Ce qui me sidère, c'est que dans les cours de prépa, on nous demande d'envisager toutes les éventualités : forceps, ventouse, épisio, césa... Mais pas un accouchement sans péridurale. Pourtant, ce n'est pas toujours un choix
J'ai l'impression que les équipes médicales sont mal formées aux naissances sans péridurale et flippent autant que nous, jusqu'à occulter la possibilité que ça puisse arriver "par accident".
@allinall L'argument, c'est une complication rarissime qui peut survenir en cas de césarienne sous AG. Mais vu que le problème est posé quand il y a des morceaux dans l'estomac, pourquoi interdire tout liquide ?
@Bleue_ Le mieux pour gérer la douleur sans péri (ou tout du moins, avant la pose), c'est justement de ne pas chercher à gérer. Si ton corps te dis de mettre à quatre pattes, tu le fais. Si tu te sens éblouie par les néons, tu demandes à éteindre la lumière. Si les sons graves te font du bien, tu chantes. Peu importe si tu mugis, si tu envoie chier le personnel médical qui t'embête avec ses TV/monitos... Tu auras l'air d'une lionne et puis c'est tout ! C'est dur de lâcher prise, mais dans cette situation, il faut essayer d'éteindre son cerveau et se laisser porter par la tempête, quitte à ce que ton conjoint ou la sage-femme te ramène sur terre quand tu perds trop pied
Pour ma part, ce n'est pas la douleur qui m'a fait accepter la péridurale, mais la peur et l'intensité des sensations. J'aurais voulu que la sage-femme reste toujours près de moi. Et surtout, je me suis dit "Je suis à 6, ça veut dire encore 4 heures", alors que ça aurait pu être 30 minutes, ou deux heures (1 cm par heure, ce n'est que de la théorie)
@Aleynia Ce sont les nausées et l'odorat aiguisé qui m'ont mis la puce à l'oreille. Après, tout comme Bleue, je me suis sentie enceinte quand j'ai commencé à percevoir les mouvements, peu après la 1ère écho (mais heureusement que j'ai pas attendu le ventre rond, vu qu'il a mis du temps à arriver). En espérant que tu nous rejoindra très vite