Moi, la famille, ça me gonfle (et j'ai compris que c'était ok)

[Whoslolo]

J'aime ton témoignage !
Perso je me définis comme "à moitié famille". Je pars principe que ce n'est pas parce que des personnes sont de ta famille que tu dois forcément bien d’entendre avec elles ou avoir des liens privilégier. Les personnes de ma famille avec lesquelles je suis liée sont des personnes que j'ai "choisi". Pour celles avec lesquelles j'ai moins d'affinité, je ne me sens pas proche d'eux sous prétexte qu'elles sont de ma famille.
Les amis ont aussi un rôle à jouer. Les amis sont pour moi la famille que j'ai choisi. Et pour ceux qui ont une petite famille comme moi, pour ceux qui ont des problèmes relationnels avec leur famille ou autres cas de figure, les amis sont aussi important qu'un frère, une cousine, une tante...

 

[Moveonup]

Je suis expatrié, mon papa est expatrié et mes copines se trouvent respectivement dans d'autres pays très éloignés.

Et cela ne change rien.... mon papa voit toujours ses amis, des amis de très longues dates. Je suis toujours en lien avec mes copines. Même quand elles ont pas le Wi-Fi tous les jours

Donc je peux aussi dire le "je le sais bien". Et je peut contredire ce que tu dis: les vrais amis restent.

Je ne disais pas ca de manière négative, mais en général les amis qu'ont garde sont ceux de très longues dates et c'est quelque chose d'encore plus vrai quand on est expatrié, Quand on sors du champ de vision de certains, l'amitié disparait parce qu'au fond l'amitié était construite autour d'habitudes et non pas de liens véritables... Alors que visiblement le témoignage parle de nouvelles amitiés, c'est pour ça que je revenais dessus!

 

[Alexandra David-Néel]

Je ne disais pas ca de manière négative, mais en général les amis qu'ont garde sont ceux de très longues dates et c'est quelque chose d'encore plus vrai quand on est expatrié, Quand on sors du champ de vision de certains, l'amitié disparait parce qu'au fond l'amitié était construite autour d'habitudes et non pas de liens véritables... Alors que visiblement le témoignage parle de nouvelles amitiés, c'est pour ça que je revenais dessus!

Je suis d'accord, mais c'était "avant" ! Avec les réseaux sociaux et autres moyens, tu peux voir une personne quotidiennement ! Et le lien ne se perds plus aussi facilement qu'avant.

C'est drôle car j'ai exactement eue cette discussion il y a pas longtemps

 

[Nerys_L]

Je me reconnais tellement dans ce témoignage que ça devient flippant Je ne suis pas du tout famille, je ne ressens pas le manque de ma mère, mon père, ma soeur, même si je les aimes, juste je n'ai pas besoin d'eux (constamment) dans ma vie. Je pense c'est du en partie aux soucis familiaux qu'il y a eu, et le fait que j'ai le ressenti de n'avoir jamais vraiment trouvé ma place dans la famille quand je suis comme ça, j'ai eu besoin de me créer mon cocon, un truc à moi, et désormais il est fermé aux membres de ma famille.

Encore avec mon père ça va, comme dans le témoignage on ne se voit pas souvent, mais à chaque fois que je le vois je suis contente, on rigole bien, bref on passe un bon moment. Mais avec ma mère c'est autre chose.... Vraiment j'essaye de faire des efforts, car je sais qu'elle en souffre de mon manque d'intérêt et du fait que je ne partage rien avec elle, mais je suis rendu à un point ou quand je dois me retrouver seule avec elle je suis mal à l'aise, je ne sais pas quoi dire, tout ce qu'elle dit m’énerve (faut dire elle a tendance à bcp s'apitoyer sur son sort). Et c'est pareil avec ma soeur. On est complétement différentes, on ne partage rien du temps en centre d'intérêt ou idéologies, bref mon opposée. Et elle justement est très "famille", à publier plein de truc sur facebook du genre "ma mère c'est la plus forte des femmes", et j'en passe. Et moi çà je peux pas, fin j'arrive pas à dire je t'aime à mes parents (alors qu'a mon copain, et mes meilleurs ami(e)s aucun soucis bien au contraire).

En gros voila, j'ai mon chez moi avec mon copain, mes études, mes amis, et je dissocie bien tout ça de ma famille, je veux vraiment garder une part de ma vie que pour moi ou ils ne pénètre pas. Ca peut sans doute paraître brutal, mais c'est comme ça que je fonctionne avec eux et sans doute que je me protège en quelque sorte. Mais je ne culpabilise pas d'être comme ça, tant que je me sens bien et à l'aise pour moi c'est tout ce qui compte, je suis arrivé à un point ou je pense d'abord à moi et ensuite à eux ^^.

