Les extraits que vous aimeriez nous faire partager !

30 Décembre 2007
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Lyon
Un livre dont je ne me lasse pas, dont j'adore chaque passage et que j'ai offert a mon homme que j'ai contaminé aussi... un de mes passages préférés :

Vaut-il mieux avoir le squelette à l'intérieur ou à l'extérieur du corps ?

Lorsque le squelette est à l'intérieur, il forme une carrosserie protectrice. La chair est à l'abri des dangers extérieurs mais elle devient flasque et presque liquide. Et lorsqu'une pointe arrive à passer malgré tout la carapace, les dégâts sont irrémédiables.

Lorsque le squelette ne forme qu'une barrière mince et rigide à l'intérieur de la masse, la chair palpitante est exposée à toutes les agressions. Les blessures sont multiples et permanentes. Mais, justement, cette faiblesse apparente force le muscle à durcir et la fibre à résister. La chair évolue.

J'ai vu des humains qui avaient forgé grâce à leur esprit des carapaces « intellectuelles » les protégeant des contrariétés. Ils semblaient plus solides que la moyenne. Ils disaient « Je m'en fous » et riaient de tout. Mais lorsqu'une contrariété arrivait à passer leur carapace, les dégâts étaient terribles.

J'ai vu des humains souffrir de la moindre contrariété, du moindre effleurement, mais leur esprit ne se fermait pas pour autant, ils restaient sensibles à tout et apprenait de chaque agression.



Moi ça me fait réfléchir ce genre de chose...pas vous ? ^^
 
1 Septembre 2007
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Extrait de l'aveu de Phèdre à Oenone dans Phèdre de Racine:

" Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée
Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait être affermi;
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Par des voeux assidus je crus les détourner:
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner.
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D'un incurable amour remèdes impuissants!
En vain sur les autels ma main brûlait l'encens:
Quand ma bouche implorait le nom de la Déesse,
J'adorais Hyppolyte; et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer.
Je l'évitais partout. O comble de misère!
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père."

(Qu'est-ce que j'aime ce passage... Il me prend toujours aux tripes... Tellement d'émotions et de véracité, et quelle écriture... pfff :o)
 
31 Décembre 2006
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J'ai aussi un carnet où je note des extraits de livres donc je repasserai. J'vais en mettre deux maintenant car j'ai les livres sous la main :
On s'est quittés devant la barrière du contrôle, elle et moi. Le père était resté dans la voiture. On cherchait des mots d'adieu, on était là à se regarder bêtement dans la foule pressée, les mains dans les mains, pour retarder le moment, ou rattraper le retard. Tout ce qu'on ne s'était pas dit passait dans nos yeux, tous les malentendus, les regrets, les joies, l'essentiel et les petites choses. Et puis, au moment où il fallait vraiment que j'embarque, elle m'a demandé simplement :
- C'était beau, Irghiz ?
J'ai murmuré :
- Très.
Et nos vies sont reparties sur la promesse de rien, peut-être, mais sur le bonheur de n'avoir pas gâché l'adieu. On savait qu'on se garderait intacts, à l'abri dans notre dernière seconde où on s'était compris, et c'était bon.
J'ai embarqué, dans le flou des larmes qui allaient avec le cercueil.
Un aller simple - Didier Van Cauwelaert

Sous cette brume empoisonnée par leurs fatigues d'hier, des millions d'hommes s'éveillent, déjà fatigués d'aujourd'hui.
La nuit des temps - Barjavel
 
