S
Sadala
Guest
Je suis d''accord avec @MissMachine. Je rejoins tout ce que vous relevez de problématique concernant la culture du viol, l'injonction au pardon et la culpabilisation des victimes qui sont autant de manière de les contraindre au silence. Après j'aimerais revenir plus précisément sur cette notion de "victime".
J'entends de plus en plus ce genre de discours, comme quoi il serait nécessaire de dépasser son statut de victime... sous-entendu que ce serait une tare, ou du moins quelque chose qui nous empêche d'avancer, voire carrément une honte. Avec une espèce de fierté de dire : "Je refuse de me considérer comme une victime"...
Je le vois beaucoup au sujet des agressions sexuelles, mais dans une moindre mesure des violences en général (harcèlement etc.) voire même d'handicaps ou de maladies graves.
J'avoue que ça me pose grandement question. Tu peux être victime d'une agression, d'un cambriolage, d'un accident de voiture etc. Concrètement on est tous victime à un moment de notre vie.
Il s'agit tout simplement d'un fait qui ne décrit évidemment pas la personne, mais une situation. Il s'agit d'un fait tout simplement. C'est comme si moi je disais "Je refuse de me considérer comme ayant les yeux marrons"...
Quand je lis tous ces discours qui critiquent la victimisation des femmes, y compris venant de victimes de viol, j'ai vraiment l'impression d'être de retour au collège ou "victime" était l'insulte ultime, synonyme de faible, stupide etc. alors que ça n'a rien à voir... Je trouve que ça relève vraiment d'une mentalité malsaine, comme si on se devait d'être absolument invincible en toutes circonstances sans quoi on serait des crottes... alors que c'est juste humain quoi...
J'entends de plus en plus ce genre de discours, comme quoi il serait nécessaire de dépasser son statut de victime... sous-entendu que ce serait une tare, ou du moins quelque chose qui nous empêche d'avancer, voire carrément une honte. Avec une espèce de fierté de dire : "Je refuse de me considérer comme une victime"...
Je le vois beaucoup au sujet des agressions sexuelles, mais dans une moindre mesure des violences en général (harcèlement etc.) voire même d'handicaps ou de maladies graves.
J'avoue que ça me pose grandement question. Tu peux être victime d'une agression, d'un cambriolage, d'un accident de voiture etc. Concrètement on est tous victime à un moment de notre vie.
Il s'agit tout simplement d'un fait qui ne décrit évidemment pas la personne, mais une situation. Il s'agit d'un fait tout simplement. C'est comme si moi je disais "Je refuse de me considérer comme ayant les yeux marrons"...
Quand je lis tous ces discours qui critiquent la victimisation des femmes, y compris venant de victimes de viol, j'ai vraiment l'impression d'être de retour au collège ou "victime" était l'insulte ultime, synonyme de faible, stupide etc. alors que ça n'a rien à voir... Je trouve que ça relève vraiment d'une mentalité malsaine, comme si on se devait d'être absolument invincible en toutes circonstances sans quoi on serait des crottes... alors que c'est juste humain quoi...
Dernière modification par un modérateur :
Il y en a d'autres des stars de block busters qui descendent d'immenses dynasties du cinéma, je ne vois pas pourquoi sa parole à elle ferait plus autorité que celle de n'importe qui d'autre.
), ce qui est pas mal.
. Pour moi ça ne marche pas dans ce sens. J'envisage le pardon comme quelque chose qui se demande à une personne à qui on a fait du mal, et qu'on le regrette sincèrement. Le plus important à mes yeux n'étant d'ailleurs pas que ce pardon soit accordé ou non, s'il ne l'est pas ce n'est que la juste conséquence de mes actes, mais que la personne sache que je regrette de l'avoir blessée, que je n'étais pas en droit d'agir ainsi et que je m'engage à ne plus le faire. Mais si quelqu'un qui m'a fait du mal s'en fout royalement ou l'ignore, je ne comprends pas comment le pardon peut intervenir...