@Autumn. Pour ma part, quand on s'est connu avec mon compagnon on s'était dit qu'on ne voulait pas d'enfant et ça nous est allé pendant 5 ans (avec toujours une porte de sortie dans nos têtes de "si l'envie arrive, on ne restera pas borné"). Donc pendant 5 ans nous avons dit que non, on ne voulait pas d'enfant et qu'il fallait s'y faire.
Puis un jour mon mec a ressenti l'envie, il s'ennuyait dans sa vie, il avait trop de temps libre et il voyait les enfants des autres (donc géré par leurs parents) qui étaient mignons, sympas.
Moi j'ai suivi parce que ça va être un père super et qu'on est une bonne équipe. Je n'ai pas ressenti d'envie viscérale, je ne ressens pas d'amour fou pour le bébé qui est dans mon ventre, mais par contre quand je vois les bébés des amis qui viennent spontanément vers moi me faire un câlin, interagir avec moi, je me dis que j'ai hâte que mon bébé à moi soit là. Je compte beaucoup sur l'amour inconditionnel que les parents me disent ressentir dans ma relation future avec mon enfant.
Je trouve que c'est complètement différent de devoir s'occuper d'un enfant qui n'est pas le tien et d'en avoir la charge, que de s'occuper d'un enfant parce qu'on le veut bien et que les parents sont à proximité. Ce que tu as vécu plus jeune c'est ultra dur, si tu as besoin de plus de temps pour t'en remettre et continuer de profiter de la vie en attendant que celle-ci t'ennuie, tu peux. 29 et 31 ans pour moi c'est tôt! Dans mon entourage on fait plutôt les enfants entre 31 et 36 ans (et plus 36 que 31)
Quant à la mère qui revient à la charge, une bonne conversation s'impose. Pas de reproches sur ton enfance, ce qui est fait est fait, mais sur ce qu'elle peut changer maintenant (te lâcher la grappe) et sur les conséquences que ça a eu sur ta psychée, oui.
Ma BM est de ce genre, à projeter son envie/besoin de maternité sur moi (être mère c'est un tel bonheur, oh tu dois être tellement heureuse! (ben non, je suis contente mais pas transcendée de bonheur), oh ça te va tellement bien d'être enceinte, ça se voit que tu es épanouie (non je suis contente que la mécanique de la chose ait fonctionné mais je n'aime pas être enceinte).
Je suis très contente que mon conjoint ait tapé du point sur la table (avant de me connaître) pour faire accepter à ses parents qu'il n'était pas eux, qu'il avait ses envies propres et qu'elles étaient radicalement opposées à leurs envies et qu'il fallait qu'ils se fassent à l'idée de ne pas être grands-parents. Dure conversation mais comme tout le monde s'aime quand même et que personne ne veut couper les ponts, ils ont mis de l'eau dans leur vin et ma BM a accepté/s'est résignée. Ca a permis que l'on passe nos premières années de couple sans pression.
Puis un jour mon mec a ressenti l'envie, il s'ennuyait dans sa vie, il avait trop de temps libre et il voyait les enfants des autres (donc géré par leurs parents) qui étaient mignons, sympas.
Moi j'ai suivi parce que ça va être un père super et qu'on est une bonne équipe. Je n'ai pas ressenti d'envie viscérale, je ne ressens pas d'amour fou pour le bébé qui est dans mon ventre, mais par contre quand je vois les bébés des amis qui viennent spontanément vers moi me faire un câlin, interagir avec moi, je me dis que j'ai hâte que mon bébé à moi soit là. Je compte beaucoup sur l'amour inconditionnel que les parents me disent ressentir dans ma relation future avec mon enfant.
Je trouve que c'est complètement différent de devoir s'occuper d'un enfant qui n'est pas le tien et d'en avoir la charge, que de s'occuper d'un enfant parce qu'on le veut bien et que les parents sont à proximité. Ce que tu as vécu plus jeune c'est ultra dur, si tu as besoin de plus de temps pour t'en remettre et continuer de profiter de la vie en attendant que celle-ci t'ennuie, tu peux. 29 et 31 ans pour moi c'est tôt! Dans mon entourage on fait plutôt les enfants entre 31 et 36 ans (et plus 36 que 31)
Quant à la mère qui revient à la charge, une bonne conversation s'impose. Pas de reproches sur ton enfance, ce qui est fait est fait, mais sur ce qu'elle peut changer maintenant (te lâcher la grappe) et sur les conséquences que ça a eu sur ta psychée, oui.
Ma BM est de ce genre, à projeter son envie/besoin de maternité sur moi (être mère c'est un tel bonheur, oh tu dois être tellement heureuse! (ben non, je suis contente mais pas transcendée de bonheur), oh ça te va tellement bien d'être enceinte, ça se voit que tu es épanouie (non je suis contente que la mécanique de la chose ait fonctionné mais je n'aime pas être enceinte).
Je suis très contente que mon conjoint ait tapé du point sur la table (avant de me connaître) pour faire accepter à ses parents qu'il n'était pas eux, qu'il avait ses envies propres et qu'elles étaient radicalement opposées à leurs envies et qu'il fallait qu'ils se fassent à l'idée de ne pas être grands-parents. Dure conversation mais comme tout le monde s'aime quand même et que personne ne veut couper les ponts, ils ont mis de l'eau dans leur vin et ma BM a accepté/s'est résignée. Ca a permis que l'on passe nos premières années de couple sans pression.