30 Décembre 2007
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Lyon


Néanmoins pourrait-elle s'agiter encore longtemps comme une marionnette et mener une vie de figurante dans un film qu'elle n'avait pas choisi?
°°°°°
Elle ne s'était jamais sentie aussi seule. Ces couples insouciants qui montaient ou descendaient du bus à chaque arrêt, elle les trouvait presque obscènes d'afficher leur bonheur à être ensemble.
Reclue dans sa solitude et otage de ses propres démons intérieurs.
°°°°°
Lucille avait le sentiment d'interpréter son rôle à la perfection. Alors que son âme en lambeau pleurait des larmes de sang, elle parvenait ainsi à rire, à plaisanter et à mentir avec une facilité déconcertante.
°°°°°
Son emportement l'aveuglait, elle n'aurait su dire qui, de sa mère ou de Carole, l'exaspérait le plus. L'une s'éloignait dans l'indifférence la plus totale, et l'autre forçait son intimité pour mieux la laisser choir ensuite. Toutes deux (les seuls être au monde à pouvoir deviner ses pensées) se comportaient comme des « étrangères » n'entendant plus les appels déchirants qu'elle leur adressait du fond de ses tripes. « Continuez à m'aimer, je ne peux pas me passer de vous! »croyait-elle leur crier dans cette langue du coeur qu'elles comprenaient autrefois à demi-mots. Carole et sa mère faisaient la sourde oreille, lui opposant une fin de non-recevoir.
Cette incompréhension lui était insupportable. Mais au tréfonds de sa colère, Lucille menait aussi un dialogue de sourd avec une partie d'elle même qu'elle ne reconnaissait pas. C'était du reste à elle qu'elle en voulait le plus. L'adolescente exécrait ses propres faiblesses, son incapacité à nouer une relation sentimentale durable, son impossibilité à se détacher de sa mère et à lui cacher les blessures de son âme.
°°°°°
Je dois vous le dire franchement: ce que vous m'avez raconté ne m'a pas du tout rassuré. Vous avez banalisé un acte grave, prémédité, et me semble t-il, lié à tout autre chose qu'a une simple déception sentimentale. Je parlerais plutôt d'une profonde déception existentielle...Une écorchure intérieure, si vous voulez, à l'image de votre poignet...Et je ne vois pas comment elle va cicatriser sans aide. Vous n'êtes pas de mon avis?
°°°°°
Il y a les raisons que vous vous donnez et celles, plus complexes, dont vous n'avez pas encore conscience. Je préfère pour l'instant que nous laissions décanter tout ça. Quand vous vous en sentirez prête, nous ferons l'inventaire ensemble.
°°°°°
« Bonjour mademoiselle Gonnet, je vous attendais. Votre retard va raccourcir notre entretien d'autant. Où en sommes nous depuis la dernière fois? » Il faudrait alors dire quelque chose, n'importe quoi, pourvu que ce ne soit pas « Nulle part » ou « Je ne sais pas ». Le psychiatre refusait ce genre d'expression passe-partout qu'il qualifiait de « joker ». Au cours d'un de leurs échanges,il lui avait expliqué qu'un engagement en psychothérapie, c'est un peu comme accepter d'abattre ses cartes sur un tapis vert. Au bout du compte, il faut les jouer toutes, même les mauvaises. Et les jokers n'existent pas dans un jeu de trente-deux carte! Ajouta-t-il.

°°°°°
Essayez de vous laisser aller, plutôt que de tout censurer avec votre intellect. Chez vous, la raison tente d'étouffer jusqu'à vos propre battements de coeur.

Pfff la mise en page a fait des trucs bizarres alors que j'avais rien demandé ...lol...

