Elle a dit non deux fois, il a dit deux fois qu'il avait bien compris son non, donc à partir de là si le mec "a cru qu'elle ne voulait pas vraiment dire non", c'est lui qui a un souci et ce souci c'est probablement que ça l'arrange bien d'ignorer le non de la nana. On avait parlé d'une étude sur la Veille Permanente Sexisme où on a démontré que les gens comprennent bien les "non" dans plein d'autres situations : "non je ne veux pas dîner chez ta mère", "non je ne veux pas manger de chou-fleur", "non je n'ai pas envie d'aller en vacances au ski", "non je ne veux pas faire ce job". Mais bizarrement, le non devient soudain un mot pas clair, compliqué, qu'on doit expliquer avec le bon ton et la bonne fermeté pour qu'il soit "bien interprété" quand ça s'applique au sexe. Et en fait, dans les cas précédents que j'ai cité, tu n'as même pas besoin de prononcer le mot "non" pour que ce soit compris : si tu dis "ça ne me branche pas trop", "peut-être une autre fois", "je ne pense pas que j'en ai vraiment envie", "oh c'est très gentil mais j'ai beaucoup d'autres choses à faire", la majorité des gens comprennent très facilement que tu veux dire "non". Alors pourquoi est-ce que ça devient beaucoup moins clair quand quelqu'un veut coucher avec toi? Cela veut dire une seule chose : il n'y a pire sourd que celui qui ne VEUT PAS entendre.Non pas si le mec a cru qu'elle ne voulais pas vraiment dire non, surtout si elle lui dit apres "met une capote". Je ne veut pas sembler accuser la victime mais je pense que c'est important de faire une distinction entre un rapport deplaisant et un viol c'est tout!
De toute façon, elle avait 14 ans et lui 23, selon la loi il n'avait pas le droit d'avoir des relations sexuelles avec elle, même si elle avait dit clairement "oui j'en ai envie" (ce qui n'est ici même pas le cas).
Dernière édition :