Un livre dont je ne me lasse pas, dont j'adore chaque passage et que j'ai offert a mon homme que j'ai contaminé aussi... un de mes passages préférés :
Vaut-il mieux avoir le squelette à l'intérieur ou à l'extérieur du corps ?
Lorsque le squelette est à l'intérieur, il forme une carrosserie protectrice. La chair est à l'abri des dangers extérieurs mais elle devient flasque et presque liquide. Et lorsqu'une pointe arrive à passer malgré tout la carapace, les dégâts sont irrémédiables.
Lorsque le squelette ne forme qu'une barrière mince et rigide à l'intérieur de la masse, la chair palpitante est exposée à toutes les agressions. Les blessures sont multiples et permanentes. Mais, justement, cette faiblesse apparente force le muscle à durcir et la fibre à résister. La chair évolue.
J'ai vu des humains qui avaient forgé grâce à leur esprit des carapaces « intellectuelles » les protégeant des contrariétés. Ils semblaient plus solides que la moyenne. Ils disaient « Je m'en fous » et riaient de tout. Mais lorsqu'une contrariété arrivait à passer leur carapace, les dégâts étaient terribles.
J'ai vu des humains souffrir de la moindre contrariété, du moindre effleurement, mais leur esprit ne se fermait pas pour autant, ils restaient sensibles à tout et apprenait de chaque agression.
Moi ça me fait réfléchir ce genre de chose...pas vous ? ^^
Vaut-il mieux avoir le squelette à l'intérieur ou à l'extérieur du corps ?
Lorsque le squelette est à l'intérieur, il forme une carrosserie protectrice. La chair est à l'abri des dangers extérieurs mais elle devient flasque et presque liquide. Et lorsqu'une pointe arrive à passer malgré tout la carapace, les dégâts sont irrémédiables.
Lorsque le squelette ne forme qu'une barrière mince et rigide à l'intérieur de la masse, la chair palpitante est exposée à toutes les agressions. Les blessures sont multiples et permanentes. Mais, justement, cette faiblesse apparente force le muscle à durcir et la fibre à résister. La chair évolue.
J'ai vu des humains qui avaient forgé grâce à leur esprit des carapaces « intellectuelles » les protégeant des contrariétés. Ils semblaient plus solides que la moyenne. Ils disaient « Je m'en fous » et riaient de tout. Mais lorsqu'une contrariété arrivait à passer leur carapace, les dégâts étaient terribles.
J'ai vu des humains souffrir de la moindre contrariété, du moindre effleurement, mais leur esprit ne se fermait pas pour autant, ils restaient sensibles à tout et apprenait de chaque agression.
Moi ça me fait réfléchir ce genre de chose...pas vous ? ^^
. Célimène lui répond de façon absolument délectable. Hélas, le génie de Molière n'aura servi à rien, puisqu'on continue, près de quatre siècles plus tard, à tenir des propos moralisateurs, austères et pisse-vinaigre quand un être a le malheur de sourire à son reflet. [...] Si les Arsinoë déployaient, à tâcher de tirer le meilleur parti de leur propre physique, l'énergie qu'elles consacrent à déblatérer contre les Célimène, elles seraient deux fois moins laides.