Le topic des "sans vie sociale".

[Skaro]

Je suis tombée par hasard sur ce topic et je me suis dit "Hé, mais c'est tout moi ça!" Même ces gens que l'on appelle no-life ont une vie sociale à côté de moi. Je ne rigole pas.

(je m'excuse par avance du 3615mavie qui va suivre ^^)

Il y a un peu plus de 3 ans, je suis partie vivre chez ma mère (j'ai toujours été chez mon père) suite à un plantage d'étude, à une belle-mère détestable, etc...
Je me suis retrouvée dans une vie que je n'aimais pas beaucoup mais surtout en année sabbatique, ce qui n'est pas super pratique pour lier connaissance.
Par la suite, j'ai fait 2 L1 de droit mais je n'ai accroché avec personne et pour cause, je suis restée peu de temps en cours (ahem).

Au final, ça inquiète plus les gens que moi, cette vie que je mène, sans voir personne. Mais alors vraiment personne. Récemment, je me suis inscrite à un club de jeu de rôle. Même là, j'ai dû me forcer à le faire, même si j'en avais envie parce que j'ai plus trop envie de faire des efforts de sociabilisation. J'ai la flemme surtout et j'ai tendance, avec l'âge peut être, à m'isoler.

Les rares personnes avec qui j'accroche vraiment sont des filles avec qui je parlé via le net. Mais ça ne remplace pas des potes irl.

Quant à mes autres amis, ils sont assez loin, éparpillés dans toute la France et je les vois rarement même si le téléphone et surtout internet permettent de rester en contact.

Cette année, en plus, j'ai mes cours par correspondance et ma chambre est redevenue mon univers unique.

 

[Skaro]

Ah oui quand même.... Mais tu ne fais pas du tout d'activités qui te permettraient de voir du monde? Du sport? Du théâtre ou que sais-je? En dehors du jeu de rôle?
Tu as quel âge en fait? Tu ne peux pas reprendre tes études dans un vrai établissement?

En dehors de ça: pendant deux ans, j'étais ultra no life, très geek en dehors de mes cours, sachant que de toute façon je ne devais me consacrer qu'à ça.
Même avant, au lycée, je n'avais pas beaucoup d'amis et je ne sortais pas beaucoup. Alors que j'en mourrais d'envie.
L'an dernier c'était pire que tout: le soir je ne faisais que travailler dans ma petite chambre sans internet, sans ordinateur, sans radio, sans télé, sans voir personne, avec une fenêtre qui ne donnait pas sur la rue. A la fin, j'avais l'impression d'être une sauvage robotisée et je me sentais seule à hurler. Le peu d'amis que j'avais en dehors de mes études, je n'avais rien à leur dire en dehors de "je travaille et je stresse", et dans mes études.... bah à part un cas social qui me collait (mais je préfère être seule que mal accompagnée...), personne à qui parler au sens propre du terme.

Quand je rentre chez mes parents, c'est clair que c'est toujours la dèche, il y a des jours où le téléphone sonne moins que d'autres, mais putain, c'est tellement bon, quand les gens se souviennent de ton prénom (mais toi parfois pas du leur), te claquent la bise, même pour dire "ça va" à l'arrache, de sortir quand on sait que tout le monde sort (au lieu d'être chez soi à déprimer devant son ordinateur).

J'ai 23 ans et concernant mes études par correspondance, je n'ai pas trop eu le choix en fait. Tu n'es pas sans savoir que l'année dernière il y a eu beaucoup de blocus dans les facs. Cette année, j'ai changé d'orientation (encore une fois ^^) et la fac que je visais prenait en priorité les redoublants et les gens fraîchement sortis du bac. N'étant ni dans le premier cas ni dans le second, j'ai dû m'assoir sur mon inscription. Le seul moyen qui me restait était la correspondance.

La vie sociale que tu décris ne m'a jamais réellement attirée. Non pas que j'étais le vilain petit canard. Au lycée, j'avais un bon noyau de potes (que je connais toujours d'ailleurs) et d'autres personnes qui gravitaient autour, que je connaissais moins bien (pas dans la même classe).
Quand je te lis, ça me rappelle une conversation que j'ai eu lors d'une soirée étudiante l'année dernière. J'ai assisté à une SEULE soirée étudiante à Paris et une fille qui m'a abordé, très gentille au demeurant, m'a demandé d'office mon facebook. Disons que ça m'a un peu blasée, perso, j'attends de connaître un peu les gens. Alors que je lui disais que je n'aimais pas la fac parce que c'était un endroit superficiel, que les gens n'avaient pas envie de connaître les autres (et pour cause, ils ont déjà leurs potes), elle m'a rétorqué: "Ah non, au contraire, tu connais plein de gens par la fac". Plein de "connaissances" certes, mais les connaissances, qu'est ce que ça vaut? Je préfère mille fois une personne avec qui j'ai des points communes (et des différences), avec qui je vais délirer, pouvoir parler de sujets absurdes, idiots ou sérieux plutôt qu'avoir 5 connaissances avec lesquelles je fais la fête tous les week-ends.
J'ai besoin d'avoir une certaine complicité, symbiose avec les gens que je fréquente. Je m'ennuie tellement avec ce que j'appelle "des connaissances" que je préfère rester seule.
Certains trouvent leur compte dans cette vie sociale effrennée, pas moi. Chacun son truc ^^.

Après, ça ne me déprime pas d'être seule. Bien sûr, mes années passées avec mes potes me rendent nostalgiques mais le passé, c'est le passé, de beaux souvenirs. Je ne cherche pas des amis parce que pour moi, ça ne se cherche pas. Les liens d'amitié ne sont pas des choses manipulables, ça arrive comme ça. Il y a des gens avec qui tu te sens bien, qui deviendront des amis proches et d'autres, aussi cool soient-ils, qui ne resteront que des connaissances.

