursus.
 
25 Juillet 2015
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En lisant le titre j'ai pensé à quelque chose d'un peu différent ^^ Je suis expatriée depuis 7 ans, et chaque fois que je retourne au Québec pour des vacances y'a plein de trucs qui me font réaliser que le monde ne s'est pas arrêté de tourner quand je suis partie et que je deviens peu à peu une étrangère dans mon pays natal... C'est des trucs cons, genre le changement de design des billets de banque, le fait de devoir maintenant taper l'indicatif régional avant d'appeler ma voisine, d'utiliser le code de ma carte de crédit au lieu de signer, de voir sans cesse des nouveaux bâtiments, de nouvelles rues comme du jour au lendemain, de voir que des nouvelles expressions/habitudes/lieux de sortie que j'ai jamais connus sont à la mode maintenant. C'est bien étrange.
Et il ne s'agit vraiment pas de dire qu'un endroit est mieux que l'autre, juste qu'on accumule des expériences qui sont très très différentes des gens qu'on côtoie, ca fait se sentir un peu alien, d'où le "choc culturel inversé".
 
16 Juin 2015
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Chacun son ressenti, j'imagine... Le temps que j'ai passé en Allemagne ne m'a pas plu du tout. Je trouve la langue horriblement laide et Berlin ne m'a pas paru très attirant. Les gens que j'ai rencontré étaient comme en France, ils ne m'ont paru ni moins sympathiques ni plus que des Français. J'étais contente de rentrer en France. En revanche, je comprends très bien l'article car ça a été le contraire lorsque j'étais en Italie. Là-bas, tout comme l'auteur pour l'Allemagne, j'ai trouvé que tout le monde était incroyablement gentil, la ville (Florence) d'une immense beauté, la nourriture géniale (ah oui j'ai pas trop aimé celle allemande...), la langue magnifique... Bref ! Là j'ai eu du mal à rentrer en France.
Mais je reste sceptique sur le paragraphe de l'article qui dit que la langue française est insipide. Je... ne comprends pas comment c'est possible de dire ça XD On a la chance d'avoir une des plus riches langues du monde, aux sonorités vraiment harmonieuses et splendides. On peut la manier comme un pinceau si on s'en donne les moyens.
Mais bon, malgré tout ça, je respecte complètement l'avis de l'auteur ! Mais je n'ai pas trop aimé le côté "L'Allemagne c'est trop bien, la France c'est nul". Je sais que ce n'était pas le message, mais je l'ai ressenti ainsi. Désolée :gonk:
 
6 Novembre 2014
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Strasbourg
Ca me fait plaisir de te lire aussi ! Perso je suis tellement peu sociable que rencontrer de gens en six mois c'est vraiment pas possible. D'une façon générale je trouve un peu dommage que le seul discours qu'on entende à propos d'Erasmus soit celui que c'est "la plus belle année de ta vie", que l'ouverture d'esprit, que l'expérience, etc. Très franchement je n'ai pas l'impression que les gens que je côtoie en cours soienttrès différents de moi, ils ont juste une nationalité différente, mais c'est la même classe sociale, idées, etc.

Je préfèrerais qu'on parle aussi des mauvais côtés, du fait que ça peut mal se passer, etc. Laisser leurs gens se faire leurs propres expériences plutôt que de leur imposer un discours aussi idéaliste. J'ai beaucoup culpabilisé de pas trouver ça aussi bien que ce que c'était censé être à cause de ça.

Après mon cas est un peu particulier parce que la mobilité est obligatoire dans mon cursus.

Je suis d'une timidité excessive. Je n'aime pas être entourée de gens très alcoolisés, notamment quand c'est fréquent. Et là-bas, j'avais l'impression que tous les gens n'étaient là que pour ça. Je suis désolée mais ça ne m'intéresse absolument pas.