 

[GabrielleV]

D'un côté je comprends l'auteure du texte, mais je me met aussi à la place de sa famille. En effet, on a le droit de ne pas aimer sa famille, mais on doit aussi reconnaitre que ca peut entrainer une grande souffrance de la part de la famille que l'on rejète. Je ne parle pas de familles qui en demandent trop, sont possessives ou manipulatrices, mais j'imagine si ma fille (potentielle) me disait qu'en fait non, elle aime pas parler avec moi, que ça l'intéresse pas ma vie et notre relation, alors qu'avec ses amis, elle est super proches et que ce sont eux sa vrai famille... Ca doit être vachement dûr à digérer! De plus je trouve l'article un peu 'tout noir ou tout blanc'. On a tous des degrés de contact idéaux qui diffèrent, pas besoin de décider qu'on est famille ou pas, ou que les seuls contacts avec sa famille sont à propos de coupe de cheveux ou de nouveaux petits copains. C'est un peu méchant de réduire sa famille à ça...

 

[PieMaker]

@GabrielleV tu as tout dit ..
Aussi dans l'article elle dit " on a le droit de ne pas aimer sa famille " mais sa famille elle l'aime ou pas ?

Honnêtement, je trouve que c'est en effet assez égoïste. Peut être que la madz en question n'a jamais eu besoin de soulever son téléphone parce que justement elle est entourée de gens aimants qui ont toujours pris de ses nouvelles et qui s'intéressent à elle. Tout au long de son article, elle décrit une famille aimante, et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui donneraient cher pour avoir cette chance.

J'ai à nouveau eu ce ressenti en lisant " Ce n’est pas parce que je n’y pense pas, que je suis pas contente quand elles font un petit tour par chez moi " > est-ce que la madz prend aussi le temps de rendre la pareille ? Parce qu'une relation ça ne marche pas à sens unique. Pour moi c'est bien beau de dire "oui oui je t'aime" mais c'est bien de le montrer aussi.

Pourquoi ne pas essayer de trouver des compromis ? Sms ou facebook au lieu du coup de fil etc aujourd'hui avec les nouvelles technos il y a plein de façons de passer un petit mot qui nous prennent 2 min à rédiger et qui vont peut être illuminer la journée de quelqu'un. L'important c'est de communiquer, si on dit à sa famille que se parler toutes les semaines c'est trop (manque de temps etc), il n'y a pas de raison qu'ils ne comprennent pas, mais il y a aussi pas de raison qu'ils soient les seuls à faire un effort non !?

Certes on ne peut pas forcer quelqu'un à ressentir quelque chose qu'il ne ressent pas, mais dans la vie on ne fait pas tout par besoin ou parce que ça nous apporte une satisfaction personnelle. On fait aussi des choses pour rendre les gens qu'on aime heureux , et si ça veut dire se bouger les fesses pour prendre son téléphone deux minutes, ou envoyer un email ou un sms, je trouve que ça vaut la peine de se "forcer" un peu.

 

[Nerys_L]

@PieMaker J'ai un peu de mal à comprendre ce que tu veux dire (pour de vrai hein ^^). Même si on a une famille aimante, on a le droit de ne pas être proche d'eux et de ne pas forcement vouloir se construire qu'avec son entourage . Moi comme j'ai dit j’exclus ma famille volontairement de plusieurs aspects de ma vie et je ne me sens pas égoïste pour autant. Ca ne m'empêche pas de les voirs, de prendre quelques nouvelles ou autres juste, je ne ressens pas le besoin de les avoirs toujours prêt de moi , je me suis juste construite sans eux (et d'ailleurs si ça n'avait pas été le cas je pense qu'avec ma mère on ne s'adresserait plus la parole du tout donc bon). Après je trouve ça bien de pouvoir voir le point de vue de d'autre personne, c'est pour ça que j'ai du mal à piger un peu le tiens car il est à l'opposé du mien ^^

 

[Kmarlou]

@Moveonup je te trouve très dure avec la madz.
Je suis moi aussi issue d'une famille à moitié africaine, et pour moi être très famille ne signifie pas appeler tous les jours. Déjà je pense que tu seras d'accord avec moi mais quand je dis famille je me limite pas à mes parents frères ni même uniquement les cousins germains. Étant dispersés aux 4 coins du globe pour moi être famille c'est accueillir ceux de passage chez toi, c'est profiter de certaines fêtes pour vous retrouver et savoir qu'il y aura toujours quelqu'un sur qui compter...
Maintenant ça dépend des familles mais mes parents n'ont jamais ressenti le besoin de nous appeler tous les jours mais on a une conversation de groupe sur whatsapp sur laquelle on se donne des news quand nous sommes éloignés.
Par contre j'ai plus de mal avec le fait qu'une cousine ne nous prévienne pas qu'elle passe sur Paris voir son mec... Je demande pas à la voir une journée entière mais je trouve dommage qu'on en profite pas de temps en temps. Mais c'est la famille, on fait avec et je trouve que la relation de cette madz à sa famille n'est pas un manque d'amour...

