Ici, notre puce porte deux autres prénoms (celui de son parrain et celui de sa marraine, tous deux mixtes) mais on ne les utilise pas. Et elle porte comme nom de famille, le nom de son papa. On est mariés et à priori, j'utilise celui de mon mari sauf que vu une histoire familiale rocambolesque et un peu glauque, au final, je n'aime pas ce nom et je n'arrive pas à le porter, puisqu'en fin de compte, il n'a rien de vrai.

(apprendre à 26 ans que son père mort 10 ans plus tôt n'était pas son père, check, merci gentille BM

)
Pour les bains, depuis la naissance, elle prend un bain tous les soirs.
(et des fois, c'est même deux par jour si j'ai envie d'en prendre un avec elle au matin

) et c'est un moment qu'elle adore : elle apprend à se laver seule, elle y dessine (elle a des crayons de bains), elle a ses puzzle et ses jouets. Puis elle réclame elle même le soir après son souper ("loulou bain, loulou bibi, loulou dodo"

)
Pour la notion de sacrifice : j'espère bien que ma fille n'aura jamais cette impression.

Par exemple, adulte, je suis consciente que mes parents ont fait beaucoup pour ma sœur et moi (en plus de nous maintenir en vie, je veux dire

) mais ils ne nous ont jamais laissé penser que c'était quelque chose de douloureux pour eux. C'était une suite de choix : ils ont décidé d'avoir deux enfants, ils les ont élevés, avec tout ce que ça implique.
Ici, jusqu'à présent (on en reparle dans dix ans

) je ne vois pas les choses de cette façon non plus.

Il est clair que depuis sa naissance, les choses ont changé : il y a plus de routine, moins de resto, presque plus de city trips et on quitter enfin notre pays pour les vacances en septembre (alors qu'on est plutôt des oiseaux voyageurs normalement), moins de sorties, de grass' mat' et toute la flopée habituelle (moins de sexe imprévu

).
Mais je n'ai pas l'impression de me sacrifier, d'une parce que je le fais globalement avec plaisir (même si parfois quand elle se réveille le matin, je pense "




"

) et ensuite, et bien.. j'ai l'impression d'avoir fait ce choix en connaissance de cause. Ce sont des choix (et donc des renoncements

) faits en toute conscience, donc pas des sacrifices.
Là où je le sens un peu plus, à la rigueur, c'est quand je refuse une offre d'emploi parce qu'avec le job de mon mari, si en + j'en prends un assez lourd, notre fille nous verra très peu, et POUR MOI c'est intolérable, donc je ne le fais pas. Mais j'ai plus l'impression de me """""sacrifier"""" pour mon mari (et sa carrière donc) que pour ma fille (qui elle ne demande rien mais mérite tout parce qu'elle est sur terre à cause de moi (toujours selon moi juste pour moi))
Mais je pense qu'il y a aussi un truc ancré en moi (depuis la dépression, je pense) qui me rend plus "sereine" face aux choses qui peuvent être difficiles. Un peu l'idée du "OUI à ce qui est".
Les choses sont ainsi, c'est ensuite à moi d'en prendre mon parti et d'en tirer le meilleur puisque de toutes façons, c'est comme ça que sont les choses.
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Ma fille a enregistré le fait que je suis une catastrophe

Hier soir, elle était au lit et 10 min + tard, son papa fait tomber un truc. On a entendu dans le babyphone : "Ohhhhh, maman tombée"

