N'en déplaise à la journaliste qui a rédigé l'article, si, le sexisme anti-hommes existe bel et bien, comme le sexisme "anti-femmes". Le sexisme c'est une discrimination en fonction de son sexe, et non uniquement envers les femmes, pour reprendre un des premiers commentaires rédigés en-dessous de l'article.
Dans mon ancien collège et mon ancien lycée, des notes supérieures étaient attribuées aux filles en sport. Il aurait été à mon sens plus judicieux d'assouplir la notation pour tout un chacun, peu importe la capacité physique de chaque individu.
Les hommes payent également plus cher l'assurance, et auront du mal à prétendre à des métiers spécifiques, comme bibliothécaire par exemple. Ayant pu faire un stage en bibliothèque, j'ai observé ce rejet de la masculinité au sein d'une activité jusque-là réservé aux femmes, en quelque sorte.
Et si, la "misandrie", peut très bien aller jusqu'au meurtre. Blanc, noir, jaune, homme, femme, on ne peut associer définitivement un comportement d'une caractéristique physique. On peut très bien généraliser en expliquant les exceptions, mais ce n'est pas très correct à mon sens d'insister sur le harcèlement moral que les femmes peuvent subir en dénigrant purement et simplement la souffrance masculine.
En ce qui concerne l'apparition d'hommes super-musclés, sur les panneaux publicitaires, c'est exactement la même problématique qui se pose que pour les femmes, à peu de choses près. Si ce n'est pas à destination des femmes, c'est presque certain que des femmes vont le regarder malgré tout, et elles vont probablement être très attirées par ceux-ci, de par leur musculature. Mais cette publicité a l'inconvénient de faire idéaliser les filles sur le corps masculin et complexer les hommes, et vice-versa en ce qui concerne les femmes.
Parlons des études réalisées à propos de la conversation masculine et des marques d'empathie. Malheureusement, elles portent toujours uniquement sur un échantillon de personnes et jamais sur la planète entière, c'est impossible. De plus, les études sont statistiques, et il y aura toujours des exceptions à la règle en ce qui concerne ces enquêtes. Venons-en au point qui m'intéresse le plus : l'accès aux relations, la virginité subie, et les avantages "boîte de nuit".
Boîte de nuit : il serait normal de payer autant, homme ou femme, ou alors c'est gratuit pour les deux, mais là encore pour moi il s'agit obligatoirement d'une forme de sexisme. Peu importe dans quel sens cela se fait, dès qu'il y a une discrimination en fonction de mon sexe, je considère que c'est du sexisme.
Accès aux relations : les filles boutonneuses et timides peuvent plaire, malgré tout. J'ai pourtant pu voir des filles qui ne me plaisaient pas du tout être déjà accompagnées dans leur vie amoureuse lors de l'adolescence.
Virginité subie : sur plus de deux cents personnes de ma connaissance, je ne connais que deux à trois filles célibataires, et encore, si cela n'intéresse pas l'une d'entre elles, les autres trouveront très rapidement. On va du coup pouvoir contre-argumenter avec ce que je disais sur les études et les statistiques à l'instant, c'est peut-être un petit peu incohérent ce que je raconte alors, mais je dis juste que je connais très peu de filles célibataires/vierges, pour ne pas dire aucune!
En quoi la perte de pouvoir offre un gain de liberté ? Lorsque l'on occupe des hautes responsabilités, effectivement, ce peut être un gain de liberté mais sinon ? Je n'infirme pas cette phrase, simplement j'aimerais la comprendre en ce qui concerne ce débat.
Et à part cela, je suis juste pour une égalité parfaite, mais par contre, dénigrer la souffrance des uns ou des autres, ça me semble être vraiment dommage.
Pour en revenir à la misandrie qui serait "très pacifique" et la misogynie qui serait meurtrière...J'ai trouvé ce raccourci assez "facile" et "dévalorisant" en quelque sorte, pour les hommes, donc ça aurait peut-être été plus constructif de nuancer. Ces deux courants négatifs ont en fait leurs façons de faire, et leurs façons de faire représentent chacune d'elles un inconvénient majeur.
La misandrie ce serait plutôt la destruction des droits masculins au profit des femmes, alors qu'une égalité des droits pour tous serait bien plus juste. A mon avis le comportement misandre est plus psychologique qu'autre chose, c'est vrai, mais cela ne veut en aucun cas dire qu'il ne peut y avoir violences.
La misogynie, ben c'est pareil, c'est la volonté de la destruction des droits féminins(j'aurais pu dire "absence" plutôt que destruction) au profit des hommes, et peut éventuellement être accompagné de violences de tout ordre, exactement comme pour la misandrie. Misandrie/misogynie : les deux existent.