 

[Harleen]

Bon je vais avoir une opinion légèrement tranchée mais je respecte bien évidemment les personnes qui se retrouvent dans le témoignage de l'auteure. Chacun fait comme il veut, mais j'estime être libre de justifier du fait que mon opinion est totalement différente.

"Et c’est à partir de ce constat que j’ai compris que je n’avais aucune obligation envers mes parents, ma sœur". Cette phrase m'a profondément choquée. Mon discours peut sembler archaïque mais en fait si, nous avons des obligations envers notre famille. Légalement parlant déjà, sans citer pour autant tout les textes, toutes la législation qui encadre le droit des enfants sur leur parents durant leur développement (disons plus simplement jusqu'à la majorité, même si cela ne cesse pas de droit après 18 ans) et par la suite le droit des parents sur les enfants cette fois-ci. Moralement, c'est une autre paire de manches et je ne suis pas en mesure de dicter à quiconque d'agir de telle ou telle façon, ça ne me concerne pas.

De mon point de vue, j'ai énormément de mal avec ce témoignage, dans sa globalité. D'une part car je le trouve sémantiquement très maladroit (ou alors abrupte et fort égoïste) et d'autre part je n'adhère absolument pas à cette façon de concevoir la vie. Je n'ai pas de mot pour décrire à quel point cet article m'a mise mal à l'aise, au point de réutiliser mon compte Madz qui était endormi depuis 3 ans. Je n'adhère absolument pas à cette vision des choses, qui consiste à faire passer ses besoins avant tout et de se justifier par la suite de ne pas être très famille. Je n'adhère d'ailleurs toujours pas à l'idée d'accorder une intimité plus grande à des "étrangers" qu'à sa propre famille. Le contexte familial de l'auteure étant inconnu, je n'émets aucun jugement. Ce n'est pas le but de ce commentaire d'ailleurs, qu'on en ai connaissance ou non. J'exprime simplement mon indignation face à une vision si utilitaire de la famille.

Que des personnes s'identifient à ce texte c'est une chose, mais pour ma part, ce n'est pas le cas.

 

[anna3na]

Chacun à sa personnalité et son histoire perso et familiale.
Je suis moi-même pas famille, je me Porte très bien sans eux, ils ne me manquent absolument pas, je n'éprouve aucune envie de les voir ou de leur parler et bien souvent lorsqu'on se retrouve (une fois par mois tout de même) j'y vais à reculons et je suis exaspérée dès mon arrivée...
Ils sont pourtant très gentils et je n'ai jamais eu de vrais problèmes avec eux.. mais je n'ai rien à leur dire et leur vie ben, ils font comme ils veulent hein.
Je suis quelqu'un plutôt de solitaire, un poil asocial mais ça ne m'empêche pas de vivre.
J'ai la chance d'avoir fondé ma propre famille et il est certain que je vois les choses autrement (lorsqu'on devient mère, la monde change) cependant j'ai toujours clamé que MA famille sera celle que je fonderai et non celle dont je suis issue... c'est chelou mais c'est comme ça
Concernant les obligations et devoirs légaux, ça ne me pose aucun problèmes et en cas de soucis je les aide volontiers mais plutôt comme un bon samaritain qui ne demande rien en retour et qui souhaite garder l'anonymat (ne cherchez pas je suis "bizarre")

 

[Shinigamylle]

Je ne suis pas "famille" (par famille, j'entends les personnes autre que mes parents, mes deux soeurs, un de mes oncles, une de mes cousines, et ma grand-mère). Pour moi les liens du sang ne veulent RIEN dire, si j'adore mon oncle, ma grand-mère maternelle et ma cousine, ce n'est pas parce qu'on partage le même sang mais parce que j'ai tissé des liens très forts avec eux, avec le temps. J'ai d'ailleurs une "cousine" que je considère comme une véritable cousine alors qu'elle n'a absolument aucun lien sanguin avec moi, et sa fille m'appelle "tantine". Ma grand mère je la vois une fois par mois, mon oncle à peu près aussi, ma cousine je la voyais régulièrement mais moins parce qu'elle est partie faire ses études en France, et mes parents pour l'instant je vis encore avec eux (je déménage en janvier, et là je les verrai une fois par mois environ).
Du coup, pour ceux que je ne vois pas régulièrement, on a pas le besoin de s'appeler, on se parlera la prochaine fois qu'on se verra, point. Il n'y aura que ma mère que j'appellerai régulièrement je pense quand j'aurais déménagé, parce que c'est la seule personne à qui je trouve toujours quoi raconter au téléphone.

