@Illicit Tu peux voir s'ils proposent des monitorings sans fil, ça aide pour la mobilité. Mais même avec des fils tu peux au moins tourner autour du lit. S'ils veulent te poser une perfusion en plus, demande à avoir simplement le cathéter, ça sera une entrave de moins. En fait une fois que tu as trouvé une bonne position (qu'elle soulage ou qu'elle accélère les choses) tu ne bouges pas tant que ça. Pour mon fils je me suis mise sur le côté droit puis à genoux la tête appuyée sur le lit pendant le monito (environ 1 h), debout en me suspendant au cou de mon copain pendant les contractions pour faire le trajet entre la MDN et la maternité, puis à quatre pattes dans la baignoire (et elles m'avaient remis un monito à ce moment). Tu as d'autres exemples sur
ce tableau
@LeeAnna_ a raison, tu peux demander un monitoring discontinu. Généralement ils en font au moins un à l'arrivée et un à la fin de l'accouchement (et pose en continu s'il y a péridurale). Enfin le monito discontinu présente quand même un désavantage: c'est que ça risque de casser ta bulle à chaque fois que la SF reviendra pour le poser. Alors que s'il est posé une fois pour toute, tu peux faire ta vie plus tranquillement.
Pour ce qui est de t'imposer pendant le travail, essaye de te faire violence, n'hésite pas à dire ce qui te passe par la tête (j'ai mal, j'ai peur, restez, je veux me mettre comme ça, je ne veux pas ceci). Le corps médical n'est généralement pas hostile au dialogue, donc ce n'est pas forcément à qui criera le plus fort !
Et puis essayer de se dire que les contractions, ce n'est pas forcément de la souffrance. Certes c'est douloureux, mais pour moi c'était plutôt comme quand on a une gastro et qu'on vomit pour la 10e fois de la journée ("j'en ai maaaaaaaaarre"). Plutôt un marathon que de la torture. Et puis à un moment, on arrive au pallier où les contractions atteignent leur pic d'intensité (généralement le moment où l'on réclame/accepte la péridurale), c'est là qu'il faut essayer de tenir quand on veut se s'en passer, en se disant que ça ne va pas empirer, que c'est le signe que ça avance bien et qu'il faut tenir le rythme.
Par contre
@Marie Obrigada je ne trouve pas ça inconscient, rester plus longtemps chez soi permet de réduire le risque d'interventions une fois à la maternité et de faciliter l'ouverture du col (environnement plus familier, possibilité de prendre un bain ou une douche et de s'alimenter, pas de restriction dans les mouvements...). Si on n'a pas de mauvais pressentiment ou de signe montrant une souffrance (liquide amniotique vert, fièvre, bébé qui ne bouge plus...), il vaut mieux rester à la maison jusqu'à ce que le travail soit bien lancé (contractions qui coupent le souffle, sensation d'appui sur le col). Une sage-femme de la maison de naissance nous a conseillé de se poser cette question : "Est-ce que dans une heure, je me sentirai encore capable de supporter le trajet jusqu'à la maternité" ? Si oui, il vaut mieux attendre encore un peu, si non, il est temps d'y aller.
Voici quelques affiches de Lamaze International qui résument bien les choses (j'espère que tu n'es pas allergique à l'anglais) :
6 simple steps for a healthy & safe birth
Keep calm and labor on!
We like to move it, move it!
Is epidural my only option?
Can good intentions backfire in labor? (sur l'utilité ou non du monito)
Who says three's a crowd? (l'accompagnement pendant l'accouchement)
No food, no drink during labor? No way!
Wait for baby's weight and bond with baby first!
@La dilettante Courage pour cette attente
