Merci pour cet article.
Bien qu'avec ma famille je n'ai pas du tout le même vécu que cette madmoizelle ; mes parents n'étaient pas constamment (pardon ça sonne un peu péjoratif mais ça ne l'est pas) en contact avec des amis ou de la famille. Des amis qui venaient de temps en temps, des repas parfois, un rythme somme toute """""normal"""""
Mais ma plus grande soeur de 21 ans (oui je suis jeune) a littéralement détruit la famille. Elle a pompé, drainé toute l'énergie de mes parents, les a fatigués et blessés depuis son adolescence, elle est complètement irresponsable etc. Il y a sans cesse des cris à la maison. Maintenant, parce qu'elle nous a fait un mal fou à tous, je suis complètement désintéressée d'elle. Je me fiche qu'elle vive dans la rue ou en Sibérie tant qu'elle est loin de moi. Je ne veux plus jamais la voir - j'en suis à un point où je ne la hais même plus.
Et quand j'en parle à mes amis, il ne me croient pas. C'est extremement mal vu. On me répond toujours "mais c'es ta soeur", "au fond tu l'aimes", "et si elle meurt demain alors tu serais triste donc tu l'aimes". Je serais triste seulement pour mes parents à vrai dire. Je ne sais pas pourquoi une grande partie des gens refuse d'accepter que l'on peut se détacher complètement de sa famille - et au final les liens de sang sont plus une convention sociale qu'autre chose et c'est particulièrement vrai pour ma soeur. Je passe beaucoup de temps en soirée ou avec mes amis car ça me permet de respirer, de m'éloigner toujours un peu plus d'elle.
Du coup ça me fait du bien de voir que je ne suis pas la seule à souffrir de l'incompréhension des gens. Oui on peut ne plus aimer un membre de sa famille et c'est plus courant qu'on ne le pense.
Bien qu'avec ma famille je n'ai pas du tout le même vécu que cette madmoizelle ; mes parents n'étaient pas constamment (pardon ça sonne un peu péjoratif mais ça ne l'est pas) en contact avec des amis ou de la famille. Des amis qui venaient de temps en temps, des repas parfois, un rythme somme toute """""normal"""""
Mais ma plus grande soeur de 21 ans (oui je suis jeune) a littéralement détruit la famille. Elle a pompé, drainé toute l'énergie de mes parents, les a fatigués et blessés depuis son adolescence, elle est complètement irresponsable etc. Il y a sans cesse des cris à la maison. Maintenant, parce qu'elle nous a fait un mal fou à tous, je suis complètement désintéressée d'elle. Je me fiche qu'elle vive dans la rue ou en Sibérie tant qu'elle est loin de moi. Je ne veux plus jamais la voir - j'en suis à un point où je ne la hais même plus.
Et quand j'en parle à mes amis, il ne me croient pas. C'est extremement mal vu. On me répond toujours "mais c'es ta soeur", "au fond tu l'aimes", "et si elle meurt demain alors tu serais triste donc tu l'aimes". Je serais triste seulement pour mes parents à vrai dire. Je ne sais pas pourquoi une grande partie des gens refuse d'accepter que l'on peut se détacher complètement de sa famille - et au final les liens de sang sont plus une convention sociale qu'autre chose et c'est particulièrement vrai pour ma soeur. Je passe beaucoup de temps en soirée ou avec mes amis car ça me permet de respirer, de m'éloigner toujours un peu plus d'elle.
Du coup ça me fait du bien de voir que je ne suis pas la seule à souffrir de l'incompréhension des gens. Oui on peut ne plus aimer un membre de sa famille et c'est plus courant qu'on ne le pense.

) pour mes études, et je n'ai pas eu peur de m'installer seule dans une grande ville, de me débrouiller seule, d'être loin de ma famille. au contraire j'avais envie de vivre cette expérience "moi toute seule" et le fait que ma mère me fasse culpabiliser de me plaire en ville m'a fait souffrir, comme si mon bonheur n'était pas légitime, que je devais avoir "besoin" de ma famille, que je devais les appeler tout le temps, montrer ma dépendance vis-à-vis d'eux. Mais je me suis dit que le fait de prendre mes distances ne faisait pas de moi une ingrate insensible et sauvage non, ça fait de moi un être humain tout à fait sain! C'est bon aussi d'avoir sa vie à soi, de développer son propre environnement loin du "cocon familial", et je n'ai pas honte de dire que je n'ai pas besoin d'appeler mes parentssouvent. D'ailleurs je me rends compte que lorsque je les voit, une fois toutes les deux semaines parfois moins, j'apprécie davantage leur compagnie. En revanche je supporte moins le fait de les côtoyer longtemps, j'ai vite besoin de retrouver mon espace. Et cela ne fait pas de moi une personne qui n'aime pas sa famille 
