Je suis une fille qui se maque via internet pour ma part

A part mon tout premier copain que j'ai rencontré au collège, tous mes ex proviennent de sites de rencontre en ligne ou de jeux-vidéos, du coup au bout du troisième rencontré de cette façon, mes parents (et surtout ma mère) ont arrêté de hausser les sourcils en mode "quoi, une rencontre sur le net, keskessé keça". Ce qui fait que j'ai toujours débuté mes relations à distance et que j'ai eu la carte Grand Voyageur de la SNCF au bout de quelques mois à peine

Depuis mes 16 ans, j'ai passé tous mes week-ends et mes vacances scolaires dans le train pour aller à Paris, à Nantes, à Agen, puis j'ai passé la vitesse supérieure et je suis carrément passée au pays d'à côté.
Le truc, c'est qu'ado je vivais dans un petit village (le fun de vivre dans une sous-préfecture de 5000 habitants où y'a plus de chèvres que de gens

) et dans l'unique lycée du coin, t'as vite fait le tour des garçons intéressants... Et puis ma crise d'ado a consisté à vouloir grandir plus vite que mon ombre, donc je voulais rencontrer "des vrais gens avec des vraies situations" pendant une période aka des gens plus âgés. J'ai du aller chercher au bon endroit, donc je suis tombée dans le grand bain d'internet. Et puis je sais pas pourquoi, même arrivée à la fac, j'ai gardé cette habitude. Je m'y suis fait des amis très vite mais je trouvais ça plus simple de briser la glace en ligne et de voir s'il peut y avoir une certaine compatibilité plutôt que dans un amphi bondé où les gens ne se parlent qu'entre groupes de potes.
Mais du coup, si je dois raconter notre rencontre avec chéri (qui s'est donc faite au ralenti pour finalement passer à la vitesse lumière, comme dans le film de Tim Burton "Big Fish"

), j'assume sans problème le côté internet, c'est plus le côté jeu-vidéo qui fait parfois tiquer certains et qui me font douter de le dire ou pas (poke
@Mellys, t'es pas toute seule !). Du coup quand on me demande, je réponds juste internet sans rentrer dans les détails.
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Pour rebondir mille ans plus tard sur la discussion "parlez-vous à bébé in utero", ici la réponse est non, pas vraiment.

J'ai pas le réflexe, puis les rares fois où je le fais je me sens ridicule. Le papa lui parle rarement mais quand il le fait, c'est souvent pour me faire rire moi (pareil que
@Destiel Mok´ du coup), genre "Quoi, qu'est-ce que tu dis L.? Tu veux manger des burgers ? Mais bien sûr que tu veux ! Burgers ce soir du coup, hein chérie



!" alors que je viens de dire que je me sentais pas d'en manger.

L'instrumentalisation des gosses, ça commence tôt !
Par contre, on la caresse beaucoup à travers le ventre. J'aime bien sentir une bosse puis demander à chéri de deviner quelle partie de son corps ça peut être.

Il pose spontanément sa main ou sa tête pour la sentir bouger, et à chaque fois il prend un air indigné hyper théâtral à chaque fois qu'elle lui donne un gros coup, ce qui me fait beaucoup rire. Par contre, il a tout le temps peur que lui ou moi lui fassions mal par inadvertance, en appuyant un peu trop fort, je ne sais pas d'où lui vient cette croyance que le bébé va direct naître avec un creux sur le crâne si j'appuies un peu sur mon ventre pour savoir comment elle est placée.
Idem, il est persuadé qu'une césarienne est "mieux" car le bébé est moins compressé donc moins traumatisé blablabla. Lui ça l'arrangerait presque que j'en ai une, il a l'impression que c'est plus safe qu'une voie basse. Mais moi j'en veux pas, je prie pour ne pas passer par là ! Je ne sais pas s'il dit ça car sa mère a toujours eu des césariennes pour ses accouchements ou si c'est juste la peur de me voir souffrir et d'assister à l'expulsion qui le met mal à l'aise.
