Oh purée
@Iroise comme tu dois te juger de façon terrible si tu prends comme référence ce qui se dit sur certains topics! Tu mérites plus d'indulgence que ça de ta part! Ne perdons pas de vue que certains topics sont alimentés en grande partie par des gens qui ne veulent pas d'enfant, n'ont pas d'enfant, voire n'aime pas les enfants ou encore ne conçoivent pas qu'on puisse en désirer. Je n'ai rien contre ces personnes, je suis pour que ceux qui ne veulent pas d'enfants puissent vivre leur choix en paix sans devoir se justifier, mais elles ont vraiment une grosse différence de référentiel avec des jeunes parents. Ils sont spectateurs de la parentalité, pas acteur, et je ne pense pas qu'ils soient les plus aptes à juger
Ma sœur cite souvent cette merveilleuse citation : "Avant, j'avais des principes, maintenant , j'ai des enfants". Pour moi elle illustre totalement à quelle point les réalités du terrain ne peuvent pas être appréhendées, à quel point quand on y est, c'est différent et plus difficile à certains niveau que ce qu'on avait imaginé.
Et surtout, être parent, c'est sans pause. Etre un parent parfait 24h, c'est faisable. Mais pas sur du long terme.
Les enfants qui font des crises = tous les enfants... C'est par phase, mais tous les enfants font des crises, et même les meilleurs parents ont des enfants qui doivent apprendre à gérer leurs émotions, et qui, au début, ne savent pas le faire. Une petite frustration qui se transforme en fin du monde, c'est chez tous, à un moment où un autre.
Tu peux diminuer les risques de crises, mais tu ne peux pas empêcher les crise ou atteindre le niveau 0. Ce n'est pas le nombre de crise qui faut de toi un bon ou un "mauvais" parent (
je mets entre guillemets parce que je considère qu'être un mauvais parent, c'est vraiment autre chose que de pas savoir gérer une crise). C'est comment tu réagis, et c'est comment tu réagis qui joue aussi sur le déroulement des crises futures, et la façon dont ton enfant apprend à se sortir des crises, à comprendre ses émotions, et à exprimer son mécontentement autrement . Mais c'est du travail de très très longue haleine, et tant que le cerveau n'est pas formé un peu plus, tu ne peux pas encore espérer de résultats merveilleux. C'est à force de traverser des crises que l'enfant apprend à les rétrécir et à les éviter
D'ailleurs si tu regardes des trucs de communication Montessori et compagnie, ils ne disent pas "
comment j'évite les crises" mais "
comment je réagis quand mon enfant traverse une crise" (bon même comme ca, ça lave plus blanc que blanc, comme si ces gens étaient en permanence des incarnation de la patience et de la douceur, mais je veux dire que même eux disent que leur gosses font des crises et tapent et se roulent par terre en hurlant)
Mais purée faut de la ressource pour être créatif et enjoué ! C'est impossible de l'être tout le temps, et avoir des comportements moins idéaux, voire qu'on regrette après, ça fait partie de la vie. On peut toujours communiquer dessus après et expliquer à son bébé qu'on a agi comme ça, mais que c'était pas cool pour lui, qu'on est désolé, qu'on préfèrerai faire dans la douceur et la légèreté mais que la patience était épuisée, etc...
@Infinity-Girl je crois que ta psy à raison, ne vise pas la perfection ni la rentabilité à tous prix. Tu as le droit de glander, de te faire aider, de dormir au lieu de faire des choses utiles, de te distraire, de faire de ton mieux et que ça ne soit pas aussi bien que dans tes rêves. Une femme "parfaite" qui gère tout, avec une apparence parfaite, une maison bien tenue, et des enfants au comportement parfait en société... Ma foi, c'est Bree Vandekamp! et je te souhaite une parentalité plus douce que la sienne
Bref, indulgence sur vous, vous êtes de bonnes maman et votre bébé n'a pas besoin de la maman parfaite qui n'existe pas, il a besoin de sa maman à lui, et chance, elle existe, avec ses limites et ses propres besoins, comme tous les êtres humains
je crois qu'il y avait un topic (c'est peut être sur le Terrier) qui s'appelait "je suis un parent indigne parce que" et où les gens balançait les trucs de """mauvais parents""" qu'ils faisaient. Peut-être que c'est déculpabilisant de lire les imperfections des autres...
Ma psy m'avait félicitée quand je lui avait avoué honteusement que je mettais Tartine en porte bébé (elle avait 4-5 mois à l'époque) pour être sûre qu'elle dorme et que je puisse mater Netflix. Elle m'avait dit que si ça me faisait envie, c'était bon pour moi, et donc bon pour mon bébé, et que c'était super de trouver des solutions pour être sûr de pouvoir s’octroyer un minimum de choses bien pour soi