Les anecdotes scientifiques pour briller en société
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B
Boetia
Guest
@Nadpa par contre pour le rhum, on est beaucoup plus proche. Telle une sorte de marre géante d'alcool avec une framboise au milieu. 
( Ca a soigné ton coeur ?
)
En vrai ça donne une idée de cocktail ça, du lait, du rhum, de la framboise. The milky way.
( Ca a soigné ton coeur ?)En vrai ça donne une idée de cocktail ça, du lait, du rhum, de la framboise. The milky way.
J'ai appris aujourd'hui qu'en fait on sait pas si Lucy l'australopithèque était réellement une femme ou pas, c'est juste une supposition basée sur sa petite taille 
Aussi, que Antoine-Laurent de Lavoisier avait été guillotiné pendant la Révolution. Et que sa veuve Marie-Anne Paulze avait épousé le comte von Rumford, le type qui a créé le Jardin Anglais à Munich (là où j'habite) ^^
Aussi, que Antoine-Laurent de Lavoisier avait été guillotiné pendant la Révolution. Et que sa veuve Marie-Anne Paulze avait épousé le comte von Rumford, le type qui a créé le Jardin Anglais à Munich (là où j'habite) ^^
@Morpheme & @Anableps
Je vais essayer d'apporter ma petite contribution d'étudiante en paléoanthropologie
On ne saura jamais le sexe de Lucy ! Comme tu l'as dit @Anableps la morphologie des os du bassin permet de déterminer le sexe sur un squelette d'Homo sapiens. Or cela est très loin de faire consensus dans la communauté scientifique. Certains scientifiques (qui s'intéressent souvent aux notions de sexe et de genre en archéologie) affirment même que la morphologie des os du bassin n'est pas du tout significative pour différencier les femmes des hommes. La croyance : hommes = bassin haut et étroit & femmes = bassin large et court est… une croyance !
En réalité c'est beaucoup plus complexe, et il y a souvent une grande part d'idéologie derrière… Les anglo-saxons disent même que le bassin n'est pas du tout déterminant à l'échelle de l'ensemble de Homo sapiens, et qu'il vaut mieux rechercher d'autres caractères au sein de populations bien définies… En définitive, prétendre estimer le sexe à partir du squelette est une tâche bien ardue ! Alors, quand il s'agit d'espèces très anciennes, dont on possède peu d'individus et aucun référentiel vivant, c'est quasiment impossible, sauf avec l'ADN ! Pour Lucy, en faire d'elle une femme est également idéologique. Le nom de "Lucy" vient de la chanson des Beatles, "Lucy in the sky with diamonds" que les fouilleurs écoutaient au moment de la découverte du fossile. Bien que l'individu soit presque complet, les os coxaux sont extrêmement fragmentaires, donc, même si on savait estimer le sexe à partir du bassin, la démarche aurait été bien compliquée.
Affirmer que Lucy est une femme, c'est l'ériger en première femme de l'humanité, en faire d'elle la "Ève primitive", mère de tous les hommes…
Quant à la question de la stature @Anableps a tout dit
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande le livre de Claudine Cohen "La femme des origines. Images de la femme dans la Préhistoire occidentale". Il montre comme les Préhistoriens ont construit une image de la femme complètement erronée, empreinte d'idéologie. Un chapitre est notamment consacré au sexe de Lucy
Je vais essayer d'apporter ma petite contribution d'étudiante en paléoanthropologie
On ne saura jamais le sexe de Lucy ! Comme tu l'as dit @Anableps la morphologie des os du bassin permet de déterminer le sexe sur un squelette d'Homo sapiens. Or cela est très loin de faire consensus dans la communauté scientifique. Certains scientifiques (qui s'intéressent souvent aux notions de sexe et de genre en archéologie) affirment même que la morphologie des os du bassin n'est pas du tout significative pour différencier les femmes des hommes. La croyance : hommes = bassin haut et étroit & femmes = bassin large et court est… une croyance ! En réalité c'est beaucoup plus complexe, et il y a souvent une grande part d'idéologie derrière… Les anglo-saxons disent même que le bassin n'est pas du tout déterminant à l'échelle de l'ensemble de Homo sapiens, et qu'il vaut mieux rechercher d'autres caractères au sein de populations bien définies… En définitive, prétendre estimer le sexe à partir du squelette est une tâche bien ardue ! Alors, quand il s'agit d'espèces très anciennes, dont on possède peu d'individus et aucun référentiel vivant, c'est quasiment impossible, sauf avec l'ADN ! Pour Lucy, en faire d'elle une femme est également idéologique. Le nom de "Lucy" vient de la chanson des Beatles, "Lucy in the sky with diamonds" que les fouilleurs écoutaient au moment de la découverte du fossile. Bien que l'individu soit presque complet, les os coxaux sont extrêmement fragmentaires, donc, même si on savait estimer le sexe à partir du bassin, la démarche aurait été bien compliquée.