Bisous à tous ^^

 
6 Octobre 2005
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Paris
www.vinted.fr
Occupée, par Laure Buisson :
Je montai les escaliers bruyamment, quittai mes chaussures à semelles de bois au troisième et, à pas feutrés, redescendis et m'engouffrai dans ma chambre. Mon royaume. Un tout petit pays, non occupé, peuplé de mes rêves, de mes fantômes et d'un nouveau locataire, l'ennui.
Dix-sept ans de paix. J'avais vécu par procuration. Heureuse? Entre se figurer heureuse et l'être, il n'y avait pas grande différence, on respirait de la même façon. Jamais je ne me posais de questions, j'avais deux certitudes : Dieu et l'amour. Ca m'avait longtemps suffi. Je sentais qu'il me faudrait bientôt choisir. Trapéziste travaillant sans filet, je ne savais pas de quel côté j'allais tomber. Les ordres ou le désordre?
Dans la rue, Jacques me demanda s'il pouvait m'embrasser. Pas question. On ne sollicite pas un baiser, on l'exige, on le prend, on le vole.
Mon corps était un angle. Droit quand je me tenais debout, aigu une fois assise, mort un jour sans nul doute. J'étais un angle et me voulais cercle. Mon visage était un croquis composé à l'aide d'une équerre. J'imaginais sans mal le travail de mon concepteur. Il avait tracé une croix, campé le nez au point d'intersection des deux droites, planté les yeux parfaitement symétriques, et quelques centimètres plus bas posé la bouche. Mon portrait était issu de calculs précis d'un géomètre. La tête à Toto, mais arithmétique. Zéro plus zéro égale la tête à Marie.
- J'ai péché, maman. j'irai rôtir en enfer. Mais l'enfer, je le vis depuis dix-sept ans avec papa et toi dans cette vie sans odeur ni saveur que vous m'avez fabriquée. L'enfer me paraîtra vivant, j'en suis sûre. Ne t'inquiète pas pour toi, tu auras ta petite place au paradis. Et tu y retrouveras ton train-train, tes habitudes et ta petite existence sans histoire.
 
12 Janvier 2008
1 587
66
2 424
Paris
janiejane.skyrock.com
Deux extraits qui m'ont particulièrement frappée récemment :

Avant de nous coucher, Laure urina bruyamment dans les chiottes qui jouxtaient notre chambre, en laissant la porte ouverte; puis elle péta sans vergogne. Depuis que nous avions arrêté la date de nos noces, elle se surveillait moins. Il lui arrivait également de roter devant moi, sous prétexte qu'elle avait "des gaz dans l'estomac".


Fanfan, Alexandre Jardin
Pardon ne n'avoir trouvé que ce passage cracra à vous citer de cet merveilleuse ode à l'amour, mais c'est justement un passage qui m'a choquée et m'a fait me rappeler de ne JAMAIS tomber dans ce schéma du couple qui s'enlise. JE VOUS RECOMMANDE VIVEMENT CE ROMAN !


Dans Le Misanthrope de Molière, la jeune, jolie et coquette Célimène se voit tancer par la vieille et amère Arsinoë qui, verte de jalousie, vient lui signifier qu'elle ne devrait pas tant jouir de sa beauté . Célimène lui répond de façon absolument délectable. Hélas, le génie de Molière n'aura servi à rien, puisqu'on continue, près de quatre siècles plus tard, à tenir des propos moralisateurs, austères et pisse-vinaigre quand un être a le malheur de sourire à son reflet. [...] Si les Arsinoë déployaient, à tâcher de tirer le meilleur parti de leur propre physique, l'énergie qu'elles consacrent à déblatérer contre les Célimène, elles seraient deux fois moins laides.


Robert des Noms Propres, Amélie Nothomb

Rien à redire, l'extrait parle de lui-même ^^
 
A

AnonymousUser

Guest
"Je suis toujours debout sur la mine. Nous étions partis ce matin en patrouille et je marchais derrière comme d'habitude, ils sont tous passés à côté, mais j'ai senti le déclic sous mon pied et je me suis arrêté net. Elles n'éclatent que quand on retire le pied. J'ai lancé aux autres ce que j'avais dans les poches et je leur ai dit de s'en aller. Je suis tout seul. Je devrais attendre qu'ils reviennent, mais je leur ai dit de ne pas revenir, et je pourrais essayer de me jeter à plat ventre, mais j'aurais horreur de vivre sans jambes. Je n'ai gardé que mon carnet et le crayon. Je vais les lancer avant de changer de jambe et il faut absolument que je le fasse parce que j'en ai assez de la guerre et parce qu'il me vient des fourmis." extrait des Fourmis de Boris Vian.