Je suis complètement d'accord avec toi. Quand ça n'allait pas, j'ai cherché sur internet des témoignages ou autres de personnes qui n'avaient pas aimé leur Erasmus. Il n'y a rien. Un des seuls liens que j'ai trouvé, c'était un article Madmoizelle !
J'ai eu beaucoup de mal à écrire et à envoyer un mail à ma fac d'origine pour leur demander si je pouvais rentrer et quelles étaient les formalités à accomplir pour ça. Quand j'ai enfin eu le courage de le faire, ma mère m'avait rejoint en Espagne, j'ai eu droit à des réponses froides et méchantes. On me faisait comprendre que je gâchais une chance qu'on m'avait offerte, que ce n'était pas juste et que je faisais une bêtise. J'avoue que ça n'aide pas. Ces 6 semaines ont vraiment été atroces pour moi. A tel point que je n'avais plus gout à rien et la culpabilité qu'ils m'envoyaient n'arrangeait rien.

Ils ne nous vendent que les bons points, avec les gens ravis de leur année. Les fêtes, les découvertes et le mélange de culture. Mais, pour vivre ça, il faut réussir à s'intégrer et ça, ce n'est pas évident.

Comme je suis en droit, j'ai pu rentrer, après avoir dû demander l'accord au doyen de ma fac pour pouvoir reprendre les cours. Mais c'est vrai que, lorsque la mobilité est obligatoire, ce ne doit pas être évident. Je t'envoie tout plein de réconfort. J'ai cru comprendre que tu n'étais partie que pour un semestre, alors courage, c'est bientôt fini ! :hugs:
 
Dernière édition :
18 Novembre 2012
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j'apprécie le thème abordé : le contre-choc culturel. Trop souvent oublié dans la préparation de toute personne, quelque soit son âge, souhaitant vivre une immersion culturelle.

Mais c'est vrai que cet article manque de nuance. Pourquoi ? Peut-être parce que MissLu n'est pas encore "rentrée" ;) il y a du chemin encore à parcourir et du temps à laisser couler pour dépasser les regrets.

J'avoue me reconnaître dans tous les profils des messages précédents. J'ai fait un échange scolaire, un an en Chine à Nanjing, à 16-17 ans. Ce fut une année difficile, malgré une famille d'accueil absolument géniale !
Mais le retour fut encore plus difficile. J'étais décalées au niveau de tout ce qui faisait le buzz, la mode, les expressions argotiques (on oubli, mais ça change tout le temps hein), etc.
Les deux dernières années de lycée, je fut un ovni dans ma classe. J'étais intégrée, mais à part... Situation très étrange et éprouvante à force. Mais la fac dans sa foule de gens de tout âge et tout horizon m'a permis d'enfin retrouver un équilibre.. :free:
 
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Réactions : Guy C.
22 Mars 2013
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@bcelinou Ce me fait vachement plaisir de trouver quelqu'un qui pense pareil ! Après j'ai fini par comprendre que je perdais rien et que je n'avais pas moyen de ma fac pour aller à l'étranger, ça n'était juste pas le bon moment pour moi (soucis psys qui mériteraient un suivi, chose infaisable quand on a pas d'endroit ou on va rester plus de 4 mois pendant un an). Je ne rate rien, et ceux qui me culpabilisent pour ça ne méritent pas que je les écoute, ils ne sont pas dans ma vie. Le seul truc c'est qu'il faudra gérer en rentrant tous ceux qui ont kiffé leur séjour. :yawn: Là où j'ai de la chance c'est que mon copain a pu m'accompagner donc je ne suis pas complètement isolée.
:hugs: à toi aussi.

@Morpheme Merci pour cet article, ça met des mots sur quelques trucs auxquels je pensais.
 