Affirmer que Lucy est une femme, c'est l'ériger en première femme de l'humanité, en faire d'elle la "Ève primitive", mère de tous les hommes…
Quant à la question de la stature @Anableps a tout dit
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande le livre de Claudine Cohen "La femme des origines. Images de la femme dans la Préhistoire occidentale". Il montre comme les Préhistoriens ont construit une image de la femme complètement erronée, empreinte d'idéologie. Un chapitre est notamment consacré au sexe de Lucy
@Andorinita J'ai lu ça dans un Fred Vargas (les bois éternels je crois) !! Et je me demandais si c'est vrai...comme l'os pénien du chat dont parle également ce livre. J'ai hâte de voir si tu trouves sa fonction.
J'adore ce topic !!
J'adore ce topic !!
@Anableps Il y a une chercheuse en particulier qui critique cela, c'est Evelyne Peyre, elle a écrit récemment un ouvrage à ce sujet "Mon corps a-t-il un sexe ?" où deux chapitres sont consacrés à ce sujet et à la sexualisation du corps de manière générale. Mais elle a une vision très tranchée et catégorique qui ne plaît pas à tout le monde et qui est très marginale dans le monde de la recherche. Néanmoins elle montre bien comme le "sexe d'une squelette" est une chose construite culturellement
Dans le domaine anglo-saxon j'ai pas d'idées d'article précis, ce sont souvent des articles assez pointus qui visent implicitement des méthodes développées en France… Parce que la recherche du sexe à partir des os coxaux c'est presque franco-français, voir, bordelais. C'est l'université de Bordeaux qui est très pointue dans ce domaine avec notamment le chercheur Jaroslav Bruzek qui a développé deux méthodes : la Diagnose Sexuelle Probabiliste et la diagnose sexuelle par observation de l'os coxal qui sont très utilisées par les anthropologues aujourd'hui.
Voici les articles qui développent les deux méthodes, attachés à mon message
De façon vulgarisée j'ai pas d'autre exemple, hormis Evelyne Peyre et Claudine Cohen, cette dernière est vraiment passionnante On commence à voir un début de remise en cause du fondement de ces méthodes avec l'arrivée des gender studies en archéologie. Mais elles ne sont pas à jeter tout de suite, elles restent encore très solides scientifiquement
Néanmoins elle montre bien comme le "sexe d'une squelette" est une chose construite culturellementDans le domaine anglo-saxon j'ai pas d'idées d'article précis, ce sont souvent des articles assez pointus qui visent implicitement des méthodes développées en France… Parce que la recherche du sexe à partir des os coxaux c'est presque franco-français, voir, bordelais. C'est l'université de Bordeaux qui est très pointue dans ce domaine avec notamment le chercheur Jaroslav Bruzek qui a développé deux méthodes : la Diagnose Sexuelle Probabiliste et la diagnose sexuelle par observation de l'os coxal qui sont très utilisées par les anthropologues aujourd'hui.
Voici les articles qui développent les deux méthodes, attachés à mon message
De façon vulgarisée j'ai pas d'autre exemple, hormis Evelyne Peyre et Claudine Cohen, cette dernière est vraiment passionnante
On commence à voir un début de remise en cause du fondement de ces méthodes avec l'arrivée des gender studies en archéologie. Mais elles ne sont pas à jeter tout de suite, elles restent encore très solides scientifiquement 
C'est l'été, vous transpirez de partout notamment du derrière du genou, qui se nomme creux poplité. 
Vous pouvez désormais briller en société au moment de transpirer 
Vous pouvez désormais briller en société au moment de transpirer
B
Boetia
Guest
@Shivari, tu as parlé et de einstein et de Hollywood undead. Tu es une personne bien.
On dit souvent que les diamant sont "éternels". En fait il n'en est rien. C'est un état méta-stable du carbone (i.e. stable a court terme, instable à long terme). Il suffit de le chauffer un peu (un simple briquet jet suffit) pour obtenir un beau bloc de graphite bien stable.
