A
AnonymousUser
Guest
Vu le nombre d'heures qui s'est écoulé depuis le temps où j'ai vaporisé les parfums sur mouillette, je pense pouvoir donner un avis.
D'abord, Louve de Serge Lutens :
Étonnant départ, je ne me souviens pas avoir senti quelque chose de similaire. C'est tellement liquoreux, j'ai eu l'impression d'avoir bu un schnaps et d'en avoir encore la gorge qui chauffe au bout de dix minutes. Sauf que ce schnaps est fait avec de l'amande à forte dose. Pour celles qui aiment ça, ce parfum est fait pour vous. J'ai laissé la mouillette de côté le temps de laisser les effluves se dissiper en moi. Je l'ai reprise quelques heures après pour sentir une amande travaillée de façon poudrée. Effectivement, cela me rappelle le talc pour bébé. Mais aussi le dissolvant... Cela reste mon expérience personnelle, j'ai déjà eu un dissolvant qui possédait la même odeur.
Malgré tout, j'aime le résultat. J'aimerai bien voir ce que cela pourrait donner sur ma peau.
Mon Jasmin Noir de Bulgari :
Il s'agit bien sûr du flanker du parfum éponyme, Jasmin Noir de Bulgari. Je pensais donc être confronté au même schéma olfactif, à savoir un départ métallique qui débouche peu à peu sur un Jasmin séducteur et sulfureux. Erreur. Ce n'est pas une porte en fer qui s'ouvre sur un jardin rempli de jasmin, mais plutôt un rideau coloré. Le départ est acidulé, beaucoup plus accessible au nez de la plupart des gens que Jasmin Noir. Le Jasmin, qui constitue le coeur du parfum n'est pas traité de la même manière. Ici, je l'ai trouvé solaire, et même sucré vers la fin.
Je dirai que ce flanker est beaucoup moins séducteur que le premier, mais plus enfantin et innocent. A noter, je viens de lire qu'il aurait une mauvaise tenue sur la peau. A tester sur soi donc.
Petite Chérie, Annick Goutal :
J'avais lu beaucoup de bien sur ce parfum. Un bon fruité, mais pas dégoulinant de sucre ni de synthétique. Première impression : aannnnh ça sent bon ! Une belle pêche. Sur la critique de auparfum, il n'est fait mention quasiment que de la poire et en cherchant sur le site de la marque, j'ai vu qu'il y avait aussi de la pêche, mon nez n'avait donc pas rêvé !
Mais qu'est-ce que ça sent bon. On dirait un parfum de petite fille qui aurait dévalisé le verger de sa grand-mère. ça sent la pêche, la poire, mais surtout, ça reste naturel. ça l'est tellement que je ne peux même pas assimiler cette odeur à un sirop, ou à de l'oasis. Non, c'est de la poire à l'état brut. Et ça file... la pêche (oui c'est nul). Puis la pêche murie, elle fait penser à de la confiture. Le tout est crémeux, légèrement entouré de rose et de vanille. On a envie de s'en tartiner tiens. C'est un coup de coeur .
Gris Clair, Serge Lutens :
Là, je savais à quoi m'attendre. Effectivement, la lavande de départ m'a rappelé Pour un homme de Caron. Mais elle est moins fusante, plus douce et moins virile. Plus accessible je dirai. Et puis au fur et à mesure, elle s'efface pour laisser sa place à... de l'iris. J'ai reconnu cette fleur parce qu'elle est ma préférée en matière olfactive. Le fond ? Que des muscs, et des tas de muscs. Ce parfum est trompeur. Le début à la lavande pourrait faire croire à un masculin, mais le chemin sur lequel il nous emmène prouve qu'il est totalement unisexe. Je le trouve plutôt réussi, il est du genre à plaire à pas mal de personnes à mon avis.
Sables d'Annick Goutal :
Je savais à l'avance ce qui m'attendait cette fois, je connaissais son sillage puissant. Je me suis quand même faite avoir. Qu'est-ce que c'est fort ! En vrac, ça me rappelle l'odeur des pages des vieux livres, la poussière, les lampes à huile, le sable sec, la transpiration, l'encens... C'est tellement peu commun, c'est un cocktail détonnant. Limite une oeuvre. Je pourrai assimiler ce parfum à l'épée d'excalibur : celui qui saura le porter sera l'élu. Parce que c'est bien son problème, il est plutôt importable pour un parfum masculin.
En cherchant, j'ai vu que c'était l'Immortelle qui me rappelait toutes ces odeurs d'un autre temps. Je m'en souviendrais je pense.
Et je fais une dernière revue (après j'arrête promis )
Pomme d'or, Evody :
J'ai découvert cette marque de niche aux galeries lafayette, j'y suis allée en touriste comme je ne la connaissais pas. Mais je me suis faite avoir. Je croyais sentir la pomme, et en fait ça sent.. le citron. Mais ça ne sent que ça depuis des heures ! Le départ, du citron, mais un citron pas mûr. Il sent encore l'herbe fraîchement coupé, on dirait qu'on l'a cueilli trop tôt. Le coeur ? Du jus de citron ! Il a enfin mûri, du coup on le presse un bon coup pour s'en vaporiser partout. Le fond ? Du citron façon liquide vaisselle. Merci bien. Déjà, je trouve qu'associer les termes "pomme d'or" avec le citron, c'est franchement douteux et surtout très cheap. Et si en plus la composition ne tourne qu'autour du citron, non merci. Qu'il reste tout en haut des étagères celui-là. A quoi sert de faire de la parfumerie de niche si c'est pour vendre ça, franchement
D'abord, Louve de Serge Lutens :
Étonnant départ, je ne me souviens pas avoir senti quelque chose de similaire. C'est tellement liquoreux, j'ai eu l'impression d'avoir bu un schnaps et d'en avoir encore la gorge qui chauffe au bout de dix minutes. Sauf que ce schnaps est fait avec de l'amande à forte dose. Pour celles qui aiment ça, ce parfum est fait pour vous. J'ai laissé la mouillette de côté le temps de laisser les effluves se dissiper en moi. Je l'ai reprise quelques heures après pour sentir une amande travaillée de façon poudrée. Effectivement, cela me rappelle le talc pour bébé. Mais aussi le dissolvant... Cela reste mon expérience personnelle, j'ai déjà eu un dissolvant qui possédait la même odeur.
