@Mellys : je crois que l'enthousiasme ne va pas forcément de pair avec une santé mentale au top. Tout comme un tempérament pondéré ne veut pas forcément dire que la dépression guette.
Pour ma part, avant mon burn out et ma dépression, j'ai eu quelques épisodes qu'à posteriori je qualifierais de dépressifs. Dans ma famille, il y a un terrain favorable, je crois. Pourtant je ne vois ni les membres de ma famille ni moi même comme dénués d'enthousiasme.
Au contraire, depuis cet épisode dépressif je fais très attention à reconnaître les moments de joie, meme anodins et à les accueillir avec enthousiasme. Écrire trois choses par jour m'a aidée à prendre le pli, d'ailleurs aujourd'hui je ne les écrits même plus mais c'est ancré en moi. Si ça semble naïf de l'extérieur je m'en moque parce qu'au final mon quotidien est plus joyeux depuis que j'apprécie le plaisir d'un café chaud, que je me shoote au rire de ma fille ou que je souris en marchant dans les flaques. Je dissocie aussi la joie (sur laquelle a mon sens on a une vraie prise et qui peut améliorer le bien être) du fait d'être vraiment heureux.
Je pense être quelqu'un de fondamentalement heureux et optimiste, qui est passé par des périodes malheureuses et la je dirais que je suis dans une période plutôt heureuse. J'ai plus ou moins accepté l'idée de porter en moi une tendance à la drepssion. Mais je refuse que ça me définisse et je travaille beaucoup sur les sensations, la joie et les petits bonheurs. Ça ne m'empêche pas d'avoir peur de rechuter mais j'essaie de garder confiance en moi : j'en suis sortie une fois, j'y arriverai encore. Je sais accepter l'aide nécessaire (médication, suivi psy etc) même si c'est douloureux, souvent, de faire partie des faibles au regard de la société.
Merde je crois que j3 suis partie en hs