Si un homme vous dit que son amour est éternel comme le diamant, giflez-le (métaphoriquement), et expliquez lui.
Si un homme vous dit que son amour est éternel comme le diamant, giflez-le (métaphoriquement), et expliquez lui.
T
Triphosphate
Guest
@123pourquoi Je savais même pas qu'on pouvait dire qu'un diamant était éternel ! En fait c'est un peu comme tous les cailloux en général, je m'étais jamais posé la question. Merci !
Si vous le voulez bien, je vais vous raconter un petit truc. Vous saviez qu'il sera bientôt possible de stocker de l'information numérique dans... De l'ADN ?
Et oui ! Face au terrifiant et monstrueux big data (explosion des données numériques) qui nécessite des énormes cluster très énergivores pour contenir toutes ses données, Ewan Berney et Nick Goldman ont eu l'idée d'utiliser l'ADN.
C'est à dire que pour traduire l'information numérique en ADN, on convertit un "0" en "A" ou "T", et un "1" en "C" ou "G", et les nucléotides sont ensuite assemblés les uns les autres pour rétablir l'information. On suit se même procédé pour déchiffrer l'information du code génétique en binaire.
Ainsi, toutes les données stockées à l'heure actuelle pourraient tenir dans une petite tasse à café, et il suffirait juste de le réfrigérer pour éviter à l'ADN de se dénaturer ! (En effet, l'ADN est hyper solide, encore plus que le support matériel aujourd'hui, qui se dégrade pour un rien. On a déjà retrouvé de l'ADN de mammouth dans de la glace )
J'espère ne pas avoir été trop brouillon dans mes explications... En attendant, voici quelques liens si ça vous intéresse :
http://www.lepoint.fr/science/de-l-...nnees-informatiques-31-01-2013-1622378_25.php
http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/25/incroyable-capacite-stockage-donnees-dans-adn_n_2549030.html
http://www.lemondeinformatique.fr/a...olution-pour-le-stockage-de-demain-52238.html
Ces articles ont du bon et du mauvais, le meilleur étant évidement publié sur les revues Nature et Science... Mais qu'il est impossible de fournir ici
Si vous le voulez bien, je vais vous raconter un petit truc. Vous saviez qu'il sera bientôt possible de stocker de l'information numérique dans... De l'ADN ?
Et oui ! Face au terrifiant et monstrueux big data (explosion des données numériques) qui nécessite des énormes cluster très énergivores pour contenir toutes ses données, Ewan Berney et Nick Goldman ont eu l'idée d'utiliser l'ADN.
C'est à dire que pour traduire l'information numérique en ADN, on convertit un "0" en "A" ou "T", et un "1" en "C" ou "G", et les nucléotides sont ensuite assemblés les uns les autres pour rétablir l'information. On suit se même procédé pour déchiffrer l'information du code génétique en binaire.
Ainsi, toutes les données stockées à l'heure actuelle pourraient tenir dans une petite tasse à café, et il suffirait juste de le réfrigérer pour éviter à l'ADN de se dénaturer ! (En effet, l'ADN est hyper solide, encore plus que le support matériel aujourd'hui, qui se dégrade pour un rien. On a déjà retrouvé de l'ADN de mammouth dans de la glace
)J'espère ne pas avoir été trop brouillon dans mes explications... En attendant, voici quelques liens si ça vous intéresse :
http://www.lepoint.fr/science/de-l-...nnees-informatiques-31-01-2013-1622378_25.php
http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/25/incroyable-capacite-stockage-donnees-dans-adn_n_2549030.html
http://www.lemondeinformatique.fr/a...olution-pour-le-stockage-de-demain-52238.html
Ces articles ont du bon et du mauvais, le meilleur étant évidement publié sur les revues Nature et Science... Mais qu'il est impossible de fournir ici
Pièces jointes
@Triphosphate c'est pas bientôt, c'est déjà le cas, on le fait dans mon labo
Comme on a 4 bases (on utilise pas mA ou mC), on code 2 bit par 2 bit (Car 00 / 01 / 10 / 11 = 4 possibilités, et on a 4 bases). Donc on code 256 bits sur 128 "ADN-bit"
Comme on a 4 bases (on utilise pas mA ou mC), on code 2 bit par 2 bit (Car 00 / 01 / 10 / 11 = 4 possibilités, et on a 4 bases). Donc on code 256 bits sur 128 "ADN-bit"
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