Malgré tout, j'aime le résultat. J'aimerai bien voir ce que cela pourrait donner sur ma peau.
Mon Jasmin Noir de Bulgari :
Il s'agit bien sûr du flanker du parfum éponyme, Jasmin Noir de Bulgari. Je pensais donc être confronté au même schéma olfactif, à savoir un départ métallique qui débouche peu à peu sur un Jasmin séducteur et sulfureux. Erreur. Ce n'est pas une porte en fer qui s'ouvre sur un jardin rempli de jasmin, mais plutôt un rideau coloré. Le départ est acidulé, beaucoup plus accessible au nez de la plupart des gens que Jasmin Noir. Le Jasmin, qui constitue le coeur du parfum n'est pas traité de la même manière. Ici, je l'ai trouvé solaire, et même sucré vers la fin.
Je dirai que ce flanker est beaucoup moins séducteur que le premier, mais plus enfantin et innocent. A noter, je viens de lire qu'il aurait une mauvaise tenue sur la peau. A tester sur soi donc.
Petite Chérie, Annick Goutal :
J'avais lu beaucoup de bien sur ce parfum. Un bon fruité, mais pas dégoulinant de sucre ni de synthétique. Première impression : aannnnh ça sent bon ! Une belle pêche. Sur la critique de auparfum, il n'est fait mention quasiment que de la poire et en cherchant sur le site de la marque, j'ai vu qu'il y avait aussi de la pêche, mon nez n'avait donc pas rêvé !
Mais qu'est-ce que ça sent bon. On dirait un parfum de petite fille qui aurait dévalisé le verger de sa grand-mère. ça sent la pêche, la poire, mais surtout, ça reste naturel. ça l'est tellement que je ne peux même pas assimiler cette odeur à un sirop, ou à de l'oasis. Non, c'est de la poire à l'état brut. Et ça file... la pêche (oui c'est nul). Puis la pêche murie, elle fait penser à de la confiture. Le tout est crémeux, légèrement entouré de rose et de vanille. On a envie de s'en tartiner tiens. C'est un coup de coeur .
Gris Clair, Serge Lutens :
Là, je savais à quoi m'attendre. Effectivement, la lavande de départ m'a rappelé Pour un homme de Caron. Mais elle est moins fusante, plus douce et moins virile. Plus accessible je dirai. Et puis au fur et à mesure, elle s'efface pour laisser sa place à... de l'iris. J'ai reconnu cette fleur parce qu'elle est ma préférée en matière olfactive. Le fond ? Que des muscs, et des tas de muscs. Ce parfum est trompeur. Le début à la lavande pourrait faire croire à un masculin, mais le chemin sur lequel il nous emmène prouve qu'il est totalement unisexe. Je le trouve plutôt réussi, il est du genre à plaire à pas mal de personnes à mon avis.
Sables d'Annick Goutal :
Je savais à l'avance ce qui m'attendait cette fois, je connaissais son sillage puissant. Je me suis quand même faite avoir. Qu'est-ce que c'est fort ! En vrac, ça me rappelle l'odeur des pages des vieux livres, la poussière, les lampes à huile, le sable sec, la transpiration, l'encens... C'est tellement peu commun, c'est un cocktail détonnant. Limite une oeuvre. Je pourrai assimiler ce parfum à l'épée d'excalibur : celui qui saura le porter sera l'élu. Parce que c'est bien son problème, il est plutôt importable pour un parfum masculin.
En cherchant, j'ai vu que c'était l'Immortelle qui me rappelait toutes ces odeurs d'un autre temps. Je m'en souviendrais je pense.
Et je fais une dernière revue (après j'arrête promis )
Pomme d'or, Evody :
J'ai découvert cette marque de niche aux galeries lafayette, j'y suis allée en touriste comme je ne la connaissais pas. Mais je me suis faite avoir. Je croyais sentir la pomme, et en fait ça sent.. le citron. Mais ça ne sent que ça depuis des heures ! Le départ, du citron, mais un citron pas mûr. Il sent encore l'herbe fraîchement coupé, on dirait qu'on l'a cueilli trop tôt. Le coeur ? Du jus de citron ! Il a enfin mûri, du coup on le presse un bon coup pour s'en vaporiser partout. Le fond ? Du citron façon liquide vaisselle. Merci bien. Déjà, je trouve qu'associer les termes "pomme d'or" avec le citron, c'est franchement douteux et surtout très cheap. Et si en plus la composition ne tourne qu'autour du citron, non merci. Qu'il reste tout en haut des étagères celui-là. A quoi sert de faire de la parfumerie de niche si c'est pour vendre ça, franchement