Je n'accuse personne hein. Je dis juste que j'en connais beaucoup des "profiteuses" et que malheureusement c'est souvent ces cas-là qui marquent en entreprise.clemessi;4414999 a dit :@joulic Alors qu'il y ait des profiteuses je n'envisage meme pas de le nier, mais perso je suis enceinte, j'ai été arrêté dès le deuxième mois, et je trouve que le ton généralisateur de ton post est très gênant.
je ne vois pas comment tu peux t'appuyer 1h30 de transport le matin, autant le soir, des journées où tu es le plus souvent debout, des enfants qui crient quasi en permanence et trois étages à descendre puis remonter 4 fois par jour (j'étais assistante d'un instit), le tout alors que tu vomis entre dix et quinze fois par jour, que tu as des vertiges voir carrément des malaises et que tu souffres d'hypersomnie (en gros en dessous de 15 heures de sommeil par jour je n'étais pas opérationnel merci les hormones).
Après mon cas est extrême, et la plupart des femmes enceintes ou ayant des enfants que je connais ont travaillé jusqu'à leur huitième mois. Mais la suspicion peut être insupportable quand toi même tu dois gérer le fait qu'avant tu étais wonderwoman et que là tu deviens une loque narcoléptique qui passe le peu de temps ou elle est réveillée la tête dans les chiottes...
Bon après j'ai eu la chance immense de travailler avec un instit et une directrice super, donc j'ai été beaucoup soutenue et je n'en ai pas trop souffert, mais franchement si tu es en congé patho il y a neuf chances sur dix pour que tu n'aies VRAIMENT PAS besoin qu'on vienne en plus te traiter de profiteuse.
Après c'est toujours pareil c'est un sale réflexe de retenir les 5% de mal intentionnés, mais leur existence vient polluer la perception de la femme en entreprise.
Est-ce qu'il n'y a que des femmes comme ça ? non. Est-ce la majorité ? même pas.
Mais leur existence amène cette suspicion.
Mon post voulait simplement souligner que malgré les bonnes intentions de la plupart des personnes sur ce forum, la réalité est plus nuancée. Je trouvais juste un peu facile de se contenter de la version "salauds de patrons" alors que j'ai vu aussi les cas extrêmes de l'autre côté, et ça me fait mal de le dire, surtout que je suis pile dans la catégorie "future femme enceinte potentielle / utérus à risque"
De ce que tu décris tu n'as pas à te sentir visée. Mais c'est mon côté poil à gratter, je n'aime pas un débat qui va uniquement dans un seul sens