Merci julicoeurne d'avoir mis ce lien j'allais le faire parce qu'il résume à peu près tout ce qui m'est passé par la tête depuis le visionnage de ladite vidéo puisque l'idée était selon moi une bonne chose. Et sans rentrer dans une quelconque polémique religieuse (une seule polémique à la fois c'est bien suffisant) "l'enfer est pavé de bonnes intentions" et techniquement ce clip en est l'exemple.
En tant qu'enseignante en maternelle dans une classe de trente-deux enfants je ne fais pas partie de la cible visée. Ils n'ont pas entre 7 et 11 et moi non plus. J'ai eu un moment d'énervement : ok Mélissa Theuriau vous ne voulez pas tomber dans le "fantasme" de l'enseignant vigilant (sourire ironique merci pour ce terme) mais tomber dans la "caricature" ça va vous le vivez bien...
Après cette situation en classe est plus généralement vécue (apparemment d'après les témoignages de victimes que j'ai lu en commentaire) au collège. Donc ce clip servirait à sensibiliser les enfants avant leur entrée au collège (où les classes sont surchargées avec 36 élèves au bas mot et des enseignants pour une heure voir deux et non pas à la journée comme en primaire). Très bien. Je ne suis pas stupide je sais faire la part des choses et j'ai donc pensé que mes collègues de cycle 3 pourraient montrer ce clip à leur classe pour éventuellement engager le débat mais je ne vais pas aller leur dire comment faire leur classe même si le sujet a été abordé un midi entre deux moments d'aide personnalisée et de rendez-vous parents.
J'ai donc été ravie de lire de billet de l'instit humeur. Surtout l'échange entre les enfants puisque telle était la volonté originelle du ministère. Et le débat engendré ne m'a pas étonnée, les enfants voient et dans une ambiance juste et bienveillante ils en parlent (la discipline positive fait beaucoup...*si un jour Madmoiselle se penche sur la question*).
Et au vu de la fin de ce débat j'ai à mon tour une question à poser également au ministère, à Mélissa Theuriau, aux équipes qui ont validé ce clip et aux journalistes qui côtoient tellement souvent cette situation en classe de primaire : de quel droit prenez vous les enfants de 7 à 11 ans pour des idiots ?
En tant qu'enseignante en maternelle dans une classe de trente-deux enfants je ne fais pas partie de la cible visée. Ils n'ont pas entre 7 et 11 et moi non plus. J'ai eu un moment d'énervement : ok Mélissa Theuriau vous ne voulez pas tomber dans le "fantasme" de l'enseignant vigilant (sourire ironique merci pour ce terme) mais tomber dans la "caricature" ça va vous le vivez bien...
Après cette situation en classe est plus généralement vécue (apparemment d'après les témoignages de victimes que j'ai lu en commentaire) au collège. Donc ce clip servirait à sensibiliser les enfants avant leur entrée au collège (où les classes sont surchargées avec 36 élèves au bas mot et des enseignants pour une heure voir deux et non pas à la journée comme en primaire). Très bien. Je ne suis pas stupide je sais faire la part des choses et j'ai donc pensé que mes collègues de cycle 3 pourraient montrer ce clip à leur classe pour éventuellement engager le débat mais je ne vais pas aller leur dire comment faire leur classe même si le sujet a été abordé un midi entre deux moments d'aide personnalisée et de rendez-vous parents.
J'ai donc été ravie de lire de billet de l'instit humeur. Surtout l'échange entre les enfants puisque telle était la volonté originelle du ministère. Et le débat engendré ne m'a pas étonnée, les enfants voient et dans une ambiance juste et bienveillante ils en parlent (la discipline positive fait beaucoup...*si un jour Madmoiselle se penche sur la question*).
Et au vu de la fin de ce débat j'ai à mon tour une question à poser également au ministère, à Mélissa Theuriau, aux équipes qui ont validé ce clip et aux journalistes qui côtoient tellement souvent cette situation en classe de primaire : de quel droit prenez vous les enfants de 7 à 11 ans pour des idiots ?
Dernière édition :

. Le problème, que beaucoup ont déjà dénoncé sur ce topic, c'est que justement, L'EN ne prend aucune mesure pour apprendre au enseignants à gérer le harcèlement (et par là je parle de vraies mesures, accompagnées de moyens et de temps, et pas de leurs préconisations qui sont ce que beaucoup d'enseignants essaient DÉJÀ de mettre en application), et dans un même temps l'EN leur reproche de ne pas être formé. C'est cette hypocrisie là que dénoncent beaucoup d'enseignants.