Idem, la péridurale me pose question. Je pense avoir beaucoup hérité des vues de mes parents en la matière : la modernité et le confort c'est bien ! Donc je ne suis pas hyper à fond sur l'allaitement, et la péri me semble franchement une avancée médicale incroyable pour sortir les femmes d'une douleur qu'elles peuvent choisir d'atténuer.
Cela dit, je me suis bien renseignée, et la péridurale c'est pas anodin non plus, c'est comme tout produit médicamenteux, il y a des bénéfices et des inconvénients : ralentissement du travail notamment, qui du coup peut entraîner en cascade tout un tas d'autres gestes médicaux de plus en plus invasifs rendus nécessaires par le précédent etc. Ce qui me parle aussi c'est l'impossibilité de bouger et donc les obstacles mis sur le cours "naturel" (j'aime pas ce mot) de l'accouchement.
Du coup, je m'oriente vers une espèce de "meh, on verra bien" car je n'ai aucune idée de ma réaction, de la disponibilité du personnel, du contexte qui entourera mon accouchement. J'espère pouvoir vivre une partie du travail sans péri, pour vivre aussi ce moment avec mon compagnon, mais j'oriente aussi ma réflexion sur les manières d'être active pendant l'accouchement AVEC la péridurale. Car c'est pas la péri qui va me sortir mon bébé de là, c'est moi, et lui, et j'ai tellement conscience que rien n'est prévisible ! Donc si je prends la péri, autant en profiter pour être aussi présente que si je la prenais pas, je sais pas si c'est compréhensible ce que je dis. Pour ça d'ailleurs le sage-femme qui nous fait les cours est vraiment top, parce qu'il insiste toujours sur le fait que ce qui compte c'est pas : péri ou pas péri, mais que le CHOIX de la femme qui accouche soit ouvert, sur le fait qu'on peut toujours refuser, demander, vouloir, et donc on peut aussi se préparer à accoucher le mieux possible pour soi avec la péridurale.
En tous cas pour répondre à ta question
@Destiel Mok´ , si j'espère avoir recours à la péri le plus tard possible (et non pas : ne pas du tout y avoir recours) c'est pour échapper à ses effets négatifs et pas vraiment pour une question de principe
) qui commençait à mettre leurs articles sur le tapis, et quand le monsieur m'a regardée, il s'est excusé et m'a dit qu'il m'aurait laissée passer s'il avait vu... avec un regard appuyé vers mon ventre 
Je suis déjà si grosse que ça ?! Mais c'est ma 12e SA 
On n'est pas rendu, c'est moi qui vous le dis mes bonnes dames. Ceci dit ça m'aurait arrangée qu'il le voie avant parce que je me sentais trop mal, j'ai cru que j'allais faire un malaise à plusieurs reprises, là j'ai mangé et ça va mieux 
, donc a priori ça vient pas des Kinder Bueno que je m'enfile 
)
)
) qui a eu un accouchement de ce type et qui en était très contente aussi. J'ai répondu au "pourquoi" dans mon post précédent, et je plussoie @Efe' (d'ailleurs si j'avais été dans ton cas je l'aurais certainement demandée avec moins de regrets, 15h pour rien j'aurais pété un câble !) Mon accouchement a commencé exactement comme celui de @Mouchie (dilatation très rapide pour un premier bébé) et le sien est bien la preuve que le mien aurait pu mieux se dérouler. Et oui peut-être que je me flagelle, mais je donnerais n'importe quoi pour que ma relation avec mon fils soit meilleure et clairement un départ comme ça n'était pas idéal dans notre cas. Je l'ai vécu comme un échec parce que c'était subi et non pas choisi. D'ailleurs j'en veux aussi un peu à mon chéri de ne pas m'avoir soutenue, même si je sais bien qu'il était paniqué devant ma souffrance.
