@Coq' Contente de te revoir ici
Pour répondre à ta question, cela va dépendre de plusieurs facteurs :
_ en général, la première phase sert à "introduire" le passif du patient, le psy va lui demander de lui raconter à peu près tout ce qui peut avoir une incidence sur l'état actuel (sans que le patient ne voit forcément de liens), il va prendre des notes, dégager un mode de fonctionnement psychologique (comme quand tu vas chez le médecin et qu'il te demande ton anamnèse) et éventuellement déceler des troubles (s'il y en a et s'il y a lieu de les diagnostiquer). Elle peut durer plus ou moins longtemps parce que c'est ce sur quoi le psy va se baser pour proposer sa stratégie d'écoute. Mais bon, en général, ça ne doit pas durer plusieurs mois non plus.
_ puis vient la phase "active" durant laquelle le psy donne son avis, et non pas une solution. Il n'est pas là pour dire que tel ou tel comportement est bon ou mauvais (à moins de mettre sa vie et celle des autres en danger) mais plutôt pour te pousser à te poser des questions plus profondes, plus intimes et souvent plus déstabilisantes. Suivant les réponses qu'il reçoit, il jaugera du niveau de prise de conscience acquis par le patient (on ne parle pas d'illuminations soudaines, hein
juste de si la situation, qui jusqu'alors était bloquée, pourrait être vue autrement par le patient, qui décidera soit de confronter soit de contourner le problème).
_ les deux phases se basent sur un échange correct des deux parties : inutile d'espérer des miracles si le patient n'est pas prêt à faire ce travail, ou si le psy est incompétent (et malheureusement, il en existe...). Je dirais de changer de psy ou de s'auto-juger sur sa motivation profonde à avancer si (liste non exhaustive et absolument pas force de loi) :
_ en outre, j'aimerai revenir sur quelques "normalités" :
En bref, voir un psy est un choix courageux, la plupart du temps nécessaire mais il suffit de tomber sur un praticien professionnel, chaleureux et adéquat et certains noeuds qui paraissent inextricables se verront pourtant déliés. Voyez le psy comme une partie neutre, un miroir de vous-même qui ne vous donne pas de directives mais cherche à comprendre avec vous ce qui vous bloque et vous travaille.
Edit : Je ne répond pas du tout à la question du coup
Ou presque pas. En fait, je n'en sais rien parce que le délai varie d'une personne à l'autre, d'une situation à l'autre. Tout ce que je peux dire, c'est que si tu as l'impression de ressasser, c'est normal, en revanche si tu ne vois pas d'amélioration, ne serait-ce que sur ta vision des choses, alors je te conseillerai de trouver quelqu'un d'autre. 

_ en général, la première phase sert à "introduire" le passif du patient, le psy va lui demander de lui raconter à peu près tout ce qui peut avoir une incidence sur l'état actuel (sans que le patient ne voit forcément de liens), il va prendre des notes, dégager un mode de fonctionnement psychologique (comme quand tu vas chez le médecin et qu'il te demande ton anamnèse) et éventuellement déceler des troubles (s'il y en a et s'il y a lieu de les diagnostiquer). Elle peut durer plus ou moins longtemps parce que c'est ce sur quoi le psy va se baser pour proposer sa stratégie d'écoute. Mais bon, en général, ça ne doit pas durer plusieurs mois non plus.
_ puis vient la phase "active" durant laquelle le psy donne son avis, et non pas une solution. Il n'est pas là pour dire que tel ou tel comportement est bon ou mauvais (à moins de mettre sa vie et celle des autres en danger) mais plutôt pour te pousser à te poser des questions plus profondes, plus intimes et souvent plus déstabilisantes. Suivant les réponses qu'il reçoit, il jaugera du niveau de prise de conscience acquis par le patient (on ne parle pas d'illuminations soudaines, hein

_ les deux phases se basent sur un échange correct des deux parties : inutile d'espérer des miracles si le patient n'est pas prêt à faire ce travail, ou si le psy est incompétent (et malheureusement, il en existe...). Je dirais de changer de psy ou de s'auto-juger sur sa motivation profonde à avancer si (liste non exhaustive et absolument pas force de loi) :
- Le psy reste bloqué sur son idée et ne laisse pas le patient s'exprimer sur la validité ou non de cette dernière
- Le patient voit le psy régulièrement (je dirais grand minimum une fois toutes les deux semaines en cas de crise existentielle) depuis plus de 6 mois et rien n'a l'air d'évoluer
- Le patient ne se sent pas à l'aise avec son interlocuteur, s'auto-censure beaucoup et préfère dire ce qu'il pense être adéquat plutôt que la vérité
- Le psy écoute beaucoup mais ne propose pas de nouvelles pistes de réflexions, ou il est beaucoup dans les actions mais n'écoute pas beaucoup
- Le patient voit le psy régulièrement (je dirais grand minimum une fois toutes les deux semaines en cas de crise existentielle) depuis plus de 6 mois et rien n'a l'air d'évoluer
- Le patient ne se sent pas à l'aise avec son interlocuteur, s'auto-censure beaucoup et préfère dire ce qu'il pense être adéquat plutôt que la vérité
- Le psy écoute beaucoup mais ne propose pas de nouvelles pistes de réflexions, ou il est beaucoup dans les actions mais n'écoute pas beaucoup
_ en outre, j'aimerai revenir sur quelques "normalités" :
- Il est normal de ne pas forcément sentir de changement durant les deux/trois premiers mois
- Il est normal de ne pas vouloir parler de l'entrevue avec ses proches (époux, parents etc) et il est indéniable que la confidentialité prévaut sur le reste
- Il est normal de s'attacher à son psy, on appelle cela un transfert et cela finira par se tasser lorsque la personne retrouvera un centre de gravité dans sa vie
- Il est normal d'aller mieux puis de rechuter : la "guérison" ne s'estime pas en temps ou en valeur, elle peut se montrer exigeante ou capricieuse, et la vie n'est pas lisse
- Il est normal de se sentir démuni durant une entrevue, mais JAMAIS jugé (J'INSISTE)
- Il est normal de ne pas vouloir parler de l'entrevue avec ses proches (époux, parents etc) et il est indéniable que la confidentialité prévaut sur le reste
- Il est normal de s'attacher à son psy, on appelle cela un transfert et cela finira par se tasser lorsque la personne retrouvera un centre de gravité dans sa vie
- Il est normal d'aller mieux puis de rechuter : la "guérison" ne s'estime pas en temps ou en valeur, elle peut se montrer exigeante ou capricieuse, et la vie n'est pas lisse
- Il est normal de se sentir démuni durant une entrevue, mais JAMAIS jugé (J'INSISTE)
En bref, voir un psy est un choix courageux, la plupart du temps nécessaire mais il suffit de tomber sur un praticien professionnel, chaleureux et adéquat et certains noeuds qui paraissent inextricables se verront pourtant déliés. Voyez le psy comme une partie neutre, un miroir de vous-même qui ne vous donne pas de directives mais cherche à comprendre avec vous ce qui vous bloque et vous travaille.

Edit : Je ne répond pas du tout à la question du coup


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