Manque de bol pour mon club de jeu de rôle, quasiment pas de personnes de mon âge. ^^

 

[AnonymousUser]

Je pensais que ça s'arrangerait quand je quitterai le lycée mais en fait non : J'ai fait la connaissance d'une fille , puis deux , puis trois mais il y a un petit groupe qui s'est formé (sauf que moi et une autre du "groupe " sommes toujours mises à l'écart). J'habite pas sur le lieu de l'école donc c'est énormément contraignant , si on a un trou dans l'emploi du temps les autres rentrent chez eux , moi je erre dans Lille .. Pareil pour le midi , y'avait bien une fille du groupe qui mangeait avec moi mais ça fait deux/trois fois qu'elle rentre chez elle pour manger , en m'ignorant totalement...

Je suis toujours en contact avec mes deux potes du lycée mais bon... ce sont deux mecs qui aiment se foutre de ma poire en me disant que je n'ai pas d'amis mais au fond ils sont quand même attachés à moi.
N'empêche que dans l'école ou je suis , j'ai l'impression d'être une extraterrestre et que je ne suis pas assez "bien" pour les autres , ils n'ont pas envie de me connaître plus ...

Sa me fait un peu flipper ton histoire car j'esperais que mes problèmes sociaux s'arrangeraient après le lycée et ton post et celui d'autres mads montres au contraire que ca ne s'arrangent pas toujours après le lycée que ca peut même empirer. J' ai l'impression que plus je lis ces posts plus je perds espoir c'est déprimant!

 

[gisloune]

Je suis contente car en même pas deux semaines, j'ai parlé avec plein de monde dans ma classe, beaucoup sympathiser, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, encore moins à la fac.
Et ce soir, soirée d'intégration \o/
C'est tout con, mais pour moi qui ne sort pas beaucoup, et qui ne suis pas trop "soirée" d'habitude, là ça me met toute joie!

Puis j'ai aussi pris une bonne résolution : sourire plus! C'est bête, mais depuis, y'a plein de monde qui vient me parler, en fait il fallait juste se forcer un peu!

(bon, j'arrête mon mode bisounours, promis!)

Je crois que c'est une trés bonne solution et je compte bien m'y metre aussi (ouh ca va être dur)

 

[AnonymousUser]

En fait , le plus facile serai de "m'adapter" aux gens (c'est difficile à expliquer mais mon copain a des amis avec qui il s'entend merveilleusement bien alors qu'ils ont aucun ou presque pas de goûts communs.)

Je voulais pas te culpabiliser hein,je voulais juste dire mon impression après ton post et celui d'autres mads. Sinon moi c'est un peu le contraire j'ai du mal à lier des liens avec les gens mais quand enfin j'arrive à avoir un bon feeling avec une personne celle ci en general ne partage mêmes gouts que moi et souvent quand je rencontre des gens avec qui je partage les mêmes gouts il ya rarement le feeling qui va avec. Donc la plupart du peu d'amis que j'ai ont des gouts très differents des miens et pourtant ce n'était pas mon intention de départ.Par exemple j'ai une amie que j'aime bien mais à chaque fois que je fais référence à un truc ou j'aime quelques chose elle n'aime pas et au bout d'un moment c'est agacant car avec une amie c'est mieu de partager une complicité et des intérets communs.

 

[Julina.]

Pour une fois que j'arrivais à avoir "un semblant de vie sociale", c'est foutu avec le stage, chacun est reparti chez soi, et comme je connais personne en dehors des gens des cours
Ça me gonfle, les vacances arrivent, et en dehors de mon copain (je vais pas me plaindre, c'est déjà bien), je sais d'avance que je ne vais pas sortir... Du moins, pas accompagnée.

 

[Stan]

Euh... jeudi soir j'vais faire un laser-game avec une dizaine de personnes: wahou quoi...

 

[AnonymousUser]

J'ai revu un type intéressant à une manif. Il a mon numéro depuis deux semaines ; il devait appeler mais il m'a dit aujourd'hui qu'il avait été occupé. C'était une manif anti-racisme ; j'aimerais bien qu'il me rappelle et qu'on se revoit, puis que j'intègre plus sérieusement ce groupe. D'une part, cela m'intéresse ; d'autre part, je pense que c'est un moyen excellent de rencontrer des gens. En France, mes amis les plus proches viennent de mes années militantes.

 

[Possession]

Mouahaha, je viens d'emménager à Cannes depuis août et je n'ai aucune vie sociale.
DEPRIMANT.

 

[Spicycaro]

Idem depuis que je me suis installée dans le sud ouest! mais bon forcément, je me suis juste placée à 800 bornes de mes amis

J'ai bien des collègues de boulot avec qui je m'entend super bien mais j'ai peur de passer pour la collante sans amis si je leur demande tout le temps de sortir :redface:

En même temps ça fait que à peine 5 mois que je suis ici ..

 

[Possession]

. mais voilà comme toujours, eux ils ont des amis/copines en dehors de boulot alors on se lie pas plus que ça et une fois le taff finit il n'y a plus rien.
C'est le même schéma qui se répète encore et encore, ça devient fatiguant..

Je suis bien d'accord avec toi.
Je viens de faire une mission d'intérim d'une semaine à la SNCF et on a fait pas mal de bouffes avec une collègue.
Seulement, voilà ... je ne l'ai pas contacté depuis une semaine et ... je n'ai pas de nouvelles. Ca aussi c'est gonflant.

 

[AntiTrend]

Argh. Et voila, les vacances . Que vais-je pouvoir en faire ? Je ne vais tout de même pas passer mes journées scotchée à l'écran, ou a dormir . Ou a faire le ménage ..