J'aime beaucoup :)
 
A

AnonymousUser

Guest
Ethelred a dit :
Extrait de l'aveu de Phèdre à Oenone dans Phèdre de Racine:

" Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée​
Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait être affermi;
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Par des voeux assidus je crus les détourner:
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner.
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D'un incurable amour remèdes impuissants!
En vain sur les autels ma main brûlait l'encens:
Quand ma bouche implorait le nom de la Déesse,
J'adorais Hyppolyte; et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer.
Je l'évitais partout. O comble de misère!
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père."


(Qu'est-ce que j'aime ce passage... Il me prend toujours aux tripes... Tellement d'émotions et de véracité, et quelle écriture... pfff :o)

Arf j'étais en train d'étudier juste ce passage en cours ce matin.
 
17 Novembre 2007
1 142
7
3 019
Brest
On est pas sérieux quand on a 17 ans, le coup de foudre vous atteint en plein coeur,comme une chose évidente, l'évenement qui nous est dû depuis toujours. On ne l'apelle pas coup de foudre, on en le nomme pas. Il est sensation, chaleur sur les joues, palpitations légères au creux de le poitrine, vide dans les entrailles. Le corps retient son souffle, avance, pose pour ce regard, rien que pour lui, impatient d'être beau, anxieux de disparaître comme il est apparu, avec tout son mystère.C'est si beau, le mystère.Si éphemère et si violent de douceur, cet echange silentieux entre deux personnes.L'une qui arrive, l'autre qui attendait.Je rêve ma vie depuis l'enfance.Je voudrais m'aimer, être belle, calme, inaccessible, le genre
de fille que l'on respecte, que l'on approche avec précaution,que l'on
aime par dessus tout. Et par dessus tout je voudrais que l'on m'aime



Justine lévy, Rien De Grave
 

SLD

11 Novembre 2007
239
12
2 899
Montpellier
"

CYRANO

Mais oui, c'est adorable. On se devine à peine.

Vous voyez la noirceur d'un long manteau qui traîne,

J'aperçois la blancheur d'une robe d'été :

Moi je ne suis qu'une ombre, et vous qu'une clarté !

Vous ignorez pour moi ce que sont ces minutes !

Si quelquefois je fus éloquent...

ROXANE

Vous le fûtes !


"

oh oui Cyrano, ces deux répliques sont mes préférées!
Sinon:


" Des années plus tard une poussiere blanche comme la chevelure des vieillards se deposa sur toutes choses
Le monde ressemblait à un dessin au crayon sur un papier blanc.
Des heures aprés les explosions je passais sur un pont, la soif causée par les feux etait si intense que meme ceux qui se noyaient, demandaient de l'eau.
les gens s'enfuyaient dans toute les directions passant d'un enfer à un autre.
(Vous voyez combien j'etais troublé.) "

Pieces de guerre 1, La furie des nantis d'Edward Bond​
 
11 Février 2007
34
0
2 867
neuilly le real
Certains passages d'Ensemble, c'est tout d'Anna Gavalda avaient vraiment retenus mon attention...
J'les retrouve et j'repasse ;)

Très bonne idée de sujet !! (j'suis accro aux bouquins...)
 
11 Février 2007
34
0
2 867
neuilly le real
J'ai fouillé un peu partout et en ai retrouvé deux:

"Ce qu'elles étaient en train de vivre toutes les deux, tous ces regards échangés et ces mains tenues alors que la vie s'émiettait au moindre souvenir, personne ne leur reprendrait jamais."

"Dit comme ça, c'est un peu cruel évidemment mais bon c'était la vérité et il y avait bien longtemps que le ridicule ne les tuait plus: pour la première fois, et tous autant qu'ils étaient, ils eurent l'impression d'avoir une famille.
Mieux qu'une vraie d'ailleurs, une choisie, une voulue, une pour laquelle ils s'étaient battus et qui ne leur demandait rien d'autre en échange que d'être heureux ensemble. Même pas heureux d'ailleurs, ils n'étaient plus si exigeants. D'être ensemble, c'est tout et déjà, c'était inespéré."

Ensemble,c'est tout, Anna GAVALDA​
 

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