Je vais arrêter de répondre à tes messages pour que tu puisses répondre aux autres, je pense que ce n'est pas productif si on parle à plusieurs.
Je voulais préciser par rapport à ce message de ta part qu'il y a plusieurs types de situations qui correspondent à un viol, comme il y a plusieurs types de vols (avec avec agression, escroquerie, détournement, etc) ou d'homicides (volontaire, involontaire, accidentel, etc). Pour le viol c'est pareil.
Dans les 13 pages précédentes la définition du viol a déjà été donnée plusieurs fois. L'acte sexuel peut être obtenu par la force par l'agresseur, mais pas que. La définition légale du viol inclut aussi le rapport sexuel obtenu par menace, ruse, contrainte, tromperie, dol. Et la plupart des viols sont obtenus sans armes ni violence (c'est le cas de la majorité des viols conjugaux d'ailleurs, ex : le mari considère que la femme a un "devoir" envers elle, et ne lui demande plus son avis).
Dans un rapport sexuel on a aussi l'obligation (légale) de s'assurer du consentement (libre et éclairé) de l'autre. Dans le cas précis le consentement n'est pas libre (d'ailleurs elle dit non donc elle exprime clairement qu'elle ne donne pas son consentement), elle est contrainte à avoir un rapport car quand elle dit non il ne s'arrête pas.
Le fait que tu sois une victime (j'en suis désolée) ne t'autorises pas pour autant à dicter à toutes les femmes si ce qui leur est arrivé est un viol ou non. Surtout si c'est pour leur dire que ça ne rentre pas dans la définition légale du viol alors que si.
Prendre l'égalité c'est aussi faire respecter ses droits, et respecter ses droits c'est revendiquer sa propriété sur son propre corps, son intégrité. Revendiquer le fait que lorsqu'on dit non son refus doit être entendu parce qu'on est une personne et qu'on a le droit au minimum de respect du aux personnes.
Je ne vois pas trop en quoi ça aide les femmes violées de leur dire qu'elles ne devraient pas demander à ce que leurs droits sur leur propre corps soit respecté.
@agapanthe7 Non ça ne te fera pas passer pour une "sans cœur" mais pour quelqu'un qui veut rendre une majorité des viols légaux. Si tu veux un débat honnête ça me semble important de partir sur une base honnête et un minimum documentée sur ce qui est défini comme étant un viol dans le code pénal. Effectivement le débat ne peut pas se faire si on commence à ignorer ça.
Qu'est-ce que tu considères comme étant "une ambiguïté" sachant que la personne du témoignage a dit non deux fois, de façon audible et que le mec a montré qu'il avait bien entendu, et que la victime le définit elle même comme un viol? qu'est-ce qui n'est pas clair?
Je voulais préciser par rapport à ce message de ta part qu'il y a plusieurs types de situations qui correspondent à un viol, comme il y a plusieurs types de vols (avec avec agression, escroquerie, détournement, etc) ou d'homicides (volontaire, involontaire, accidentel, etc). Pour le viol c'est pareil.
Dans les 13 pages précédentes la définition du viol a déjà été donnée plusieurs fois. L'acte sexuel peut être obtenu par la force par l'agresseur, mais pas que. La définition légale du viol inclut aussi le rapport sexuel obtenu par menace, ruse, contrainte, tromperie, dol. Et la plupart des viols sont obtenus sans armes ni violence (c'est le cas de la majorité des viols conjugaux d'ailleurs, ex : le mari considère que la femme a un "devoir" envers elle, et ne lui demande plus son avis).
Dans un rapport sexuel on a aussi l'obligation (légale) de s'assurer du consentement (libre et éclairé) de l'autre. Dans le cas précis le consentement n'est pas libre (d'ailleurs elle dit non donc elle exprime clairement qu'elle ne donne pas son consentement), elle est contrainte à avoir un rapport car quand elle dit non il ne s'arrête pas.
Le fait que tu sois une victime (j'en suis désolée) ne t'autorises pas pour autant à dicter à toutes les femmes si ce qui leur est arrivé est un viol ou non. Surtout si c'est pour leur dire que ça ne rentre pas dans la définition légale du viol alors que si.
Prendre l'égalité c'est aussi faire respecter ses droits, et respecter ses droits c'est revendiquer sa propriété sur son propre corps, son intégrité. Revendiquer le fait que lorsqu'on dit non son refus doit être entendu parce qu'on est une personne et qu'on a le droit au minimum de respect du aux personnes.
Je ne vois pas trop en quoi ça aide les femmes violées de leur dire qu'elles ne devraient pas demander à ce que leurs droits sur leur propre corps soit respecté.
@agapanthe7 Non ça ne te fera pas passer pour une "sans cœur" mais pour quelqu'un qui veut rendre une majorité des viols légaux. Si tu veux un débat honnête ça me semble important de partir sur une base honnête et un minimum documentée sur ce qui est défini comme étant un viol dans le code pénal. Effectivement le débat ne peut pas se faire si on commence à ignorer ça.
Qu'est-ce que tu considères comme étant "une ambiguïté" sachant que la personne du témoignage a dit non deux fois, de façon audible et que le mec a montré qu'il avait bien entendu, et que la victime le définit elle même comme un viol? qu'est-ce qui n'est pas clair?
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