@AlienorB @catatonia Toutes mes pensées de soutien
@Sweet Amanite Phalloïde Queen Bon anniversaire à ton fils
@Treize Merci pour ton témoignage ! Tu as toute mon admiration pour gérer un bébé malgré ta grossesse pas rigolote (et pour t'être lancée malgré les 20 % de risque, je trouve ça énorme ^^). Ma fille aussi est cool, mais super têtue. On a beau lui interdire une bêtise 50 fois, elle recommencera. Elle s'est mise en tête d'appeler son père "maman". Donc j'appréhende un peu l'évolution. Par contre, j'ai bien aimé le stade du nouveau-né, voir le petit mammifère se transformer en être humain.
@cahouette @-Arwen Pour vous rassurer un peu et faire le point sur la péridurale :
- On peut avoir plusieurs injections, pour ma part, j'en ai eu 4. En théorie, chaque dose dure à peu près deux heures.
- Difficile de parler de "la" péridurale, déjà parce que chaque anesthésiste a son propre mélange, et ensuite parce que chaque femme réagit différemment. Certaines ne vont plus du tout sentir le bas de leur corps, d'autres ne seront soulagées que d'un côté. Parfois ça agit immédiatement, parfois au bout de 20 minutes.
- Il faut savoir que généralement, on attend de voir que le travail est bien lancé (3-4 cm de dilatation) avant de poser la péridurale. Ca arrive aussi que l'anesthésiste soit au bloc et ne puisse pas administrer la péridurale quand on le souhaite. D'où l'importance de connaître des solutions qui permettent de soulager la douleur (rotations du bassin, massages, respiration, changement de positions)
- Aujourd'hui, la péridurale est dans l'idéal conçue pour anesthésier la douleur, mais sans perte de sensation ni de mobilité. On ressent encore les contractions, le bébé qui descend. L'effet s'estompe peu à peu. Ainsi, si l'analgésie se dissipe au moment de la poussée, il ne sera généralement pas fait de nouvelle injection, car comme l'a précisé Treize, c'est important de sentir ce qu'il se passe pour sortir le bébé. Pousser quand on le sent et non pas quand la sage-femme voit une contraction sur le monito, ça change tout. Par contre, ma sage-femme réinjecte une dose si les forceps s'avèrent finalement nécessaire, mais je ne sais pas si ça se passe comme ça partout.
- Concernant la faim, je confirme, la bouffe devient le cadet de tes soucis une fois que le vrai travail est lancé. Pour la soif, je serais plus mesurée. Après la pose de la péridurale, ils posent également une perfusion de glucose pour l'hydratation. Pour ma part, je n'ai pas pensé à la refuser, alors je n'ai pas eu soif. C'est sûrement différent selon les personnes. D'ailleurs je ne comprend pas les maternités qui interdisent de boire, la salle de naissance n'est pas une salle de torture
(ma maternité autorisait les boissons plates sans pulpe)
- Pour la poussée, la théorie et la pratique n'ont rien à voir
. Au moment de la naissance, le bébé pousse avec ses pieds et est aidé par des contractions puissantes. La poussée consiste donc à accompagner cette envie irrépressible (comme quand on va aux toilettes). Si ce besoin ne se manifeste pas, la femme aura beau pousser de toutes ses forces, le bébé ne descendra pas (ou peu). D'où l'importance de garder des sensations et d'attendre suffisamment une fois à dilatation complète, de changer de position voir si le bébé s'engage mieux...
- Et enfin, si jamais il doit y avoir suture, et que ce geste s'avère douloureux, gueulez pour avoir une anesthésie locale ! Avec la péridurale encore fraîche j'ai trouvé ça hyper désagréable, alors je n'imagine pas à vif. "Une fois bébé dans les bras, on oublie tout/on serre les dents" = non.
(Je me suis encore enflammée, désolée
)
edit :
@cahouette Je te conseille le livre
Vivre sa grossesse et son accouchement d'Isabelle Brabant. Et n'hésite pas à te renseigner auprès de ton médecin pour un congé pathologique, parce qu'ayant moi aussi souffert de pubalgies (mais ayant la chance de travailler chez moi et assise), j'imagine bien la douleur à travailler debout. Alors avec en plus des contractions...