I
Iseult la rousse
Guest
Moi il planifie rien. S'il a un coup de fil à passer (PAR EXEMPLE commander le bois pour cet hiver, on est chauffés au poêle - ça se voit que ça m'énerve PAS DU TOUT d'avoir du lui dire pendant deux mois pour qu'il se décide à appeler durant les quinze jours de congé annuel de l'entreprise ?), il faut que je le tanne, jusqu'à ce qu'il m'engueule parce que je le tanne. Bref, pile il gagne, face je perds On change de ramoneur, le dernier était un escroc. J'ai du chercher toute seule une boîte de fumisterie, les contacter, prendre rendez-vous, je bloque ma matinée pour les recevoir. Je les attends en ce moment même.
Je l'oblige à faire les menus avec moi (une fois tous les quinze jours) et ça finit systématiquement en engueulade "parce que je ne mange rien" (nuance : je ne vois absolument l'intérêt - et en effet je n'ai pas le goût - de la viande à tous les repas).
J'ai lâché pour le reste : je ne range pas, lui non plus, tant pis, c'est le bordel. J'essaye d'équilibrer le temps passé en cuisine (ça marche pas, quand je fais des lasagnes qui vont faire trois repas pour deux, pour lui c'est équivalent à " j'ai fait des oeufs sur le plat et des haricots verts en boite". Alors oui techniquement, il a préparé un repas, mais... pfff). Je fais tout ce qui est sucré, monsieur n'en voit pas l'intérêt, mais en mange volontiers les trois quarts.
Je fais aussi les trois quarts des courses (disons qu'il complète par un passage à l'épicerie d'à côté, essentiellement pour des trucs que seul lui mange) alors que j'ai mal au dos depuis six mois (nous sommes piétons, faut le tirer, le caddy de courses plein).
Pour le reste, je ne compte même pas, tellement ça me déprime juste d'écrire ça. Le pire c'est qu'il se prend pour super-féministe parce que,comme il me le répète régulièrement, ses potes en font moins que lui. J'ai beau lui dire a chaque fois que c'est pas ses potes que j'ai épousé, il a pas l'air de comprendre. (Et là il parle de me quitter à moyen terme mais, et j'ai trouvé cette phrase bien dégueulasse, " ne t'en fais pas, on a le temps d'y penser". J'ai pas tué définitivement ma santé mentale en travaillant quand toi tu n'avais rien pour qu'on finisse pas sous les ponts pour entendre ça.). Et après il s'étonne que je fasse des crises suicidaires régulièrement...
Je l'oblige à faire les menus avec moi (une fois tous les quinze jours) et ça finit systématiquement en engueulade "parce que je ne mange rien" (nuance : je ne vois absolument l'intérêt - et en effet je n'ai pas le goût - de la viande à tous les repas).
J'ai lâché pour le reste : je ne range pas, lui non plus, tant pis, c'est le bordel. J'essaye d'équilibrer le temps passé en cuisine (ça marche pas, quand je fais des lasagnes qui vont faire trois repas pour deux, pour lui c'est équivalent à " j'ai fait des oeufs sur le plat et des haricots verts en boite". Alors oui techniquement, il a préparé un repas, mais... pfff). Je fais tout ce qui est sucré, monsieur n'en voit pas l'intérêt, mais en mange volontiers les trois quarts.
Je fais aussi les trois quarts des courses (disons qu'il complète par un passage à l'épicerie d'à côté, essentiellement pour des trucs que seul lui mange) alors que j'ai mal au dos depuis six mois (nous sommes piétons, faut le tirer, le caddy de courses plein).
Pour le reste, je ne compte même pas, tellement ça me déprime juste d'écrire ça. Le pire c'est qu'il se prend pour super-féministe parce que,comme il me le répète régulièrement, ses potes en font moins que lui. J'ai beau lui dire a chaque fois que c'est pas ses potes que j'ai épousé, il a pas l'air de comprendre. (Et là il parle de me quitter à moyen terme mais, et j'ai trouvé cette phrase bien dégueulasse, " ne t'en fais pas, on a le temps d'y penser". J'ai pas tué définitivement ma santé mentale en travaillant quand toi tu n'avais rien pour qu'on finisse pas sous les ponts pour entendre ça.). Et après il s'étonne que je fasse des crises suicidaires régulièrement...