Par contre, le reste de ma famille (mon deuxième oncle maternel, et mon oncle paternel, mes autres cousins et cousines, le conjoint de ma grand mère maternelle), je ne vais pas dire que je les aimes pas, ce n'est pas le cas, mais je les considères à l'égal de, genre, "d'amis de la famille" dont je m'en fiche pas mal. Je les vois de temps en temps, ils sont gentils, mais quand je les vois pas je pense même pas à eux, et avoir de leurs nouvelles ou pas ne me fait rien. L'année dernière j'ai même rencontré mon grand père paternel, que je n'avais jamais vu (ma grand mère s'était séparé de lui quand ma mère était toute petite, et elle ne l'avait plus jamais revu jusqu'à l'année dernière, c'est ma mère qui a réussi à le joindre après tout ce temps), et euh, ba je m'en fichais total. Cet homme est totalement étranger à mes yeux. Il est gentil, mais ce n'est pas "ma famille", point.

Bon par contre, je respecte totalement que d'autres personnes soient proches des personnes de leur sang, ça ce n'est que mon humble avis, évidemment !
Par contre, le truc dont je ne suis absolument pas d'accord, ce sont les jugements en mode "Fait un effort, c'est ton père/ta mère/ton cousin/ta soeur !", si on oublie les histoires légales, non, rien ne force à nous obliger à entretenir des liens avec les personnes de notre sang juste parce qu'ils sont de notre sang, mais qu'à côté ils ne nous apportent rien, voire nous foutent carrément mal (je pense à une amie, qui s'en bat les steaks de son père car il n'a jamais été là pour elle, elle le considère comme un étranger, et j'en ai un peu ras les ovaires d'entendre des personnes lui dire de faire des efforts, de se forcer un peu, c'est son père, qu'elle en a qu'un… Ouais ba écoute, lui c'est sa fille et il en avait qu'une et ça l'a pas empêché d'avoir quasiment jamais été présent pour elle. Ce n'est qu'un père biologique, ça n'a aucune valeur dans ce genre de cas, elle ne lui doit RIEN).
Et en cas de familles toxiques… Alors là, prenez vos jambes à votre cou. Vous forcer à entretenir des relations avec ces personnes qui vous font du mal, sous le seul prétexte qu'elles partagent votre sang, non désolée mais ça c'est trop facile. Les efforts c'est pas à sens unique. (pour ce dernier paragraphe je ne vise personne et je sais que personne n'a parlé de cas de famille toxique, c'était juste pour ajouter un point que je trouve important)

 

[PieMaker]

@Nerys_L oui c'est sûr qu'on regarde tous ça au travers de nos propres expériences donc c'est difficile de se mettre à la place des autres.

Pour moi ce qui est ressorti de l'article, c'est la souffrance des autres personnes de sa famille de se sentir rejeté.e.s. Je comprends très bien qu'on puisse se construire sans/loin de sa famille mais c'est au final pour moi assez différent ce dont je parle dans mon message :-) pour moi quand ta famille est aimante, sans majeur défaut (bin oui si ton père est alcoolo et ne s'est jamais occupé de toi je ne vais pas jeter la pierre) je trouve ça dur de les rejeter et de ne pas se soucier deux secondes de ce qu'ils ressentent. Evidemment qu'on ne doit pas faire passer tous les besoins des autres avant les siens, mais une relation ça marche dans les deux sens et si on peut demander aux autres de nous foutre la paix, on peut aussi faire un effort pour montrer aux autres qu'on pensent à eux : mais ça ça requiert de dialoguer et d'expliquer ce qu'on ressent, et je reconnais qu'il faut aussi qu'en face les gens soient prêts à entendre qu'on préfère vivre tranquillement sans trop de contact.

Si pour toi ça marche bien comme ça dans ta famille et que ça convient à tout le monde, tant mieux ! :-) moi dans ma famille c'est l'inverse et ça convient aussi à tout le monde. Mais quand on est entre les deux et qu'on aime vraiment les gens il faut trouver un terrain d'entente. Pas juste se dire " je fais comme ça et puis c'est tout, fuck les autres"

Enfin c'est ma vision des choses !