6 Novembre 2014
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Strasbourg
@Kiem J'avoue que pour moi, c'était une de mes appréhensions : le regard des gens quand j'allais rentrer après m'être vantée de partir un an. Je ne pensais pas le supporter et puis, finalement, je m'en fiche. Certains comprennent, d'autres non. Mais ceux qui ne sont pas partis et qui critiquent le fait que je sois rentrée, j'ai un peu envie de leur rentrer dedans. :mur:

C'est déjà chouette de ne pas être partie seule ! Ca aide quand même. Bon courage pour la fin !:bouquet:
 
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Réactions : Kiem
4 Février 2015
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Oh!<3 J'ai vécu exactement le même décalage en revenant de mon Erasmus dans le Sud de l'Espagne: j'avais l'impression que les gens étaient beaucoup moins sympas, ouverts, chaleureux. Ne parler qu'anglais et espagnol m'a aussi énormément manqué en rentrant. :tears:
Par rapport aux commentaires précédents sur une expérience négative, je pense que l'environnement et les gens que vous rencontrez (ou pas du coup) jouent énormément. Au début de mon Erasmus je me suis retrouvée toute seule dans un appart avec 3 autres chambres vides car mes colocs n'étaient pas encore arrivées (une espagnole et deux américaines), je n'avais pas encore de cours, les rues étaient désertes la journée car il faisait 40 degrés à l'ombre... Heureusement que dès que mes colocs sont arrivées, j'ai bougé plus et qu'on a réussi à rencontrer plus de monde sinon j'aurai eu beaucoup plus de mal! :erf:
En tout cas, nous vous sentez pas coupables, si ça ne prend pas, ce n'est pas la peine de se dégoûter du pays / du voyage en général pour ça! La prochaine fois sera peut-être la bonne!:top:

En tout cas, lire cet article m'a donné envie de repartir!!!:dowant:
 
6 Novembre 2014
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Strasbourg
Oh!<3 J'ai vécu exactement le même décalage en revenant de mon Erasmus dans le Sud de l'Espagne: j'avais l'impression que les gens étaient beaucoup moins sympas, ouverts, chaleureux. Ne parler qu'anglais et espagnol m'a aussi énormément manqué en rentrant. :tears:
Par rapport aux commentaires précédents sur une expérience négative, je pense que l'environnement et les gens que vous rencontrez (ou pas du coup) jouent énormément. Au début de mon Erasmus je me suis retrouvée toute seule dans un appart avec 3 autres chambres vides car mes colocs n'étaient pas encore arrivées (une espagnole et deux américaines), je n'avais pas encore de cours, les rues étaient désertes la journée car il faisait 40 degrés à l'ombre... Heureusement que dès que mes colocs sont arrivées, j'ai bougé plus et qu'on a réussi à rencontrer plus de monde sinon j'aurai eu beaucoup plus de mal! :erf:
En tout cas, nous vous sentez pas coupables, si ça ne prend pas, ce n'est pas la peine de se dégoûter du pays / du voyage en général pour ça! La prochaine fois sera peut-être la bonne!:top:

En tout cas, lire cet article m'a donné envie de repartir!!!:dowant:

(Désolée d'avoir cité ton long message mais je ne sais pas identifier..! X) )

Je me suis retrouvée dans une colocation avec trois Espagnoles moi. A l'origine, je me suis dit que c'était ce qui était le mieux afin de pratiquer la langue, de connaître au mieux la culture et tout ça. Sauf qu'au final, elles avaient leur vie à elle, leurs amis, leurs habitudes et je me retrouvais souvent seule du jeudi soir au lundi matin. Mais je suis d'accord, les rencontres jouent pour beaucoup. J'avais rencontré une Allemande avec qui je m'entendais très bien mais elle vivait et étudiais à l'autre bout de la ville. Du coup, on avait du mal à se voir et tout. Ca n'a pas aidé.
Mais peut-être que je tenterais de nouveau une expérience à l'étranger plus tard. On verra. Pour l'instant, ce n'est pas d'actualité.

En tout cas, cette expérience ne m'a pas découragée à voyager. Je sais juste que je ne suis pas faite pour le faire seule. J'ai besoin de partager. :top:
 
