@MC Doc Ca a l'air un peu douloureux pour toi tout ça... Vous en avez reparlé récemment avec M. Doc? Lui il est dans quel état d'esprit? C'est quoi qui te pousse à te convaincre que tu ne veux pas d'un 3ème?
(et on a la draisienne Puky mais... elle refuse en bloc de monter dessus

elle est pas super dégourdie à ce niveau-là

)
C'est marrant, vous voir discuter sur le film un heureux événement, ça me donne envie de le revoir parce que je pense que je le prendrais complètement différemment maintenant que je suis maman.
@Nahaiah C'est très cool que tu allaites depuis 6 mois et demi
C'est marrant parce que je me rends compte que même si je suis très fière d'avoir allaité A. pendant 1 an, que j'ai adoré ces moments, que la décision d'arrêter a été très douloureuse à prendre (poke
@Charentaise, j'étais comme toi, rien que le fait d'imaginer arrêter me faisait pleurer), et puis je me suis laissée le temps d'y réfléchir à mon rythme, et tout doucement, c'est devenu mon choix à moi et je l'ai très bien vécu (et A. aussi). Et aujourd'hui, plusieurs mois après, si je suis honnête avec moi-même j'en sors deux choses auxquelles je ne m'attendais absolument pas sur le coup:
La première, c'est que je suis quand même bien contente d'avoir récupéré mon corps à moi toute seule là, en fait.
La deuxième, c'est que... En fait, si, l'allaitement me fatiguait quand même. J'étais la première à lever les yeux au ciel quand ma mère et d'autres ma poussaient à la sevrer en disant que mais non ce n'était pas l'allaitement qui me fatiguait, c'était plutôt le fait qu'elle ne dorme pas, et que bah ça ne changerait rien si je la sevrais. Au départ quand elle tétait encore la nuit, la logistique des biberons ne me paraissait pas du tout reposante, et assez vite son père a contribué aux nuits autant que moi. Ensuite, elle ne tétait plus la nuit, elle mangeait solide le soir tout comme il fallait, et elle se réveillait quand même donc bah allez vous faire voir les gens avec votre solution miracle à la con. Ca me gonflait prodigieusement que passés les 3 premiers mois, pour les gens, tous les problèmes de mon enfant étaient fooooorcément liés à l'allaitement. (tiens c'est marrant comme ça m'énerve encore a posteriori

Et pourtant, j'essayais toujours de garder en tête que c'est parce que les gens qui m'aiment sont inquiets pour moi qu'ils se sentent obligés de me proposer des "solutions" alors que je n'ai rien demandé. C'est juste la nature humaine, et en particulier chez un parent, quand ils voient leur enfant mal, ils cherchent ce qu'ils peuvent faire pour aider. Souvent malheureusement ça passe par des conseils mal avisés et non sollicités... Je ne peux que vous conseiller de dire très exactement que vous le partagez parce que ça vous fait du bien d'en parler, mais que vous n'avez pas envie qu'on vous propose des solutions. Ou alors de demander clairement l'aide qui vous ferait réellement du bien).
MAIS. Je me suis rendue compte après avoir arrêté que ça aidait quand même un peu pour la fatigue. D'une part parce que tout le monde vous le dit quand ils sont tous petits, mais bizarrement on l'oublie un peu quand ils grandissent : l'allaitement, ça consomme de l'énergie chez la maman. C'est un fait. Pour moi, je pense qu'il y avait aussi une certaine fatigue mentale, liée au tirage de lait au boulot (avec la logistique et la vaisselle associées + la contrainte supplémentaire pour arriver à caser ça dans mon programme chaque jour), au fait que je me réveillais toujours avec elle le matin pour qu'elle ait sa tétée, et au fait que je voulais être le plus souvent possible là pour la tétée du soir et que donc pendant un an, je n'ai fait aucune activité, aucune sortie etc. Alors je n'avais pas énormément de possibilités non plus, mais j'aurais peut-être cherché plus facilement à faire un peu de sport ou une activité pour moi toute seule. En fait, l'allaitement occupait une grande partie de mon esprit, entre les tétées et le tirage de lait. Sevrer a libéré cette partie de mon esprit.
Je ne sais pas encore comment, mais je réfléchis à faire un peu différemment du coup pour un futur deuxième. Je pense sincèrement que je ferai encore un allaitement long, parce que je n'ai pas oublié que j'adorais ça et que j'étais fière de pouvoir donner ça à mon bébé (soyons honnêtes, probablement associé à une peu de culpabilité du style "j'ai fait ça pour le premier donc je me dois de donner au moins la même chose au deuxième"


), mais je serai probablement plus attentive à mon ressenti et j'essayerai de mettre en place des choses pour avoir moins de pression.
D'ailleurs
@Tammie j'ai pensé à toi l'autre jour, tu disais que tu avais tiré 4 fois pendant ta journée de boulot, j'étais

. Sérieusement, prends soin de toi quand même, comme disait
@Azeban je crois (?) ce n'est pas forcément en tirant plus souvent qu'on obtient plus, et vraiment, tirer son lait, c'est de la fatigue et du stress, n'en fait pas plus que ce qui t'est nécessaire