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Réactions : Eiden et P'tite Ju'
29 Décembre 2013
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Je suis Suisse, mais j'ai également des origines grecque et italienne. Malgré cela, et même si j'ai toujours aimé apprendre de nouvelles langues et être confrontée à de nouvelles cultures, ce n'est qu'au début de cette année que j'ai osé m'aventurer à vivre l'étranger. Au printemps 2015 j'ai passé trois mois à Florence pour un stage, puis j'ai décidé de continuer mes études à Malte où vit mon chéri. J'y suis depuis septembre et y resterai pendant encore un an et demi (voir plus si je décide de rester ici pour y travailler).
J'ai eu cette même impression de "déracinement" au retour, même si elle n'a pas été la même pour mes deux voyages: la première fois, je partais pour une durée limitée et cela a conditionné mon expérience. En effet, je n'avais aucun envie de rentrer chez moi et au moment du départ j'étais extrêmement triste. J'avais eu le temps de me rendre compte de ce qu'il me manquait en Suisse, de comparer "mes deux vies" et d'apprécier bien plus celle que j'avais en Italie, indépendante et responsable de mes choix.
Quand je me suis envolée pour Malte avec une bonne partie de ma vie dans mes valises, le choc a été plus dur. Je ne savais pas (et je ne sais toujours pas) si je reviendrais au foyer familial, je disais donc au revoir à ma vie telle que je l'ai toujours connue pour plonger peut-être indéfiniment dans quelque chose de nouveau. En plus j'allais directement emménager avec mon copain, double dose de pression et de doute, donc. J'ai vécu une phase d'adaptation assez difficile (qui n'est d'ailleurs pas vraiment terminée), et en même temps j'ai appris énormément sur moi, mes habitudes. Mais surtout j'ai commencé à voir les choses d'un tout autre point de vue: celui d'une personne qui, tout en venant de quelque part et en y étant attachée, n'a plus besoin de se référer à cet endroit pour ce sentir bien. Je pense aujourd'hui être capable de vivre à des endroits différents et d'en prendre le bon comme le moins bon, sans me lamenter sur ce que je n'ai pas comparé à la Suisse. C'est un quelques chose d'incroyable que de se rendre compte que, partout dans le monde, on peut se sentir chez soi, même si ça demande souvent du temps et beaucoup de questions :)
Je me suis rendue compte en revenant en Suisse pour quelques jours que mes perspectives étaient complètement différentes, j'étais capable d'une tolérance et d'un recul bien plus important qu'avant... J'ai eu l'impression d'être plus mature de 10 ans lorsque j'ai retrouvé mes proches ! Je suis définitivement en train de vivre l'expérience la plus radicale de mon existence, et même si c'est parfois difficile je suis vraiment heureuse de passer par là. J'avais besoin de ce "coup de pieds aux fesses" notamment pour me recentrer sur moi-même et enfin apprendre à m'aimer. Le lien semble lointain, mais l'ensemble des choses que je vis ici me demandent d'avoir une certaine confiance, surtout dans le cadre des mes études, et je crois que changer d'atmosphère m'a vraiment permis de commencer à construire cette confiance qui me manquait fondamentalement.
Voilà, donc contente :rainbow:
 
25 Septembre 2015
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Je pense que cela dépend de tellement de facteurs en fait :/
De comment on est avant le départ, je ne parle pas de l’excitation ou non de partir, mais de la vie de tous les jours en France.
De comment on est "pris en charge" là où nous allons, des rencontres, de ce que l'on fait etc..
Personnellement, je ne suis pas partie avec Erasmus, mais avec mes études, je dois faire des stages et souvent je dois partir pour une durée de 6 mois à plus.
Normalement, je suis au Canada là, mais pour des raisons de famille, je suis de retour ici, mais cela ne m'empêche pas d'avoir eu ce manque de la France XD , pas seulement pour la famille et les amis, mais tout simplement le quotidien, je me sens tellement chez moi ici, même si oui il y a énormément de défauts.
Je pense aussi que c'est un peu le "syndrome" l'herbe est toujours plus verte ailleurs, au début on voit que les côtés positif du pays d'adoption, et tous les défauts d'ici.
Mais personnellement au bout d'un moment, j'étais en manque de ma petite ville ^_^ , après c'est peut-être une question de ville où l'on habite, j'ai déjà du mal à vivre à Paris, que je ne supporte pas, malgré que oui, c'est une belle ville. Rien qu'à Paris j'ai le cafard de Lille XD
 
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Réactions : WonderLeez

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